François DEBSI - Masseur-Kinésithérapeute
L’introduction
. l’hologramme
Des pratiques pouvant être identifiées comme de l’auriculothérapie remontent à des
temps anciens (les égyptiens calmaient déjà certaines douleurs par la stimulation de
points du pavillon ; un médecin portugais du XVIIe siècle rapportait le bon effet de
cautérisations de l’oreille dans les sciatiques ...).
De tels faits ne sont pas étonnants si l’on considère le corps humain comme un
hologramme polarisé (représentation fictive en trois dimensions de la réalité).
Dans un hologramme, "chaque partie contient le tout". Ce fait est particulièrement
évident au niveau des organes des sens, où la tradition a développé de multiples
approches réflexes :
Pour l’Oeil ... l’iridologie
Pour l’Oreille ... l’auriculopuncture
Pour le Nez ... la naso-sympathicothérapie
Pour la Bouche ... la somatotopie gengivo-dentaire
Pour le Tact ... la chiromancie, mais aussi la réflexothérapie podale (mais aussi de
la main).
. la somatotopie auriculaire
La représentation de la surface cutanée sur la surface du cortex de manière
proportionnelle à la densité des récepteurs se retranscrit sur des cartes.
Cette position relative dans le système nerveux des structures correspondant à
différentes parties du corps s’appelle la somatotopie.
La somatotopie présente au niveau de l’oreille utilise le pavillon de l’oreille à des
fins thérapeutiques ; c’est l’auriculothérapie.
Cette somatotopie précise que
l’image du corps qui se retrouve sur
l’oreille externe, projette la
représentation d’un fœtus dont la tête
se retrouverait au bas de l’oreille
tandis que les pieds et les mains se
localisent au sommet de l’auricule.