Formulaire d’inscription Journée d’étude L’islam au Québec : de l’exclusion à l’enracinement Samedi 10 octobre 2015, de 9 h à 16 h Nom : ___________________________________________________________________________ Adresse : _________________________________________________________________________ Ville______________________________ Province________________ Code Postal______________ Tél. :____________________________ Courriel__________________________________________ Choix d’atelier Veuillez choisir par ordre de préférence deux ateliers par les chiffres 1, 2. Si votre premier choix est complet, vous serez inscrit au second. Voir descriptif des ateliers dans la page suivante _____ Féministes et musulmanes : une antinomie ? _____ Ordre géopolitique et regard néo-oriental _____ Pratiques créatives pour contrer la précarité et l’exclusion _____ Austérité néolibérale et racisme _____ Radicalisation et contrôle social Paiement (Comprend l’inscription et le dîner) ______ Régulier : 25 $ ______ Étudiant / Personne à faible revenu : 10 $ a) Par carte de crédit J’autorise le Centre justice et foi à prélever le montant de : ______$ sur ma carte _____ VISA /_______Mastercard. Numéro :_________________________________________ Date d’expiration (mois/année) ____/________Signature (obligatoire)_______________________ b) Par chèque Je joins un chèque au montant de : _______________ libellé au nom du Centre justice et foi À retourner avant le vendredi 2 octobre 2015 à : Centre justice et foi Journée d’étude L’islam au Québec 25, rue Jarry Ouest Montréal, QC H2P 1S6 Description des ateliers de l’après-midi 1. Féministes et musulmanes : une antinomie ? Personne-ressource : Leïla Bdeir Comment des femmes croyantes québécoises de confession musulmane parviennent-elles à puiser dans leur tradition pour interroger les lectures qui contribuent à instaurer au sein de l’islam des mesures sexistes et de domination? Cet atelier visera à montrer que le féminisme islamique ne se limite pas simplement à de l’activisme académique, soit un activisme textuel (relevant de la théorie), mais s’engage aussi sur le terrain de l’action collective. On constate ainsi le développement d’alliances transnationales entre les divers mouvements féministes (islamiques, postcoloniaux, décoloniaux) dépassant les frontières du Moyen-Orient et du Maghreb pour inclure les féministes originaires des pays d’Asie, d’Afrique et du monde occidental. Il s’agira de faire connaitre ce courant de pensée et sa traduction dans le paysage intellectuel et social québécois. 2. Ordre géopolitique et regard néo-oriental Personne-ressource : Sid Ahmed Soussi Quels sont les facteurs sociopolitiques, idéologiques, économiques et géopolitiques, tant au niveau national qu’international, qui créent les conditions favorables au succès et à la légitimation de discours islamophobes et hostiles à l’islam ? Cet atelier visera à repérer les ressorts sur lesquels s’articule cette forme de néo-orientalisme dans le paysage médiatique et politique québécois. Il visera ainsi à nous outiller pour décoder la couverture médiatique d’enjeux géopolitiques souvent présentés de façon binaire, partielle et trop souvent partiale. 3. Pratiques créatives pour contrer la précarité et l’exclusion Personne-ressource : Bochra Manaï Au-delà des enjeux autour des notions d’intégration et d’appartenance, il est important de comprendre les interactions sociales et le vécu des personnes musulmanes en portant le regard sur deux dimensions de leur vie quotidienne : le monde du travail et celui de la ville. Le regard ne porte donc plus seulement sur les processus d’adaptation des immigrants mais bien sur les transformations dont ils sont partie prenante. Cette question des transformations ne cherche pas à éluder les nombreux obstacles structurels et les discriminations sur lesquels butent beaucoup d’entre eux, mais tente plutôt de rendre compte des pratiques des immigrants pour surmonter les obstacles. Cela vise aussi à rendre compte des pratiques de solidarité et de l’inventivité dont font preuve les personnes pour notamment pallier à la précarité et l’exclusion. Il s’agira de réfléchir ces enjeux en mettant l’emphase sur les pratiques de solidarité et l’implication citoyenne induites. 4. Austérité néolibérale et racisme Personne-ressource : Nesrine Bessaïh Ces derniers mois, des coupures considérables dans plusieurs services sociaux – santé, aide au logement, aide à l'emploi, assistance sociale, éducation, etc. - ont été annoncées au Québec. Ces attaques contre les gains obtenus grâce aux luttes sociales menées de longue haleine ont donné lieu à d'inspirantes mobilisations à l’échelle provinciale. Ces mesures d’austérité s’ajoutent aux différents obstacles sur lesquels butent des personnes musulmanes ou celles perçues comme telles. Celles-ci sont déjà trop souvent confrontées à des formes d’exclusion du fait de la racisation qui prévaut à leur égard. Cet atelier visera à identifier les conséquences spécifiques de l’austérité sur les populations identifiées comme musulmanes, ainsi qu'à mettre en lumière le fait que la lutte contre l'austérité ne peut pas se permettre de faire abstraction d'une lutte au racisme et d’œuvrer en faveur de la construction d'une citoyenneté commune et égalitaire à parfaire et à consolider. 5. Radicalisation et contrôle social Personne-ressource : Siegfried L. Mathelet La dite lutte à la radicalisation vise essentiellement le terrorisme musulman, en prétendant prédire l’acte avant qu’il ne soit commis, et ce par l’identification des « opinions religieuses » et les « réseaux » où celles-ci circulent. Outre le fait que cette orientation se nourrit d’une islamophobie systémique, en évacuant toute analyse des raisons géopolitiques qui alimentent ces réseaux, il y a lieu de se demander : Comment cela porte-t-il atteinte aux droits fondamentaux des populations de confession musulmane qui dans une écrasante majorité n’ont rien à voir avec les réseaux terroristes et en sont les premières victimes partout dans le monde ? Jusqu’à quel point ce discours de lutte à la radicalisation ne répond-il pas à une volonté plus large, celle de criminaliser toute opinion politique dissidente ? Quelles seraient les alternatives de lutte au terrorisme soi-disant musulman qui n’impliqueraient, ni l’atteinte des droits fondamentaux, ni la criminalisation de la dissidence politique, tout en questionnant les politiques des États occidentaux dominants ?