La fièvre virale hémorragique : mise à jour à l’intention des cliniciens - 2
Pour obtenir des renseignements additionnels, veuillez consulter le document intitulé La fièvre chez le
voyageur de retour au pays ─ Lignes directrices pour l’évaluation initiale, RMTC, ACS-3, juillet 2011, à l’adresse :
http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/ccdr-rmtc/11vol37/acs-3/index-fra.php, et le document intitulé Maladie
à virus Ebola : informations générales et résumé de la situation en Afrique de l'Ouest, OMS, avril 2014, à
l’adresse : http://www.who.int/csr/don/2014_04_ebola/fr/.
Aspects cliniques de la fièvre virale hémorragique (FVH)
Les premiers symptômes ne sont pas spécifiques. Mentionnons notamment fièvre soudaine, myalgie, maux
de tête, pharyngite, diarrhée et douleurs à la poitrine.
Les signes ultérieurs sont davantage propres à la fièvre virale hémorragique – conjonctivite, pétéchies,
érythème morbilliforme – et peuvent même entraîner un choc hémorragique.
En cas de fièvre importante et mortelle, la diathèse hémorragique peut s’accompagner de lésions
hépatiques, d’insuffisance rénale, d’atteinte du système nerveux central et d’un choc terminal avec
défaillance polyviscérale.
Épreuves diagnostiques de laboratoire ─ patients soupçonnés d’avoir une
fièvre virale hémorragique
En présence d’un cas éventuel de fièvre virale hémorragique, il faut communiquer avec le centre de service
à la clientèle des laboratoires de Santé publique Ontario (SPO), (416 235-6556 ou 1 877-543-8931). On vous
donnera des directives sur le prélèvement, la manutention et le transport des échantillons et sur les
mesures à prendre pour faciliter la réalisation des épreuves diagnostiques de laboratoire. Après les heures
d’ouverture des bureaux, communiquez avec l’agent de service des laboratoires, au 416 605-3113.
Pratiques de prévention et de contrôle des infections
La transmission nosocomiale peut se faire directement (p. ex., contact ou gouttelettes) ou indirectement (p.
ex., instruments et surfaces dures), voire par aérosol.
Les patients ayant une fièvre virale hémorragique qui développent une toux dominante, qui vomissent, qui
ont la diarrhée ou qui font une hémorragie peuvent exposer d’autres personnes à des particules en
suspension dans l’air.
Par conséquent, en présence d’un patient ayant une fièvre virale hémorragique soupçonnée ou confirmée,
il faut prendre des précautions concernant les contacts et contre les gouttelettes et la transmission par voie
aérienne (p. ex., porter un respirateur N95 dont l’étanchéité et l’ajustement ont été vérifiés et un dispositif
de protection oculaire). Toutes les personnes doivent adopter ces précautions, y compris les visiteurs qui se
trouvent dans la même chambre que le patient, celles qui transportent le patient ou qui lui fournissent des
soins, et celles qui se trouvent à au moins deux mètres du patient qui n’est pas dans une chambre.
Les patients qui présentent des symptômes doivent être isolés dans une chambre individuelle à pression
négative. La porte de la chambre doit être fermée.
Source : Heymann, David L., dir., Control of Communicable Diseases Manual, 19th edition,
American Public Health Association.