623 Ann. Soc. belge Méd. trop. 1977, 57, 2, 113-120 PARASITISME INTRADERMIQUE PAR LES NEMATODES CHEZ LES BOVINS AU RWANDA DESCRIPTION DE DEUX NOUVELLES ESPECES par A. FAIN Résumé - L'auteur décrit deux nouvelles espèces de nématodes vivant à l'état adulte et larvaire dans le derme de bovins au Rwanda. L'une est un spiruridé, Torquatella bovis sp. n., la seconde une filaire, Dipeta/onema dermico/a sp. n. Il allire l'allention sur celle niche para­ sitaire encore peu connue, qu'il serait intéressant d'explorer systématiquement chez les mammifères. KEYWORDS: Helminthiases, Animal; Nematode Infections; Torquatella bovis sp. n.; Dipetalo­ nema dermicola sp. n.; Caille; Rwanda. Introduction Au cours de recherches sur les filarioses des bovins au Rwanda nous avons découvert dans le derme de ces animaux des nématodes adultes appartenant à deux familles très différentes. L'une est une filaire, l'autre un spiruridé. La filaire avait déjà été citée précédemment sous le nom de Dipetalo­ nema ruandae (Fain et al., 1955). Le spiruridé est une espèce du genre Torquatella encore inédite. En même temps que ces vers adultes nous avons pu mettre en évidence dans le derme de ces animaux plusieurs formes larvaires différentes et notamment des microfilaires de D. ruandae et d'Onchocerca gutturosa ainsi que des larves libres de Torquatella. On sait qu'il existe encore d'autres filaires parasites intradermiques chez les bovins. Elles appartiennent toutes au genre Stephanofilaria. Ce genre n'a pas été rencontré au Rwanda. Des études récentes ont confirmé l'importance que présente le derme des mammifères comme niche parasitaire pour divers nématodes. On sait actuellement que Dipetalonema streptocercum, une filaire bien connue de l'homme et du chimpanzé, vit à l'état adulte et larvaire dans le derme de ces hôtes. Il en est de même pour une nouvelle filaire du cerf européen, Cutifilaria wenki décrite par Bain et Schulz-Key (1974). 113 Ces nouvelles observations nous ont incité à réexaminer le matériel que nous avions récolté en 1954-1955 au Rwanda. Cette étude nous a convaincu que la filaire dermique que nous avions attribuée à Dipeta/onema ruandae Fain et al., 1955 est en réalité une espèce nouvelle. Nous la décrivons ici, et nous donnons aussi une description du spiruride trouvé par nous dans le derme de ces bovins et qui était encore inédit. 1. Torquatella bovis sp. n. Le genre Torquatella comprend jusqu'ici 6 espèces qui sont toutes para­ sites d'oiseaux, surtout Cuculiformes et Coraciiformes. Ces vers vivent dans le gésier des oiseaux entre la couche cornée et la couche musculaire. La découverte d'une espèce de ce genre dans le derme de bovin est donc assez inattendue. Ces parasites étaient localisés dans la profondeur du derme. Nous les avons découverts uniquement dans les fragments de peau provenant de la tête, au pourtour des yeux ou des oreilles ou près des cornes. Les frag­ ments de peau provenant du corps étaient indemnes de Torquatella. Le revêtement épidermique de ces lambeaux de peau contenant les parasites, ne montrait ni plaie ni ulcération mais seulement une légère dermatite superficielle, laquelle était probablement en rapport avec la pré­ sence de nombreuses microfilaires d'Onchocerca gutturosa dans la peau de ces régions. Nous avons montré en effet que l'onchocercose bovine se manifeste par des lésions cutanées ressemblant à celles observées chez l'homme pour O. volvulus, c'est-à-dire prurit et altérations cutanées. Ces lésions étaient localisées principalement à la base des corneS à un endroit où les microfilaires d'O. gutturosa sont particulièrement nombreuses. (Herin et al., 1955; Fain et al., 1955). Les vers (5 au total dont 2 mâles et 3 femelles) furent découverts après une patiente dilacération du tissu dermique et sous le contrôle d'une loupe binoculaire. Ils provenaient de 3 bêtes bovines de race locale et originaires des villages situés dans les environs de Butare (anciennement Astrida), Rwanda. En plus des vers adultes le derme contenait des larves déroulées et libres identiques à celles contenues dans les œufs intravaginaux des fe­ melles adultes, ce qui semblerait indiquer qu'elles sont capables de tra­ verser activement la peau du bovin probablement pour rencontrer leur hôte intermédiaire dans le milieu extérieur. Femelle (figure 1-3, 13) : Corps long chez l'holotype de 15 mm, large au maximum (vers le milieu ou le tiers postérieur du corps) de 175 JL. Chez deux paratypes ces dimensions sont 14,300 mm et 17 mm en longueur et 175 à 185 JL en largeur. La cuticule est finement striée, les stries sont espacées de 5 JL dans le '13 antérieur et de 7 à 8 JL dans le '/4 postérieur du corps. Vestibule buccal long de 73 JL (paratypes 68 et 70 JL). Distances: extrémité antérieure (EA) à anneau nerveux 130 JL (paratypes 145 et 136 JL), distance EA à pore excréteur 146 JL (paratypes 146 et 136 JL). Distance anus à extrémité postérieure 130 JL (paratypes 134 et 129 JL). Longueur de l'œso­ phage antérieur 225 JL (paratypes 250 et 244 JL), de l'œsophage postérieur 1.650 mm (paratypes 1,875 et 1,750 mm). Les ailerons cervicaux latéraux 114 sont très finement denticulés rieure et se terminent à 4100 maximum de 20 JL. Il Y a 0\ pa~atypes 3,300 et 4.250 mm). presente le même aspect gér disposition et la forme des pl qui est déc;rit chez les 6 autr Grassé, 1965). 2 f--­ O,025mm 1 Torqu.alella bovis sp. n. Femelle : extrémit (I"g. 2). R~glon postérieure du corps (fig m'té antérieure montrant les structures • -é à réexaminer le matériel que . Cette étude nous a convaincu ibuée à Dipetalonema ruandae louvelle. Nous la décrivons ici, :>piruride trouvé par nous dans édit. sont très finement denticulés, ils commencent à 85 p. de l'extrémité anté­ rieure et se terminent à 4,100 mm de celle-ci. Ces ailerons sont larges au maximum de 20 p.. Il Y a 2 ovaires. La vulve s'ouvre à 3,336 mm (chez les paratypes 3,300 et 4.250 mm). Vagin long de 700 p.. L'extrémité antérieure présente le même aspect général que dans le genre Torquatella mais la disposition et la forme des plaques cuticulaires diffèrent cependant de ce qui est déqrit chez les 6 autres espèces connues du genre (Chabaud, in Grassé, 1965). sp. n. 6 espèces qui sont toutes para­ Iciiformes. Ces vers vivent dans 3e et la couche musculaire. La s le derme de bovin est donc 3 profondeur du derme. Nous ragments de peau provenant de s ou près des cornes. Les frag­ r1demnes de Torquatel/a. ,beaux de peau contenant les :m mais seulement une légère :::>lement en rapport avec la pré­ ocerca gutturosa dans la peau t que l'onchocercose bovine se nblant à celles observées chez rit et altérations cutanées. Ces la base des corneS à un endroit iculièrement nombreuses. (Herin 3 E: E: ----'\ cl 1 O,025mm :lmelles) furent découverts après et sous le contrôle d'une loupe nes de race locale et originaires Butare (anciennement Astrida), 2 ,", , 1 , 1 : 1 ,1 " "I l ," , ,, " 4 l' ntenait des larves déroulées et les œufs intravaginaux des fe­ - qu'elles sont capables de tra­ :::>ablement pour rencontrer leur -ez l'holotype de 15 mm, large au ~rieur du corps) de 175 p.. Chez 10 mm et 17 mm en longueur et finement striée, les stries sont je 7 à 8 p. dans le 1/4 postérieur Jaratypes 68 et 70 p.). Distances: x 130 p. (paratypes 145 et 136 p.), r'pes 146 et 136 p.). Distance anus 34 et 129 p.). Longueur de l'œso­ 244 p.), de l'œsophage postérieur Les ailerons cervicaux latéraux ... 5 rf\ ~ ~ \'~ ... ~ ~ 6 li li O,05mm Figures 1-7. Torquafella bovis sp. n. Femelle : extrémité antérieure en vue dorsa-ventrale (fig. 1) et latérale (fig. 2). Région postérieure du corps (fig. 3). Œuf (fig. 4). Larve, aspect général (fig. 5); extré­ mité antérieure montrant les structures chitineuses apicales (fig. 6 et 7). 115 13 9 8 \\ ~ ,0 3 3 = .0 0 ~ 3 :3 G D papilles paraanales et 3 pai paramédiane. Distance anu~ daux sont symétriques. Œufs (figures 4-6) : Les 1 50 fi de long pour 12-13 fi d mité antérieure de cette lan formée de 7 à 8 petites épin barre chitineuse bifide vers Hôte et localité Dans le derme de la tête Holotype et 2 paratypes femel 1 : 2. Dipeté 1 "'" 6': 2'" V =­ Dipetalonema ruanda 10 ~ '" D,/mm Dans un travail précédent nouvelle filaire chez les bovir filaire est très répandue chez le tissu cellulaire lâche ente dermiques. Dans le derme de ces mê filaires adultes mâles et feme ment de D. ruandae mais s'en tères. Nous n'avions pas jugé du derme dans une espèce di Une réévaluation de ces di données actuelles sur la systE actuellement à décrire ces sp­ talonema dermicola sp. n. D. dermicola se distingue d. Femelle: Figures 8-13. Torqualella bovis sp. n. Mâle : vue ventrale des régions antérieure (fig. 8) et postérieure (fig. 9). Vue latérale de l'extrémité postérieure (fig. 10). Extrémités apicales des spicules gauche (fig. 11) et droit (fig. 12). Femelle : extrémité antérieure en vue apicale (fig. 13). Mâle (figures 9-12) : corps long de 5,400 mm, large au maximum de 80 fi (paratype 5,200 mm x 70 fi). Distance de l'extrémité antérieure: à la papille cervicale 97 fi. à l'anneau nerveux 115 fi, au pore excréteur 138 fi. Distance du cloaque à l'extrémité postérieure 86-95 p,. Longueur du vestibule buccal 61 p" de l'œsophage antérieur 185 p" de l'œsophage postérieur 1.000 à 1.200 p,. Les ailerons cervicaux latéraux commencent à 75 p, de l'extrémité antérieure et se terminent à 2,800 mm de celle-ci. Distance testicule à extré­ mité antérieure 2,900 mm. Le spicule droit est long de 97 p" le spicule gau­ che de 225 IL. Un gubernaculum n'a pas été observé. Papilles anales: à gauche il y a 9 papilles et à droite 10 papilles préanales; il y a une paire de 116 1. La partie antérieure du cor~ des organes de la région c. 2. Les 3 dilatations fusiformes dae sont absentes ou indisti 3. L'extrémité céphalique est 1= 4. La queue est plus courte et 5. L'œsophage se termine loin D. ruandae il se termine en é 6. L'ovéjecteur est plus long. 7. Les microfilaires présentes. et plus larges. Elles mesure largeur chez la nouvelle esp. dae). Les vers femelles adlJ! espèces. ) u J papilles paraanales et 3 paires de papilles postanales dont une très petite paramédiane. Distance anus à papille antérieure 170 iL. Les ailerons cau­ daux sont symétriques. Œufs (figures 4-6) : Les utérus sont bourrés d'œufs très allongés (40 à 50 iL de long pour 12-13 iL de large) contenant une larve enroulée. L'extré­ mité antérieure de cette larve présente d'un côté une garniture chitineuse formée de 7 à 8 petites épines en forme de rateau et du côté opposé une barre chitineuse bifide vers l'arrière. Hôte et localité Dans le derme de la tête chez 3 vaches à Butare, Rwanda (1954-1955). Holotype et 2 paratypes femelles, 2 paratypes mâles. ) 2. Dipetalonema dermicola sp. n. Dipetalonema ruandae Fain et Herin, 1955: 540 (in part.) 10 ~ Dans un travail précédent (Fain et Herin, 1955) nous avons décrit une nouvelle filaire chez les bovins au Rwanda: Dipetalonema ruandae. Cette filaire est très répandue chez ces animaux. Les adultes sont localisés dans le tissu cellulaire lâche entourant l'œsophage, et les microfilaires sont dermiques. Dans le derme de ces mêmes bovins nous avions découvert plusieurs filaires adultes mâles et femelles qui étaient très proches morphologique­ ment de D. ruandae mais s'en distinguaient cependant par plusieurs carac­ tères. Nous n'avions pas jugé utile à l'époque de séparer ces spécimens du derme dans une espèce distincte. Une réévaluation de ces différences morphologiques et la lumière des données actuelles sur la systématique de ce groupe de vers nous incite actuellement à décrire ces spécimens comme une espèce nouvelle Dipe­ talonema dermicola sp. n. D. dermicola se distingue de D. ruandae par les caractères suivants: L-­ D,/mm s antérieure (fig. 8) et postérieure (fig. 9). Extrémités apicales des spicules gauche rieure en vue apicale (fig. 13). ::J mm, large au maximum de 80 iL extrémité antérieure: à la papille lU pore excréteur 138 iL· Distance iL. Longueur du vestibule buccal de l'œsophage postérieur 1.000 :::ommencent à 75 iL de l'extrémité :elle-ci. Distance testicule à extré­ : est long de 97 iL, le spicule gau­ été observé. Papilles anales: à Illes préanales; il y a une paire de Femelle: 1. La partie antérieure du corps est plus courte et il y a un déplacement des organes de la région cervicale vers l'avant. 2. Les 3 dilatations fusiformes existant en arrière de la vulve chez D. ruan­ dae sont absentes ou indistinctes chez cette nouvelle espèce. 3. L'extrémité céphalique est plus large. 4. La queue est plus courte et plus large. 5. L'œsophage se termine loin en arrière de l'ovéjecteur, alors que chez D. ruandae il se termine en avant de l'ovéjecteur. 6. L'ovéjecteur est plus long. 7. Les microfilaires présentes dans le vagin sont nettement plus longues et plus larges. Elles mesurent 205 à 220 iL en longueur et 8 à 9 iL en largeur chez la nouvelle espèce pour 170 à 195 iL sur 6 iL chez D. ruan­ dae). Les vers femelles adultes ont la même longueur chez les deux espèces. 117 8. L'ovaire est beaucoup plus rapproché de l'extrémité postérieure du corps (110 à 175 iL, pour 400 à 575 iL chez D. ruandae). Mâle: 1. Extrémité antérieure plus courte et nettement dilatée. 2. La queue n'est pas modifiée mais les spicules sont nettement plus longs et plus larges. Une description détaillée et des figures de la femelle et du mâle de cette nouvelle espèce ont été données dans notre travail antérieur à la rubrique « Spécimens du derme » (Fain et Herin, 1955: Note A: pages 543 à 546, tableau l, planches IV (figure 9) et VII (figures 20 et 21) et note B : p. 576, figures 8 à 11). L'holotype femelle est le spécimen du derme nO 1. Il mesure 28 mm de· long pour une largeur maximum de 100 iL. Diamètre céphalique dorso­ ventral 63 iL. Longueur de l'œsophage 880 iL. Queue longue de 134 iL. Ovéjec­ teur long de 105 iL. Distance de l'extrémité antérieure: à l'anneau nerveux 150 iL, au pore excréteur 180 iL, à la vulve 52 iL. Nos spécimens mâles sont incomplets. Le diamètre de l'extrémité cépha­ lique est de 56 iL. Longueur de "œsophage 585 iL. Queue longue de 158 iL. Spicule gauche long de 307 iL, spicule droit long de 87 iL. Hôte et localité Les 8 femelles, dont 2 complètes, et les 3 spécimens mâles incomplets ont été récoltés dans le derme de plusieurs bovins de Butare, Rwanda. Summary new specles. Intradermal parasitism by nematodes in Rwandese caUle. Description of two The author describes two new species of nematodes living in both adult and larval stages in the skin of cattle in Rwanda. One is a spirurid, Torquatella bovis sp. n., the other a filaria Dipetafonema dermicofa sp. n. He draws attention to this particular niche, which is poorly known at present and points out the need for a systematic study of these parasites in mammals. Samenvatting - Intradermaal parasitisme door nematoden bij Rwandees rundsvee. Beschrlj­ vlng van twee nieuwe species. De auteur beschrijft twee nieuwe species nematoden die zowel in het volwassen ais in het larvaire stadium voorkomen in de huid van runderen in Rwanda. Eén is een spiruridae, Tor­ quatella bovls sp. n., de andere een filaria Dipetalonema dermicofa sp. n. Hij vestigt de aan­ dacht op deze nog weinig bekende biotoop en onderlijnt het belang van een systematische studie van deze parasieten bij de zoogdieren. A. Fain: Département de Zoologie médicale, Institut de Médecine Tropicale Prince Léopold, Nationalestraat 155, B-20oo Antwerpen. Belgique. Reçu pour publication le 22 novembre 1976. REFERENCES Bain, O. & Schulz-Key, H. (1974) : Une filaire intradermique chez Je Cerf européen: Cutifilaria wenki n. gen., n. sp. (Onchocercinae) Tropenmed. u. Parasit. 25 (4) 450-453. Chabaud, A. (1965): Ordre des Spi ru rida. Traité de Zoologie de Grassé. Tome IV (3), 1092-1093. 118 Fain, A. & Herin, V. (1955) : Filar;o~ que. A. Notes sur Parafllaria bOl belge Méd. trop., 35 (5), 535-554. Fain, A., Herin, V. & Thienpont, D. (' parasitologique. B. Filaires des g sanguines. Ann. Soc. belge Méd. Herin, V., Thienpont, D. & Fain A. 1 clinique. Ann. Soc. belge Méd. tr< ~xtrémité postérieure du corps "dae). lent dilatée. Jles sont nettement plus longs Fain, A. & Herin, V. (1955) : Filarioses des bovidés au Ruanda-Urundi. III. Etude parasitologi­ que. A. Notes sur Parafllaria bovicola et description de deux filaires nouvelles. Ann. Soc. belge Méd. trop., 35 (5), 535-554. Fain, A., Herin, V. & Thienpont, D. (1955) : Filarioses des bovidés au Ruanda-Urundi. III. Etude parasitologique. B. Filaires des genres Setaria et Onchocerca et microfilaires dermiques et sanguines. Ann. Soc. belge Méd. trop., 35 (5), 555-582. Herin, V., Thienpont, D. & Fain, A. (1955) : Filarioses des bovidés au Ruanda-Urundi. 1. Etude clinique. Ann. Soc. belge Méd. trop., 35 (5), 505-522. la femelle et du mâle de cette travail antérieur à la rubrique :5 : Note A: pages 543 à 546, s 20 et 21) et note B : p. 576, -me nO 1. " mesure 28 mm de Diamètre céphalique dorso­ -ueue longue de 134 J.L. Ovéjec­ ntérieure : à l'anneau nerveux i2 J.L. diamètre de l'extrémité cépha­ i85 ft. Queue longue de 158 J.L. long de 87 J.L. 3 spécimens mâles incomplets )ovins de Butare, Rwanda. Rwandese caUle. Description 01 two living in both adult and larval stages Torquatella bovis sp. n., the other a on to this particular niche, which is 5ystematic study of these parasites in oden bij Rwandees rundsvee. Beschrij­ die zowel in het volwassen ais in het Rwanda. Eén is een spiruridae, Tor­ 'a dermicola sp. n. Hij vestigt de aan­ jnt het belang van een systematische 1 ~nt de Zoologie médicale, Institut de Prince Léopold, Nationalestraat 155, 3elgique. on le 22 novembre 1976. Ique chez le Ceri européen: Cutifilaria u. Parasit. 25 (4) 450-453. l Zoologie de Grassé. Tome IV (3). 119