11 - L`immoralité du corps - Première épitre de Paul aux Corithiens

11 - L'IMMORALITÉ DU CORPS
1 Corinthiens 6.12-20
Introduction
Les 'barrières' de la liberté
Qu'est-ce qu'un chrétien peut faire ?
Un chrétien peut-il lire des revues porno ? Est-il acceptable pour un chrétien de fumer ? Peut-il se droguer avec
de " l'herbe " ?! Peut-il se droguer avec de la farine dans les veines ?
Un chrétien peut-il manger un plat qui a été préparé avec des passes magnétiques sensées assainir les
aliments ? Peut-il consulter des voyantes ou lire l'horoscope ?
La Bible enseigne le plein pardon de tout. Quelle formidable assurance !
Col. 2.13. Tout ce qui nous condamnerait (dans notre passé, dans notre futur) a été payé une fois pour toutes.
Nous sommes libres !
Lorsque je présente l'Evangile et le pardon que Christ propose, j'entends souvent un " c'est trop facile "
retentissant.
Facile ? Dans un sens. Responsabilisant en tout cas. Nous sommes libres, donc responsables, redevables.
La Bible soutient le principe de la liberté :
Gal 5.1 : "C'est pour la liberté que Christ nous a libérés. Demeurez donc fermes, et ne vous remettez pas de
nouveau sous le joug de l'esclavage"
Ro 7.6 : "Mais maintenant, nous sommes dégagés de la loi, car nous sommes morts à ce qui nous tenait
captifs, de sorte que nous servons sous le régime nouveau de l'Esprit et non plus sous le régime ancien de la
lettre."
s'arrête la liberté pour devenir Abus ?
Gal 5.13 : "Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte pour
vivre selon la chair..."
En France, un pays libre, je suis libre de circuler partout sans crainte. Je peux prendre ma voiture et aller à
Marseille ou à Brest, sans crainte d'être arrêté - sauf si je conduits plus vite que ne l'autorise la Loi.
s'arrête la liberté chrétienne dont Paul parle ? Comment déterminer si ce que nous faisons est bien ou mal ? Quels
principes peuvent nous aider à discerner ce qui est acceptable à Dieu de ce qui ne l'est pas ?
Le légalisme : une manière qui cherche à codifier la sainteté en de multiples lois et règles. L'obéissance à tout
un tas de lois, le jeûne, etc. Ces lois peuvent être excellentes, mais elles ne créent pas la sainteté...
Le libertinage est à l'opposé du légalisme. Il affirme que le corps et le spirituel sont tellement opposés que peu
importe ce que l'on fait dans le corps, puisque notre relation avec Christ est essentiellement spirituelle.
Lecture : 1 Cor. 6.12-20
" 12 Tout m'est permis, mais tout n'est pas utile; tout m'est permis, mais je ne me laisserai asservir par
quoi que ce soit.
13 Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments; et Dieu détruira l'un comme les
autres. Mais le corps n'est pas pour la débauche. Il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps.
14 Et Dieu, qui a ressuscité le Seigneur, nous ressuscitera aussi par sa puissance.
15 Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? Prendrai-je donc les membres de
Christ, pour en faire les membres d'une prostituée ?
16 Loin de là! Ne savez-vous pas que celui qui s'attache à la prostituée est un seul corps avec elle ? Car,
est-il dit, les deux deviendront une seule chair.
17 Mais celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul esprit.
18 Fuyez la débauche. Quelque autre péché qu'un homme commette, ce péché est hors du corps; mais
celui qui se livre à la débauche pèche contre son propre corps.
19 Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu
de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ?
20 Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit,
qui appartiennent à Dieu. "
" border="0"> Je vous suggère 3 principes qui régissent la liberté chrétienne et évitent qu'elle verse dans l'abus.
Le principe de l'avantage spirituel (6.12-14)
"Tout m'est permis, mais tout n'est pas utile ; tout m'est permis, mais je ne me laisserai pas asservir par quoi que ce
soit " (6.12)
Il est vraisemblable que l'expression " tout est permis " ait été un leitmotiv de Paul.
Le Christianisme est une secte du Judaïsme. Jésus Christ est Juif, les apôtres étaient Juifs, les premiers
Chrétiens étaient Juifs.
Le Nouveau Testament n'était bien évidemment pas encore écrit, les croyants n'avaient au tout début, que
l'Ancien Testament et les rappels par la bouche des apôtres de ce que Christ avait enseigné.
Plusieurs questions se posaient donc aux responsables de l'Eglise :
" Que devons-nous garder des commandements de l'Ancien Testament. ? "
" Devons-nous exiger la circoncision ? Devons-nous exiger des chrétiens de ne pas manger ce que
l'Ancien Testament interdit ? Plus de biche, de porc, d'huîtres et d'escargots pour les convertis Gaulois ! "
Christ avait dit, à propos des aliments "ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l'homme impur, mais
ce qui sort de la bouche, c'est ce qui rend l'homme impur... car c'est du cœur qui viennent les mauvaises
pensées, meurtres, adultères, prostitutions, vols, faux témoignages, blasphèmes, voilà ce qui souille l'homme"
(Mat. 15.11, 19-20).
Devant les Juifs devenus Chrétiens, et qui cherchaient à imposer aux Grecs devenus Chrétiens les rites de
l'Ancien Testament, Paul a dû souvent répéter "tout est permis... tout est permis"
"Tout est permis ?! "". Les croyants de Corinthe ont répliquer :
" A nous les vices, la prostitution, l'alcool et toutes les gâteries de la société corinthienne "
Si les aliments sont pour l'estomac - et tout est permis - alors le sexe n'est qu'une autre fonction de
l'organisme, et peu importe ce que je fais de cet organe. Tout est permis.
Parce que le problème dont Paul parle, c'est essentiellement (pas exclusivement) une question de moralité
sexuelle :
"inconduite" du v. 13 et 18, c'est le porneia dont nous avons déjà parlé, et qui décrit tout acte sexuel
illicite, c'est-à-dire en dehors du cadre du mariage.
v. 15 évoque une relation avec une porné c'est-à-dire une prostituée.
"Tout est permis...mais "
La liberté a des limites, ou elle cesse d'être liberté. Par exemple, si nous étions libres de nous tuer les uns
les autres, la liberté des uns serait plus courte que celle des autres !
Si nous étions libres de conduire à n'importe quelle vitesse, nous interdirions l'accès des routes à ceux qui
seraient plus craintifs ou plus vulnérables.
L'apôtre limite notre liberté en fonction de l'avantage spirituel que l'on peut tirer d'une pratique ou d'une action. "...
mais tout n'est pas utile "
Certaines choses sont inutiles et vaines, et ne permettront pas de croître dans la vie chrétienne. Ces choses ne
seront qu'un handicap pour notre croissance.
Les applications de cette vérité sont nombreuses. On peut se poser la question : ai-je un hobbie, une passion,
une habitude, qui prend tellement de place dans ma vie mon temps, mon énergie, ma manière de gérer les
priorités dépendent de cette pratique ?
Ces choses ne sont pas nécessairement mauvaises en elles-mêmes, mais elles ne sont pas utiles
Les jeux informatiques, la TV, la musique, certaines passions...
Les périodes de réveil spirituel dans l'histoire du monde sont souvent associées à une consécration
profonde à Dieu.
En Argentine, il semble que Dieu ait débuté un travail puissant, tout a commencé par plusieurs
confessions plus ou moins publiques, suivie par de nombreuses conversions (vous connaissez le verset de
2 Chr. 7.14 : "si mon peuple..." ).
En écoutant les récits des missionnaires, j'ai été interpellé par l'histoire d'une femme de grand talent
culinaire...
Bien entendu, c'est surtout anecdotique, et ce n'est pas une règle à appliquer à tous, mais Dieu avait
montré au cœur de cette femme, que quelque chose de moins utile que la piété avait pris la première
place, et qu'elle avait besoin de la mettre en veilleuse quelque temps...
Un des indicateurs de l'avantage spirituel d'une pratique, c'est le contrôle qu'il peut exercer sur un individu. "tout est
permis, mais je ne me laisserai pas asservir par quoi que ce soit"
Pour demeurer libre, il ne faut pas tomber sous le joug de quelque chose qui va nous rendre esclave.
Littéralement. " Je ne laisserai rien exercer une autorité ou une domination sur moi. "
La liberté, en fait, se mesure en terme de contrôle. Qui contrôle ? Qu'est-ce qui contrôle ? Une voiture n'est pas
" libre ". Elle dépend d'un conducteur pour fonctionner correctement, bientôt peut-être d'un programme
informatique.
Dieu décrit l'homme comme assujetti à plusieurs influences :
Celle du monde, dont les valeurs conditionnent bon nombre de réactions.
Celle de Satan, le prince de ce monde, qui oriente la manière de penser.
Celle de la chair, ou on pourrait dire de l'égoïsme.
Christ dit : "En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave du péché. Or l'esclave
ne demeure pas pour toujours dans la maison, le fils y demeure pour toujours, si donc le Fils vous rend libres,
vous serez réellement libres" (Jean 8.34-36)
Or c'est précisément ce que veut relever Paul : le péché rend esclave. Christ nous rend libre d'une domination,
celle du péché, pour nous placer sous sa domination, qui est la plus épanouissante.
Comme je l'ai dit, le problème à Corinthe est principalement d'ordre sexuel. Et ce péché-là est des plus forts quant au
contrôle, et des plus dévastateurs quant aux conséquences.
Combien de mariages ou de foyers ont été brisé par l'immoralité de l'un des époux ? Combien de fois a-t-on
menti, blessé, calomnié, maudit, volé ou caché, tué même, à cause de l'immoralité sexuelle ? Combien de
rancœurs, de jalousies, de profonde tristesse ?
Le pire, c'est que ce que promet l'immoralité ressemble à de l'or. Mais dès qu'on se réveille, c'est de la vase. Pr.
5.3-4 : "Car les lèvres de la courtisane distillent le miel et sa parole est plus douce que l'huile, mais à la fin elle
est amère comme l'absinthe"
L'adultère, la pornographie, ou toute forme d'inconduite (v. 13) sont des fuites dans l'illusion. Mais le prix payé,
spirituellement et humainement, est énorme.
Ce n'est pas avantageux d'être contrôlé par des pulsions sexuelles.
Un homme condamné à mort aux US pour meurtres, viols avec circonstances aggravantes, devait être exécuté
dans les 24 heures. Il a refusé tout entretien, toute interview, excepté avec le Dr. Dobson, un chrétien
responsable d'un programme radio pour la défense de la famille (plusieurs de ses livres sont disponibles en
français) pour lui raconter son odieuse histoire.
Tout a commencé avec... de la porno " soft " en compagnie de ses copains.
Bientôt, ce n'était plus suffisant, il fallait de la porno " hard " (avec sadisme et masochisme)
Bientôt ce n'était pas suffisant, il a fallu, passer aux actes.
Pensez-vous que cela ne vous arrivera pas ? Peut-être jusqu'à devenir meurtrier. Mais mettre le petit doigt,
c'est entrer dans une spirale qui commence à détruire...
"Mais le corps n'est pas pour l'inconduite, il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps"
La Bible enseigne la dignité du corps.
Les stoïques niaient la dignité du corps en le considérant comme intrinsèquement mauvais. Les épicuriens
niaient la dignité du corps en le gratifiant de tous ses désirs.
Mais le corps, selon la Bible est noble. Il n'a rien de mal, il est un instrument que l'on peut utiliser à bon ou
mauvais escient. Dieu a créé le corps, et même si la chute d'Adam et Eve ont modifié son fonctionnement pour
apporter maladie, et dépérissement, il sera un jour réhabilité.
v. 4 : "Et Dieu qui a ressuscité le Seigneur nous ressuscitera aussi par sa puissance"
Un jour, Christ reviendra. 1 Cor. 15.51 : "nous ne mourrons pas tous, mais tous nous seront changés, en un
instant, en un clin d'œil, à la dernière trompette. Car elle sonnera, et les morts en Christ ressusciteront
incorruptibles, et nous nous serons changés."
Nous développerons plus en détail cet aspect dans le dernier point. Mais nous devons prendre soin de notre corps. On
ne peut l'utiliser n'importe comment.
Ainsi :
. 1 Le principe de l'avantage spirituel
. 2 Le principe de l'attachement à Dieu
Le principe de l'attachement à Dieu (1 Cor. 6.15-18)
Voyez-vous, à la minute nous nous tournons vers Dieu, nous sommes unis à Lui, éternellement. Notre union à Lui
est décrite en terme organique :
Jean 15 : Nous sommes les sarments, Il est le cep
1 Pierre : Nous sommes des pierres vivantes, Il est la pierre angulaire
1 Corinthiens : Nous sommes son corps, Il est la tête.
Nous sommes ses pieds, ses genoux, ses tibias, ses veines et ses artères... C'est une image, une illustration,
bien sûr.
" border="0"> Dès lors ce que nous faisons dans notre corps touche le Christ.
"Ne savez-vous pas que vos corps sont les membres du Christ ? Prendrai-je donc les membres de Christ pour en faire
les membres d'une prostituée ? " Réfléchissez à cette proposition : " ce que nous faisons dans notre corps touche le
Christ " :
Nous ne pouvons pas laisser Dieu en dehors de nos actes. Il est personnellement présent et donc impliqué dans
tout ce que nous faisons.
Si vous êtes profs, la manière d'enseigner doit refléter quelque part la présence du Christ
Si vous êtes dans les affaires, votre manière de négocier, de vendre et d'acheter doit refléter Christ. "L'Eternel a
en horreur deux sortes de poids... la balance fausse" (Pr.. 20.23)
Si vous êtes mariés ou un parent, votre comportement dans votre corps compte. Ce qui sort de votre bouche,
ce qui sort de votre attitude...
Dans le cas qui préoccupe Paul, le contraste est d'autant plus marqué : comment le bras du Christ serait-il compromis
avec une relation sexuelle avec une prostituée. Inimaginable ! Inconcevable !
Parce que les rapports sexuels engendrent des liens, une union qui normalement est réservée au mariage.
Contrairement à la croyance populaire, ce n'est pas un acte neutre, c'est un acte qui unit, colle un homme et
une femme, comme le mariage
"les deux deviendront une seule chair" v. 16.
L'immoralité est une chose très sérieuse. 23 000 Israélites tombèrent morts (1 Cor. 10.8) de par leurs fautes.
L'immoralité n'est pas défini parce que l'on ressent.
Paul établit un contraste : " tu ne peux t'attacher à une femme, tu es déjà attaché à Dieu ".
"Celui qui s'attache au Seigneur est avec lui un seul esprit" (6.17)
Les termes évoquent un état. L'attachant à Dieu est un en esprit. Uni à Lui.
Quel privilège !
Ainsi, ce qui peut nous aider, c'est de savoir si ce que nous faisons est propre à fortifier notre relation avec Dieu, ou
plutôt à nous éloigner de Lui.
"N'éteignez pas le Saint Esprit". Un chrétien peut vivre au point d'éteindre petit à petit la voix de l'Eternel.
Paul ne peut être plus clair : "fuyez !" (v. 18). On ne joue pas avec le feu : on ne fait pas que le tolérer à
proximité, on le fuit.
cf. Joseph devant Potiphar (Gen 39.10-12)
cf. David qui a laissé ses yeux traînés (2 Sam. 11 à 12)
cf. les pécheurs qui retournent près de leurs lieux de péché pour " voir s'ils sont guéris ".
Ainsi, lorsque vous vous demandez s'il est bien de faire telle ou telle chose, posez-vous la question :
Christ, qui est avec moi, serait-il un témoin heureux de ceci, ou triste de ceci ?
Ce que je veux faire sera-t-il de nature à me rapprocher de lui ou plutôt à diminuer ou rompre mon
attachement à Lui.
. 1 Le principe de l'avantage spirituel
. 2 Le principe de l'attachement à Dieu
. 3 Le principe du respect du sanctuaire de Dieu
Le principe du respect du sanctuaire de Dieu (1 Cor. 6.19-20)
L'une des surprises de nos amis catholiques qui entrent dans une église évangélique, c'est l'absence, pour le bâtiment,
d'un " look " du style temple, sanctuaire, lieu saint.
Mais ce n'est pas le local qui est saint. Les lieux ne sont pas touchés par le Saint Esprit. Ce qui est saint, ne le
devient que par la présence d'un Dieu qui sanctifie.
Sous l'Ancienne Alliance, on n'avait pas d'accès direct à Dieu.
Mais lorsque Christ est venu, le voile du temple, qui séparait le lieu saint du lieu très saint, s'est déchiré. Dieu
est venu habiter près des hommes. Dieu lui-même descend pour leur parler. Il ouvre le chemin vers le
sanctuaire par sa mort.
L'accès est libre ! Nous trouvons ça normal, mais c'est une situation extraordinaire. Combien les prophètes de
l'Ancien Testament auraient-ils donné pour obtenir un tel privilège ?
Dans le cadre de la Nouvelle Alliance, il n'y a pas de temple, de lieu saint. Ce sont des gens qui servent de
temple, d'habitation.
"Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a dit : j'habiterai et je marcherai au milieu d'eux ; je
serai leur Dieu, et ils seront mon peuple" (2 Cor. 6.16.)
"En ce temps vous connaîtrez que moi je suis en mon Père, vous en moi et moi en vous" (Jean 14.20)
"Votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu, vous n'êtes pas à vous-
mêmes. " (6.19)
cf. dérangement des fumeurs - Dieu est dérangé par la fumée...
cf. le chien qui retourne à son " parfum "
Dieu nous a racheté du péché, ce n'est pas pour que nous retournions à notre vomi !
S'il est le sanctuaire de Dieu " border="0">on peut se poser la question :
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