Les Forces Aériennes Françaises Libres (F.A.F.L.) sont l`Armée de l

Conception : Wallace - Illustrations : Stéphane Agosto. © Zéphyr Éditions.
la création
des f.a.f.l.
Les Forces Aériennes
Françaises Libres (F.A.F.L.)
sont l’Armée de l’air
de la France libre.
1
Créées le 8 juillet 1940, elles commencent à exister
réellement à l’été 1941 avec la constitution
des premiers groupes de chasse (GC) et groupes
de bombardements (GB) essentiellement intégrés
dans le dispositif de la Royal Air Force.
Pendant la période 1941/1943, elles participent dans un premier
temps à de nombreuses missions de défense de l’Angleterre, puis à
des incursions sur le territoire français occupé. Les meilleurs pilotes
français sont mobilisés au sein des différentes escadrilles et volent sur
les meilleurs avions britanniques comme le Spitfi re et le Hurricane.
· Groupe de chasse Alsace
· Groupe de chasse Île-de-France
· Régiment de chasse Normandie-Niémen
· Groupe de bombardement Lorraine
· Groupe de bombardement Bretagne
Elles disparaissent offi ciellement le 1er août 1943
à la suite de la fusion des forces de la France libre
et des forces commandées par le général Giraud.
Comment ?
J’ai appuyé leur aff ectation
pour la Russie. Ils seront fi xés
avant la fi n de l’été.
La première mission de guerre a lieu
le 10 avril 1942 au dessus du secteur
Hardelot-Saint-Omer-Cap Gris Nez.
L’unité perd, ce jour-là, le lieutenant Choron
et son commandant le capitaine de Scitivaux.
En mars 1943, l’escadron est retiré du front
et se retrouve en Écosse. Durant l’année 1944,
les pilotes sont chargés de fournir la couverture
aérienne dans le cadre de l’installation de
Squadrons Britanniques sur le sol Normand.
De février à mai 1945, le Squadron 340
poursuit sa mission de harcèlement
au-dessus de l’Allemagne jusqu’à la victoire.
Après une courte période au sein des forces
d’occupation, le Groupe de chasse 4/2 rejoint
l’Armée de l’Air le 25 novembre 1945.
Le groupe effectua 7845 sorties de guerre,
10072 h de vol et comptait un effectif théorique
de 18 Spitfi re puis 20 dans les derniers mois
de la guerre. Son drapeau porte la croix de la
libération et le groupe est titulaire de 5 citations.
Conception : Wallace - Illustrations : Stéphane Agosto.
LE SQUADRON 340
îLE DE FRANCE
Le Squadron 340 est formé le 7 novembre 1941 à Turnhouse en tant qu’escadron de
chasse français libre équipé de Spitfi re. Il effectue, dans un premier temps,
des patrouilles défensives avant d’être transféré dans le Sud de l’Angleterre
en avril 1942 afi n de prendre part aux Sweep menés
au-dessus du Nord de la France occupée.
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Conception : Wallace - Illustrations : Stéphane Agosto.
portraits de
pilotes f.a.f.l.
RENé MOUCHOTTE
À la fi n de 1941, il participe à la création du groupe
de chasse Île-de-France et devient, en février 1942,
commandant de l’escadrille « Paris ».
Il reçoit la croix de guerre avec palme des mains
du général de Gaulle le 14 juillet et participe
à l’opération Jubilee sur Dieppe le 19 août 1942.
Au début de 1943, il met sur pied le groupe de
chasse Alsace, GC III/2, à Biggin Hill, dont
il prend le commandement.
Le 27 août 1943, épuisé par l’enchaînement des
combats aériens il est abattu au-dessus de la Manche.
Son corps est retrouvé quelques jours plus tard
sur la plage de Middelkerke, en Belgique.
PIERRE CLOSTERMANN
Il arrive en Angleterre en mars 1942 pour rejoindre
les F.A.F.L.. Il est affecté en janvier 1943 sur Spitfi re
au 341 Squadron « Alsace », puis au Sqn 602
(septembre 1943), et enfi n, sur Tempest,
aux Squadrons 274 (mars 1945) et 56 (avril 1945)
où il est commandant d’escadrille avec le grade de
Wing Commander (lieutenant-colonel). Il termine la
guerre comme capitaine de l’Armée de l’air française
et Group Captain (colonel) de la Royal Air Force.
C’est le plus grand as français de la Seconde Guerre
mondiale avec 33 victoires homologuées, la plupart
remportées sur des avions de chasse allemands.
Le 27 août 1943, épuisé par l’enchaînement des
combats aériens il est abattu au-dessus de la Manche.
Son corps est retrouvé quelques jours plus tard
sur la plage de Middelkerke, en Belgique.
BERNARD DUPERIER
Il arrive en Angleterre en mars 1941. Après des
passages remarqués au No. 242 Squadron, puis au
No. 615 Squadron, il rejoint le 30 octobre 1941 le
groupe de chasse Île-de-France. Le 11 avril 1942,
il prend la tête du groupe, après la disparition
du capitaine de Scitivaux. En mai 1943, il est
affecté au groupe de chasse Alsace dont il assure le
commandement après la disparition de Mouchotte.
En septembre, il est nommé wing commander dans
la RAF et en décembre prend la tête de l’escadre
aérienne de chasse française en Grande-Bretagne.
En mai 1944, il est détaché
à l’état-Major du général
Koenig, commandant
des Forces françaises
de l’intérieur.
Nommé lieutenant-colonel,
il est parachuté en Bretagne
en juillet 1944 pour
obtenir la reddition
des forces allemandes
de Saint-Brieuc.
Blessé, il fi nit la
guerre à l’hôpital.
En mai 1944, il est détaché
à l’état-Major du général
Koenig, commandant
de l’intérieur.
Nommé lieutenant-colonel,
il est parachuté en Bretagne
en juillet 1944 pour
obtenir la reddition
des forces allemandes
de Saint-Brieuc.
Blessé, il fi nit la
guerre à l’hôpital.
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L’assaut principal sur Dieppe est lancé à 5h20 par le Royal Hamilton Light Infantry
et par l’Essex Scottish Regiment. Au moment où les barges de débarquement
approchent de la rive, les chasseurs et les bombardiers légers de la Royal Air Force
et de la Royal Canadian Air Force attaquent les fortifi cations allemandes.
OP ération
jubilee
Au printemps 1942, Lord Mountbatten est chargé de monter une opération pour tester
les défenses d’un port français. Des unités du Corps de l’armée canadienne constituent
le gros des troupes d’assaut avec l’appui de la marine et l’aviation britanniques.
Nom de code : RUTTER - Date prévue : Début juillet - Destination : DIEPPE
Le raid est reporté pour des raisons de météo exécrable.
D’autres livrent des combats
à la Luftwaffe contre le fameux
groupe de chasse 5/JG 26
composé de Fw-190.
Le 340 SQUADRON participe
activement au combat mais
la DCA allemande ne
fait pas de détails.
Une centaine d’avions
de la RAF sont détruits.
Les canadiens arrivent à
débarquer et à prendre position
aux abords de la ville mais faute
de soutien, ils doivent battre en
retraite au bout de quelques heures.
L’opération est un échec. 3367 hommes,
essentiellement des soldats canadiens,
sont déclarés morts ou faits prisonniers.
Le 19 Août, sous le nouveau
nom de code JUBILEE,
douze avions (Spitfi re Vb) du
340 SQUADRON
ÎLE DE FRANCE décollent
vers 4 H 45. Ils sont rejoints
en vol par les 81, 154,
71 et 124 Squadrons,
soit un AIR WING
de 72 Spitfi re.
4
Conception : Wallace - Illustrations : Stéphane Agosto. © Zéphyr Éditions.
Alors, Amigo,
tout est ok ?
Fais attention à toi ! Je t’attends
pour un bon Breakfast....
Un vrai bolide, il tourne comme
une horloge. Tu vas bouff er
du boche aujourd’hui !
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