mais tout n'est pas utile "
Certaines choses sont inutiles et vaines, et ne permettront pas de croître dans la vie chrétienne. Ces choses ne
seront qu'un handicap pour notre croissance.
Les applications de cette vérité sont nombreuses. On peut se poser la question : ai-je un hobbie, une passion,
une habitude, qui prend tellement de place dans ma vie mon temps, mon énergie, ma manière de gérer les
priorités dépendent de cette pratique ?
Ces choses ne sont pas nécessairement mauvaises en elles-mêmes, mais elles ne sont pas utiles
Les jeux informatiques, la TV, la musique, certaines passions...
Les périodes de réveil spirituel dans l'histoire du monde sont souvent associées à une consécration
profonde à Dieu.
En Argentine, où il semble que Dieu ait débuté un travail puissant, tout a commencé par plusieurs
confessions plus ou moins publiques, suivie par de nombreuses conversions (vous connaissez le verset de
2 Chr. 7.14 : "si mon peuple..." ).
En écoutant les récits des missionnaires, j'ai été interpellé par l'histoire d'une femme de grand talent
culinaire...
Bien entendu, c'est surtout anecdotique, et ce n'est pas une règle à appliquer à tous, mais Dieu avait
montré au cœur de cette femme, que quelque chose de moins utile que la piété avait pris la première
place, et qu'elle avait besoin de la mettre en veilleuse quelque temps...
Un des indicateurs de l'avantage spirituel d'une pratique, c'est le contrôle qu'il peut exercer sur un individu. "tout est
permis, mais je ne me laisserai pas asservir par quoi que ce soit"
Pour demeurer libre, il ne faut pas tomber sous le joug de quelque chose qui va nous rendre esclave.
Littéralement. " Je ne laisserai rien exercer une autorité ou une domination sur moi. "
La liberté, en fait, se mesure en terme de contrôle. Qui contrôle ? Qu'est-ce qui contrôle ? Une voiture n'est pas
" libre ". Elle dépend d'un conducteur pour fonctionner correctement, bientôt peut-être d'un programme
informatique.
Dieu décrit l'homme comme assujetti à plusieurs influences :
Celle du monde, dont les valeurs conditionnent bon nombre de réactions.
Celle de Satan, le prince de ce monde, qui oriente la manière de penser.
Celle de la chair, ou on pourrait dire de l'égoïsme.
Christ dit : "En vérité, en vérité, je vous le dis, quiconque commet le péché est esclave du péché. Or l'esclave
ne demeure pas pour toujours dans la maison, le fils y demeure pour toujours, si donc le Fils vous rend libres,
vous serez réellement libres" (Jean 8.34-36)
Or c'est précisément ce que veut relever Paul : le péché rend esclave. Christ nous rend libre d'une domination,
celle du péché, pour nous placer sous sa domination, qui est la plus épanouissante.
Comme je l'ai dit, le problème à Corinthe est principalement d'ordre sexuel. Et ce péché-là est des plus forts quant au
contrôle, et des plus dévastateurs quant aux conséquences.
Combien de mariages ou de foyers ont été brisé par l'immoralité de l'un des époux ? Combien de fois a-t-on
menti, blessé, calomnié, maudit, volé ou caché, tué même, à cause de l'immoralité sexuelle ? Combien de
rancœurs, de jalousies, de profonde tristesse ?
Le pire, c'est que ce que promet l'immoralité ressemble à de l'or. Mais dès qu'on se réveille, c'est de la vase. Pr.
5.3-4 : "Car les lèvres de la courtisane distillent le miel et sa parole est plus douce que l'huile, mais à la fin elle
est amère comme l'absinthe"
L'adultère, la pornographie, ou toute forme d'inconduite (v. 13) sont des fuites dans l'illusion. Mais le prix payé,
spirituellement et humainement, est énorme.
Ce n'est pas avantageux d'être contrôlé par des pulsions sexuelles.
Un homme condamné à mort aux US pour meurtres, viols avec circonstances aggravantes, devait être exécuté
dans les 24 heures. Il a refusé tout entretien, toute interview, excepté avec le Dr. Dobson, un chrétien
responsable d'un programme radio pour la défense de la famille (plusieurs de ses livres sont disponibles en
français) pour lui raconter son odieuse histoire.
Tout a commencé avec... de la porno " soft " en compagnie de ses copains.