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Elève : Nely J. Caballero Sandi Janvier 2017
Aspectes Neuropsychiques du TDAH
Travail dans le cadre du cours : Neuropsychologie M. BERODE
Orthopédagogie
I. Introduction
Le trouble d’attention avec ou sans hyperactivité TDA-H est là plus rencontrée des troubles du
comportement, il est largement étudié depuis des années c’est un trouble diagnostique
habituellement pendant l’enfance. La souffrance de l’enfant atteint de TDAH et de sa famille
est importante à considérer. Les médicaments et les traitements sont prises en charge pour
les assurances, malgré la controverse pour la médication.
Les hypothèses étiologiques de l’hyperactivité en évolue ; des causes cérébrale à une cause
neurocognitive donc les principales affectes sont les lobe frontal, pariétal, les angulaire dorsal
le stratum.
La neuropsychologie permet faire une meilleur diagnostique et diriger l’enfant TDAH vers un
traitement plus efficient. Les neuropsychologues peuvent donner des conseils aux parents et
aux enseignants pour une bonne intégration de l’enfant dans la société.
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II. Trouble d’Attention avec ou sans Hyperactivité. Sémiologie
Pour commencer on différentie entre le TDA et le TDAH. Le TDA est un trouble déficitaire de
l’attention sans hyperactivité. C'est-à-dire que l’enfants TDA ne parvient pas à se concentrer,
est distraite, a tendance à perdre ses affaires. Et le TDAH présente les mêmes caractéristiques
que l’enfant TDA mais a de l’hyperactivité en plus. Un enfant TDAH bouge et gigote sans cesse.
Le TDAH n’est pas forcément à un problème de comportements ou une manque des
limites, mais peut venir aussi de troubles neurologiques.
Barkley a parlé de la TDAH comme un défaut d’inhibition de l’action, donc que le système de
contrôle exécutif est affecté, postérieurement des autres études trouvent des importantes
défaut de capacité à différer la récompense et actuellement les recherches se fixent sur le
défaut de connectivité.
Selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSMV) et le C CIM 10 la
TDAH a la déficience au niveau de la coordination motrice, du repérage dans le temps, du
contrôle des émotions, de l’inhibition, de la régulation du niveau d’action, mais plus
concrètement la triade symptomatique :
A. Déficit attentionnel
B. Hyperactivité
C. Impulsivité.
A. Déficit attentionnel
Dans le cerveau d’enfant n’existe pas de troubles de la mémoire, sauf dans des complications
médicales, l’attention est un processus neurophysiologique et cognitif se retrouve deux
dimensions : l’intensité (attention soutenue, vigilance) et la sélectivité attention sélective,
attention divisée)
L’attention soutenue est la capacité à maintenir l’attention sur de longues périodes (plus de
10 minutes) es une forme particulière de réaction, par rapport à des stimuli rares.
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L’attention sélective permet de faire de tri parmi les informations disponibles, de sélectionner
les éléments pertinents et d’inhiber les autres.
L’attention divisée est un aspect de l’attention sélective. Permet le partage de l’attention
entre plusieurs sources et permet l’accomplissement simultané de plusieurs tâches.
Dans le cas de TDAH le déficit se trouve tant au niveau de l’attention sélective que de
l’attention soutenue, ce qui peut rendre les tâches scolaires particulièrement éprouvantes.
Les enfants TDAH présentent une difficulté à fixer leur attention sur un seul sujet. Ils
« vent », sont « dissipés » et « distraits »
B. Impulsivité
L’impulsivité entraine un comportement perturbateur voir dangereux pur l’enfant. Le TDAH
est vu comme un trouble de l’inhibition. Nos processus dinhibition nous aident à choisir le
comportement le plus approprié face à une situation donnée (modulation de l’activité
motrice, attentionnelle et émotionnelle).
L’impulsivité est l’incapacité d’inhiber une action immédiate, verbale ou motrice. Aussi
considéré comme une intolérance a la frustration
c. Hyperactivité
il s’agit d’une exagération marquée d’un comportement normal mais entravant le
fonctionnement global de l’enfant. L’activité motrice est inappropriée, inefficace et
désordonnée.
III. Le cerveau de l’enfant TDAH : taille et structure
Pour que l'information circule entre les neurones, nous disposons de minuscules messagers
chimiques : les neurotransmetteurs. Un déséquilibre de production de certains d'entre eux
est impliqué dans l'apparition du TDAH.
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Le TDAH est la conséquence du mauvais fonctionnement de certaines zones du cerveau. Parmi
elles, le lobe frontal, le cortex pariétal, les cingulaire dorsal antérieur, le stratum caudé et
putamen, ente autres.
Le cortex préfrontal est présent à toutes les étapes de la mémorisation (encodage,
consolidation, rappel). Son rôle est à la fois d'orienter l'attention visuelle, de créer des liens
entre les éléments mémorisés (donc apprendre) et l'inhibition des informations distrayantes
Le lobe pariétal Cette région du cerveau est notamment impliquée dans la perception de
l'espace et dans l'attention et, plus particulièrement, le cortex pariétal supérieur est impliqué
dans la voie dorsale du système visuel et dans le contrôle visuo-moteur des mouvements.
Le cortex cingulaire antérieur (CCA) est la partie frontale du cortex cingulaire, qui ressemble à
un « collier » s'enroulant autour du corps calleux dont les fibres relaient les signaux neuronaux
entre les hémisphères cérébraux droit et gauche. Joue un rôle dans une grande variété de
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fonctions autonomes comme la régulation de la pression artérielle et du rythme cardiaque,
les fonctions cognitives, telles que l'anticipation de récompense, la prise de décision,
l'empathie et l'émotion.
Le striatum caudé et putamen intervient dans le mouvement volontaire ou automatique, les
comportements appétitifs ou aversifs, en particulier dans la motivation alimentaire ou
sexuelle.
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