Conception : Wallace - Illustrations : Stéphane Agosto.
portraits de
pilotes f.a.f.l.
RENé MOUCHOTTE
À la fi n de 1941, il participe à la création du groupe
de chasse Île-de-France et devient, en février 1942,
commandant de l’escadrille « Paris ».
Il reçoit la croix de guerre avec palme des mains
du général de Gaulle le 14 juillet et participe
à l’opération Jubilee sur Dieppe le 19 août 1942.
Au début de 1943, il met sur pied le groupe de
chasse Alsace, GC III/2, à Biggin Hill, dont
il prend le commandement.
Le 27 août 1943, épuisé par l’enchaînement des
combats aériens il est abattu au-dessus de la Manche.
Son corps est retrouvé quelques jours plus tard
sur la plage de Middelkerke, en Belgique.
PIERRE CLOSTERMANN
Il arrive en Angleterre en mars 1942 pour rejoindre
les F.A.F.L.. Il est affecté en janvier 1943 sur Spitfi re
au 341 Squadron « Alsace », puis au Sqn 602
(septembre 1943), et enfi n, sur Tempest,
aux Squadrons 274 (mars 1945) et 56 (avril 1945)
où il est commandant d’escadrille avec le grade de
Wing Commander (lieutenant-colonel). Il termine la
guerre comme capitaine de l’Armée de l’air française
et Group Captain (colonel) de la Royal Air Force.
C’est le plus grand as français de la Seconde Guerre
mondiale avec 33 victoires homologuées, la plupart
remportées sur des avions de chasse allemands.
BERNARD DUPERIER
Il arrive en Angleterre en mars 1941. Après des
passages remarqués au No. 242 Squadron, puis au
No. 615 Squadron, il rejoint le 30 octobre 1941 le
groupe de chasse Île-de-France. Le 11 avril 1942,
il prend la tête du groupe, après la disparition
du capitaine de Scitivaux. En mai 1943, il est
affecté au groupe de chasse Alsace dont il assure le
commandement après la disparition de Mouchotte.
En septembre, il est nommé wing commander dans
la RAF et en décembre prend la tête de l’escadre
aérienne de chasse française en Grande-Bretagne.
En mai 1944, il est détaché
à l’état-Major du général
Koenig, commandant
des Forces françaises
de l’intérieur.
Nommé lieutenant-colonel,
il est parachuté en Bretagne
en juillet 1944 pour
obtenir la reddition
des forces allemandes
de Saint-Brieuc.
Blessé, il fi nit la
guerre à l’hôpital.