Référent : odbu@cg93.fr, 01 43 93 69 61
28 août 2009
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Participez à la recherche du Séneçon du Cap en Seine-Saint-Denis !
Pourquoi s’intéresser à cette espèce ?
Originaire d’Afrique du Sud, cette plante est une
invasive* avérée, c'est-à-dire qu’elle entre en
concurrence avec des espèces locales pour son
implantation. Elle a été introduite en France dans les
années 1930 par l'intermédiaire de graines
accrochées à des toisons de moutons, importées
par les usines de Calais et de Mazamet. D’où son
autre nom, Séneçon de Mazamet.
Plante dynamique et en forte expansion en Seine-
Saint-Denis, le Département souhaite suivre son
évolution.
Alors aidez l’Observatoire Départemental de la
Biodiversité Urbaine (ODBU) à la localiser en envoyant vos observations à odbu@cg93.fr
Vos données permettront de réaliser une carte de répartition de l’espèce et permettront ainsi
de mettre en place des mesures pour lutter contre sa prolifération sur le département.
A quelle période ?
Comment reconnaître le Séneçon du Cap ?
Cette herbacée mesure généralement entre 30 et 150 cm de
hauteur. Ces tiges sont nombreuses, dépourvus de poils, très
ramifiées dés la base et légèrement rigides. Elles forment une
touffe arrondis et dense, couchée à la base et se redressant
par la suite.
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre
Octobre
Novembre
Décembre
Janvier
Fructification de juin
à janvier
Floraison de mai à
décembre
Le Séneçon du Cap,
Senecio inaequidens
© isaison
Le Séneçon du Cap en période de
floraison
© Wikipédia
© CG 93
© francesud.blogspot.com
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28 août 2009
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Les feuilles
Ses feuilles sont persistantes et alternes sur les tiges.
Elles sont étroitement linéaires et mesurent en général
de 3 à 14 cm de long pour 2 à 3 mm de large. Leurs
marges possèdent quelques dents irrégulières, ce qui a
valu à cette plante le nom latin de Senecio inaequidens,
« inaequidens » signifiant inégal.
Les fleurs
Ses fleurs sont de couleur jaune et organisées en capitules,
comme pour la pâquerette, d’environ 2 cm de diamètre.
Le fruit
Ses fruits de type akène (fruit sec qui ne s’ouvre pas
spontanément) sont longs de 2 à 5 mm. Comme pour les fruits du
pissenlit, ils possèdent une petite touffe de poils afin de leur
assurer une dispersion optimale par le vent. Chaque plante peut
en produire de 10 000 à 30 000 par an.
Le milieu
Plante vivace, elle affectionne les terrains vagues, les bords de routes, de voies ferrées, les
prairies sèches et de préférence sur des sols acides et non argileux du fait de son système
racinaire formant un réseau dense mais superficiel.
Répartition
Si le Séneçon du Cap se développe surtout en zone méditerranéenne, il est bien présent en
en Seine-Saint-Denis, se propageant à partir des axes de communication (voies ferrées,
routes etc.).
Ne pas confondre le Séneçon du Cap avec :
- Le Séneçon commun, Senecio vulgaris, qui est généralement de taille inférieure.
Mesurant de 10 à 40 cm de hauteur ;
- Le Séneçon doronic, Senecio doronicum, qui ne fleurit que du mois de juin au mois
de septembre et dont les capitules sont de couleur jaune orangé ;
- Le Séneçon de Fuchs, Senecio ovatus, dont les feuilles sont ovales.
© UCV.ch
Fruits du Séneçon
du Cap
© wikipédia
Feuilles du Séneçon du
Cap
Fleurs du Séneçon du
Cap, organisée en
capitule
© isaison
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28 août 2009
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Comment gérer cette espèce ?
Les modes d’éradication :
Eviter de laisser des espaces dénués de végétation ;
Semer des espèces très couvrantes sur les sites d’arrachages
(trèfles ou luzernes) ;
Faucher ne permet pas de la supprimer mais favorise la concurrence
avec les autres plantes pour leur installation ;
En culture, labourer ou désherber chaque année les pieds développés ;
Eviter le surpâturage ; repérer, arracher puis brûler les pieds isolés
*Une plante invasive est une plante exogène (non-indigène), provenant en général d'un autre
continent, introduite intentionnellement ou non, qui réussit à s’installer dans la nature et se
répand massivement aux dépens des espèces indigènes.
Les espèces invasives sont considérées à l’heure actuelle comme le second facteur de
disparition dans le monde végétal après la modification des habitats par l'homme. L’article
8(h) de la Convention sur la Diversité Biologique préconise donc la prévention de nouvelles
introductions et le contrôle ou l'éradication des espèces envahissantes déjà établies.
Espèce invasive ou envahissante, quelle différence ?
Certaines espèces locales (indigènes) deviennent envahissantes, lorsque leur multiplication
rapide est liée à un déséquilibre écologique du milieu dont elles tirent parti. Une plante
invasive n’a pas besoin d’un déséquilibre écologique du milieu pour s’implanter, elle s’installe
au détriment des autres espèces.
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