La fièvre jaune - chu

18/12/2014
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La fièvre jaune
MAJ DÉCEMBRE 2014
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Maladie grave hémorragique due au virus amaril.
Transmission par des moustiques infectés.
Il transmet le virus d’un hôte à l’autre,
principalement chez les singes, puis du singe à
l’homme, et ensuite d’homme à homme.
Fièvre « jaune » en référence avec la jaunisse
présentée par les patients.
Il n’existe actuellement aucun traitement
médicamenteux.
La mortalité peut atteindre 50% des cas.
Environ 200 000 cas dans le monde par an dont 30
000 décès.
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Plusieurs espèces différentes de moustiques
appartenant aux genres Aedes et Haemogogus
transmettent le virus.
Ces moustiques se reproduisent en général autour
des maisons (gîtes larvaires péri-domestiques), dans
la jungle (gîte larvaire sauvage) ou dans les deux
habitats (gîtes larvaires semi-domestiques).
Ils piquent surtout à l’aube et au crépuscule.
Il y a trois types de cycles de transmission:
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Fièvre jaune selvatique
Dans la forêt tropicale humide, la fièvre jaune
touche les singes infectés par les moustiques
sauvages.
Les singes infectés transmettent ensuite le virus
aux autres moustiques qui les piquent.
Ces derniers piquent les hommes qui pénètrent dans
la forêt, entraînant des cas sporadiques de fièvre
jaune. La majorité des infections se produisent
chez des hommes jeunes travaillant dans la forêt.
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Fièvre jaune rurale
Dans les zones humides ou semi-humides d’Afrique,
des épidémies à petite échelle se produisent.
Des moustiques semi-domestiques (qui se
reproduisent aussi bien dans la nature qu’autour des
habitations) infectent les singes et les hommes. Le
contact accru entre l’homme et les moustiques
infectés conduit à la transmission. De nombreux
villages isolés d’une même zone peuvent présenter
simultanément des cas.
Une flambée peut se transformer en épidémie plus
grave si l’infection se propage dans une zone
peuplée de moustiques domestiques et de personnes
non vaccinées.
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Fièvre jaune urbaine
De grandes épidémies se produisent lorsque des
personnes infectées introduisent le virus dans des
zones densément peuplées renfermant un grand
nombre de personnes non immunisées et de
moustiques appartenant au genre Aedes .
Les moustiques infectés transmettent le virus
d’homme à homme.
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Zones à risque 8

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Prévention : vaccination
La vaccination est la mesure de prévention la plus
importante de la fièvre jaune.
Vaccin STAMARIL° délivré uniquement dans les
Centres de Vaccinations Internationales agrées,
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Vaccin obligatoire (obligation
administrative) pour l’entrée dans
ces pays
Pays d’Afrique Intertropicale :
Bénin Congo (ex Zaïre) Niger
Burkina Faso Côte d’Ivoire Rwanda
Cameroun Ghana Sao
Tome et Principe
RCA Liberia Togo
Congo Mali
Pays d’Amérique du sud :
Guyane Française
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La vaccination est
indispensable même en
l’absence d’obligation
administrative pour tout
séjour en zone de circulation
du virus de la fièvre jaune en
Afrique Intertropicale ou en
Amérique du Sud,
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Pays d’Afrique
intertropicale
Angola Nigeria
Burundi Ouganda
Ethiopie Sénégal
Gambie Sierra Leone
Guinée (Conakry) Somalie
Guinée Bissau Soudan
Guinée Equatoriale Tanzanie
Kenya Tchad
Mauritanie
Vaccination Fièvre
jaune indispensable
même en l’absence
d’obligation
administrative
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Pays d’Amérique du sud
Bolivie Guyana
Trinidad & Tobago Brésil
Panama Venezuela
Colombie Pérou
Equateur Surinam
Vaccination contre la
fièvre jaune
indispensable même
en l’absence
d’obligation
administrative
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Indications vaccinales et
contre indications
Indications: adulte et enfant de plus de 9 mois
Contre indications :
allergie vraie à l’œuf et/ou aux protéines de poulet
Antécédents de dysfonctionnement du thymus
Immunodépression congénitale
Immunodépression acquise
Infection par le VIH : la vaccination est possible si le
taux de CD4 est ≥
200/mm3 en fonction de la charge virale, avec contrôle
souhaitable de la séroconversion avant le départ.
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Traitements immuno-suppresseurs ou immuno-
modulateurs principalement utilisés en
rhumatologie, en oncologie, dans les
maladies de système et pour les greffes d’organe.
Les corticoïdes, dans le cadre d’un traitement au
long cours à doses élevées (plus de deux semaines à
des posologies supérieures à 10 mg équivalent-
prednisone par jour pour un adulte)
Affection maligne évolutive
Enfants âgés de moins de 6 mois
Maladie fébrile sévère en cours
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Vaccination fièvre jaune
déconseillée
Femme enceinte
Femme allaitante
Pas de don du sang dans le mois qui suit la
vaccination
contre la fièvre jaune
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Effets indésirables du
vaccin
Douleur, rougeur ou œdème au point d’injection ≈
16%
Réactions générales à type de fièvre et douleurs
musculaires dans les 2 à 10 jours après l’injection
(effets transitoires) : < 10%
Réaction allergique (éruption cutanée, urticaire ou
asthme) voire des troubles neurologiques,
extrêmement rares avec une incidence de 1 cas sur
1 million de doses
Réactions post vaccinales sévères rarissime 4 à 5
cas sur 1 million de doses parfois fatales ont été
rapportées dans la littérature.
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Délivrance d’un certificat de
vaccinations internationales
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