56 Vue par l`avant, elle est à peu près symétrique par rapport au

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BULLETIN BE LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES NATURELLES DU MAROC
Vue par l'avant, elle est à peu près symétrique par rapport au plan
sagittal, mais la plus grande largeur se trouve nettement au-dessous de
la région médiane. La coquille est un peu plus haute que large. La hauteur
est donc toujours supérieure à la moitié de la longueur (généralement 4/7).
Sur la coquille vue de côté, la plus grande hauteur est située sensible-
ment dans la région médiane. Les deux extrémités sont à peu près égale-
ment arrondies. La marge dorsale est plus arquée et l'angle médian est
mieux accusé chez les individus de grande taille que chez les petits indi-
vidus.
Sur la valve gauche, la lamelle hyaline ne déborde la lame externe
que dans la région antérieure. Dans la région postérieure, elle est sensi-
blement dans le prolongement de la lame externe, de sorte que sur la
valve mise à plat, elle n'est pas visible dans cette région.
La valve droite (fig. 7, A) est un peu plus basse que la gauche. Elle
porte une soixantaine de tubercules à peu près également répartis entre
la région antérieure et la région postérieure. Chez les exemplaires les
plus grands, j'en ai compté jusqu'à 71 (33 dans la région antérieure,
38 dans la région postérieure). Ces tubercules sont bien plus petits que
chez le type, mais bien plus saillants et plus visibles. Us débordent nette-
ment la marge externe dans la région ventrale (en avant et en arrière
de la région médiane). Dans la région antérieure, et encore plus dans la
région postérieure, ils sont par contre nettement en retrait de la marge
externe. La lamelle hyaline déborde nettement la marge externe dans la
région antérieure. Elle n'atteint pas la marge externe dans la région
postérieure.
La surface des valves est lisse, parsemée de pores sétifères dont bien
peu portent encore leurs soies, qui sont grêles et courtes. Une réticulation
à petites mailles apparaît nettement dans la plupart des cas (fig. 6, F).
Les soies natatrices de l'antenne fl dépassent l'extrémité des griffes
subterminales du tiers environ de la longueur de ces griffes. Elles portent
des barbules, mais si peu nombreuses et si fines que certaines de ces soies
apparaissent glabres d'un bout à l'autre, même aux forts grossissements.
Des trois griffes subterminales, la plus antérieure est d'un tiers plus courte
que les deux autres, qui sont sensiblement égales. La plus grosse griffe
terminale atteint l'extrémité des deux griffes subterminales postérieures.
Le dernier article du palpe maxillaire est environ deux fois plus long
que large et très légèrement atténué à son extrémité (fig. 7, B). Les deux
dents du 3e endite sont palmées à leur extrémité (fig. 7, C). La patte 1
possède une plaque vibratile normale, à 6 rayons. La patte III est ter-
minée par un dispositif chéloïde du type courant chez les Cyprinotus et
porte sur le côté une plaque chitinisée ovoïde, bordée d'une frange très
serrée de très fines soies en éventail (fig. 6, G).
Les deux branches de la furca sont à peu près identiques. La longueur
de la soie antérieure est comprise deux fois et demie dans celle de la