B - COMPLICATIONS POST-OPERATOIRES survenant le plus
souvent au cours de l’hospitalisation
1 - ACCIDENTS THROMBOEMBOLIQUES bien qu’assez rares ils peuvent
être très graves, prévenus par :
- l’interrogatoire à la recherche d’antécédents, d’insuffisance veineuse,
- l’arrêt de la prise de contraceptifs oraux ou traitements hormonaux à
risques,
- traités par une position préopératoire adaptée, jambes surélevées, le
port de bas anti-thrombose, un lever précoce, éventuellement un
traitement anticoagulant.
2 - INFECTION ( survenue fréquemment sur hématome ou nécrose adipeuse)
nécessitant un drainage chirurgical et une antibiothérapie adaptée après
prélèvement et antibiogramme.
3 - SEROMES ET EPANCHEMENTS POST-OPERATOIRES : assez
fréquents, d’autant plus que le décollement ou la lipoaspiration associée
auront été étendus, à traiter parfois par ponction dans des conditions d’aseptie
rigoureuse.
4 - NECROSES CUTANEES essentiellement suspubiennes, parfois
ombilicales, survenant chez les patientes à terrains prédisposé (tabagisme,
diabète) à prévenir en sélectionnant les indications, en réalisant un geste
adapté, sans tension excessive sans décollement et électrocoagulation
excessifs.
5 - RETARD DE CICATRISATION : chez des patients à peau lésée,
vergeturée, à prévenir en dépistant les patients sous traitement corticoïde, en
évitant une tension excessive sur les sutures.
C - COMPLICATIONS TARDIVES
1 - CICATRICELLES secondaires à des troubles de la cicatrisation (cicatrices
hypertrophiques sus-pubiennes assez fréquentes) survenant plus fréquemment
sur des peaux épaisses, des patients jeunes :
- à traiter si possible par compression,
- ou dues à des défauts de suture ou de cicatrisation primaire ( nécrose
partielle….) accessible à une simple résection suture secondaire.
2 - LYMPHOEDEME ou poche séreuse plus ou moins indurée, sous
ombilicale à traiter par ponction parfois injection de corticoïdes in situ, plus
rarement par reprise chirurgicale.
3 - DOULEURS ET TROUBLES DE LA SENSIBILITE RESIDUELS : une
altération de la sensibilité sus-pubienne est souvent observée même si la
récupération réapparaît le plus souvent en 6 à 12 mois.