Sommaire
ƒPIDƒMIE p. 1 - 2
- MŽningites ˆ mŽningocoques
Le point sur lÕŽpidŽmiologie actuelle et les formes de prophylaxie.
VACCINATIONS p. 3 - 4
- Les complications aigu‘s
DŽterminants, prŽcautions et traitement.
VACCINS p. 5
- NouveautŽs
Liste des nouveaux vaccins disponibles.
OUTIL p. 6
- La carte de vaccination
Quelques rŽflexions sur les avantages et les caractŽristiques dÕune
ÇbonneÈ carte de vaccination.
TUBERCULOSE p. 7 - 8
- Un nouveau vaccin
Le point sur le vaccin BCG actuel et le dŽveloppement dÕalternatives.
QUESTIONS/RƒPONSES p. 8
- RRO : durŽe de la protection
- HŽpatite B : vaccination par cohortes
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Janv. 98
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BELGIQUE
P.P.
1/2217
Bureau de dépôt
Bruxelles X
Autorisation de fermeture : 1/2217 - IMPRIMƒ
É
pidémie
On parle dÕune ŽpidŽmie de mŽningites en Belgique.
QuÕen est-il et quelles sont les possibilitŽs de prŽvention?
En 1997, la presse, tant Žcrite quÕaudiovisuelle, a fait Žtat de
plusieurs cas mortels de mŽningites ˆ mŽningocoques, ce qui
a suscitŽ beaucoup dÕinquiŽtudes parmi la population.
EpidŽmiologie
De 1991 ˆ 1996, lÕincidence annuelle des infections ˆ
mŽningocoques a augmentŽ progressivement, passant de 1 ˆ
2,1 cas pour 100.000 habitants par an. LÕaccroissement des
infections ˆ mŽningocoques sÕest dÕabord produit dans la
Province dÕAnvers (1993) et sÕest Žtendu par la suite (1995)
au Brabant flamand et en Flandre occidentale. Dans la
Province dÕAnvers, durant les 9 premiers mois de 1997, ce
sont 55 cas qui ont ŽtŽ dŽclarŽs, contre 17 en 1996 (Dr. K. De
Schrijver, Inspecteur dÕHygi•ne). Actuellement, Bruxelles,
certains arrondissements de Wallonie (Nivelles, Arlon et
Tournai), ainsi que la Province de Limbourg, connaissent
Žgalement un nombre croissant de cas.
Etiologie
En Belgique, 91% des cas de mŽningites sont causŽs par des
mŽningocoques appartenant au sŽrogroupe B et 50% des sou-
ches appartiennent au sŽrotype 4:P1.4 (Institut Scientifique
de SantŽ Publique - Louis Pasteur). Aux Etats-Unis, 39 %
des souches isolŽes appartiennent au sŽrogroupe C.
Clinique
LÕincidence est la plus ŽlevŽe chez les enfants ‰gŽs de moins
de 4 ans (16,2 pour 100.000), suivis par les 5 ˆ 9 ans (5,2
pour 100.000) et enfin les 15 ˆ 19 ans (4,9 pour 100.000).
Bien quÕil nÕy ait aucun motif de panique -il nÕest pas
MƒNINGITES Ë
MƒNINGOCOQUES
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question dÕune rŽelle ŽpidŽmie-, la vigilance est nŽanmoins
de rigueur. LÕinfection ˆ mŽningocoques demeure une
affection sŽrieuse grevŽe dÕune mortalitŽ de 11 % (17 % en
cas de septicŽmie et 3 % en cas de mŽningite).
Les sŽquelles sont encore toujours tr•s importantes et tour-
nent, selon diffŽrentes Žtudes, autour de 15%. Le pronostic,
tant en termes de mortalitŽ que de sŽquelles dŽfinitives, est
en grande partie dŽterminŽ par la prŽcocitŽ du diagnostic et la
rapiditŽ dÕadministration dÕun traitement ˆ lÕaide dÕanti-
biotiques efficaces.
Prophylaxie
¥Chimioprophylaxie
En prŽsence dÕun contact familial, le risque de contamination
par un mŽningocoque est 500 ˆ 800 fois plus ŽlevŽ que dans
la population gŽnŽrale. Il est donc nŽcessaire de donner une
prophylaxie, aussi vite que possible chez les personnes en
contact avec un malade, par rifampicine (enfants) ou
ofloxacine ou ciproflaxine (adultes).
¥Vaccinations
Aux Etats-Unis, le nombre total de cas de mŽningites est
passŽ de 12.920 en 1986 ˆ 5.755 en 1995 (- 55%). LÕ‰ge
moyen auquel on contracte une mŽningite est passŽ de 15
mois en 1986, ˆ 25 ans en 1995.
Ces deux phŽnom•nes sont la consŽquence de la baisse de
94% du nombre de cas de mŽningites dues ˆ lÕHib. Ce
rŽsultat dŽmontre lÕŽnorme avantage dÕune prŽvention par
vaccination, par rapport ˆ lÕamŽlioration Žventuelle des
possibilitŽs de traitement. La m•me approche devrait se
concrŽtiser pour prŽvenir lÕinfection liŽe ˆ Neisseria
meningitidis (tout comme ˆ Streptocoque pneumoniae).
Vaccins A.C.Y.W135
Il existe un vaccin monovalent A, un monovalent C, un
bivalent A-C et un tŽtravalent A-C-Y- et W135. En Belgique,
seul le vaccin tŽtravalent (Mencevax A-C-Y- et W135) est
disponible.
Le vaccin est composŽ de fragments du polysaccharide de
capsule du mŽningocoque.
Les vaccins existants ne sont immunog•nes chez les enfants
quÕˆ partir de lÕ‰ge de 2 ans. Leur deuxi•me limite est la
durŽe courte de la protection apr•s vaccination. Cependant,
les vaccins actuels ont dŽmontrŽ leur valeur pour endiguer des
ŽpidŽmies. Des millions de doses de vaccin contre le
mŽningocoque C ont ŽtŽ administrŽes en AmŽrique du Nord
et au Canada. En 1993, au Canada (QuŽbec), De Wals P. et
ses collaborateurs ont administrŽ 1,6 millions de doses du
vaccin monovalent C ˆ une population constituŽe dÕenfants et
dÕadolescents de 6 mois ˆ 22 ans. La protection totale
atteignait 79% et Žtait meilleure chez les ÇteenagersÈ (plus de
90%) que chez les enfants de moins de 5 ans (70%). La vacci-
nation rŽduirait Žgalement la transmission du mŽningocoque
dans les groupes de populations non immunisŽs.
Il est nŽcessaire dÕaugmenter lÕefficacitŽ des vaccins actuels
VAX
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2
en les conjugant ˆ une protŽine (antig•ne dŽpendant des
cellules T) qui Žveillera la production dÕanticorps chez
lÕenfant ‰gŽ de moins de 2 ans - comme cÕest le cas avec le
vaccin Hib - . Actuellement, diffŽrentes Žtudes expŽrimen-
tales sont en cours avec des vaccins antimŽningococciques
conjuguŽs (sŽrogroupes A et C). Les premiers rŽsultats sont
prometteurs : obtention dÕanticorps protecteurs d•s lÕ‰ge de 2
ˆ 3 mois, ainsi que de hauts titres bactŽricides.
Vaccin contre le mŽningocoque de type B
Il nÕexiste pas encore de vaccin contre le mŽningocoque de
type B, qui est le plus frŽquemment rencontrŽ en Belgique.
Les polysaccharides du groupe B sont apparentŽs antigŽni-
quement aux antig•nes du cerveau humain et de groupes san-
guins, ce qui explique le faible pouvoir immunog•ne du
polysaccharide de groupe B. On tente de surmonter ce pro-
bl•me en faisant usage, comme antig•ne, des protŽines dÕen-
veloppe ou de lipo-oligo-saccharides du mŽningocoque B.
Divers vaccins contre le sŽrogroupe B ont ŽtŽ mis au point et
testŽs, mais leur efficacitŽ actuelle reste encore insuffisante.
Un vaccin cubain donne des rŽsultats contradictoires et un
vaccin norvŽgien procure seulement une protection de 57%,
insuffisante pour justifier un programme de vaccination.
Si nous voulons obtenir, dans la lutte ultŽrieure contre le
mŽningocoque, les m•mes rŽsultats quÕavec lÕHib, il est dÕur-
gence nŽcessaire de dŽvelopper un vaccin conjuguŽ efficace
contre les diffŽrents sŽrogroupes du mŽningocoque.
Prof. Dr. R. Clara
RŽfŽrences:
1. Bjune G. et al. Effect of outer membrane vesicle vaccine against
group B meningococcal disease in Norway. Lancet 1991; 338 :
1093-96.
2. De Moraes JC et al. Protective efficacy of a serogroup B
meningococcal vaccine in Sao Paulo, Brazil. Lancet 1992; 340 :
1074-1078.
3. De Wals P. et al. Impact of a mass immunization campaign
against serogroup C meningococcus in the Province of Quebec,
Canada. Bulletin World Health Organization. 1996; 74 : 407-411.
4. Granoff M., Forrest B., Rappuoli R. Meningococcal
Polysaccharide-Protein Conjugate Vaccines. Int J Infect Dis 1997;
1 : 152-157.
5. Jackson LA. et al. Should College Students Be Vaccinated
against Meningococcal Disease? A Cost-Benefit Analysis. Am J
Public Health 1995; 85 : 843-5.
6. Jennings HJ. N-Propionylated Group B Meningococcal
Polysaccharide Glycoconjugate Vaccine against Group B
Meningococcal Meningitis. Int J Infect Dis 1997; 1 : 158-164.
7. Lieberman JM et al. Safety and immunogenicity of a serogroups
A/C Neisseria meningitidis oligosaccharide-protein conjugate
vaccine in young children: a randomized controlled trial. JAMA
1996; 275 : 1499-503.
8. Plum J. Meningokokken infecties. In Vaccinaties.
J. Vandepitte, G. Wauters, E. Pellegrims (Red.) Garant. Leuven-
Apeldoorn 1995; 7 : 140-146.
9. Riordan F.A.I. et al. Mortality from group C meningococcal
disease : a case for a conjugate vaccine ? Eur J Pediatr 1994; 153 :
821-824.
10. Schuchat A. et al. Bacterial Meningitis in the United States in
1995. N Engl J Med 1997; 337 : 970-6.
11. Folia Pharmacotherapeutica. Prophylaxis van meningokokken-
meningitis. November 1997; 84-85.
12. F. Carion. N. meningitidis : Peut-on parler dÕŽpidŽmie de mŽnin-
gite ? Inst. Scient. de la SantŽ Publique - Louis Pasteur (4-12-97).
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LÕinjection dÕun vaccin prophylactique peut induire des
rŽactions locales et systŽmiques plus ou moins graves.
Parmi les rŽactions systŽmiques sŽv•res, on peut inclure:
le bronchospasme, lÕangio-Ïd•me, lÕurticaire gŽnŽ-
ralisŽe, lÕhypotension et le choc anaphylactique. Le
risque de survenue de cette derni•re complication est
cependant tr•s rŽduit et on peut affirmer que
lÕadministration dÕun vaccin prophylactique comporte
peu de risques.
LÕimmunothŽrapie ˆ lÕaide dÕallerg•nes est par contre un
traitement comportant un risque Žvident: en consŽquence, les
indications doivent en •tre tr•s strictement posŽes et les
prŽcautions ˆ prendre sont beaucoup plus importantes.
Quels sont les composants dÕun vaccin qui peuvent
provoquer une rŽaction anaphylactique ?
Les composants dÕun vaccin prophylactique qui peuvent
provoquer une rŽaction allergique ou anaphylactique sont:
lÕantig•ne lui-m•me; les protŽines ou les autres contaminants
chimiques provenant du processus de production; les
antibiotiques, agents de conservation, adjuvants ou stabi-
lisants qui sont ajoutŽs au vaccin.
Le tableau 1 donne une vue dÕensemble des substances
allergisantes les plus importantes ainsi que des vaccins les
contenant.
TABLEAU 1: composants des vaccins qui peuvent
provoquer des rŽactions allergiques et anaphylactiques
Contaminants provenant du processus de production
protŽines dÕÏuf vaccins contre la fi•vre jaune, la
grippe, la rougeole, la rubŽole, RRO
ŽlŽments de levures vaccins recombinants (S. cerevisiae)
contre lÕhŽpatite B: Engerix¨ B,
H-B-Vax II¨
Adjuvants
sels dÕaluminium tous les vaccins tŽtanos, diphtŽrie,
pertussis ou leurs combinaisons,
Engerix¨ B, H-B-Vax II¨,
Havrix¨ Junior 360, Havrix¨ 1440
Agents de conservation
phŽnol Typhim Vi¨, vaccin contre le cholŽra,
Pneumovax¨
2-phenoxyethanol Imovax¨ Polio, Infanrix¨,
Havrix¨ Junior 720, Havrix¨ 1440,
Twinrix¨
Thiomerfonate Combivax¨, Tedivax¨, Tedivax¨ pro
de sodium Adulto, Tevax¨
Thiomersal Tous les vaccins contre lÕinfluenza,
Anatoxal Te¨, Anatoxal¨ DiTe,
Anatoxal¨ DiTePer, Ditemer¨,
Triamer¨, Tetramer¨, Engerix¨ B,
Engerix¨ B Junior, H-B-Vax II¨,
H-B-Vax II¨ Junior, Pneumune¨,
Tetract-Hib¨
Antibiotique
Neomycine Vaccin Sabin contre la polio,
MMR Vax¨, Rimevax¨, Attenuvax¨,
Mumpsvax¨, Ervevax¨, Meruvax II¨,
Varilrix¨, Arilvax¨, vaccin antirabique
Polymycine Arilvax¨
Agent inactivant
FormaldŽhyde Anatoxine antitŽtanique et
antidiphtŽrique, H-B-Vax II¨,
Havrix¨ Junior 720, Havrix¨ 1440,
Influvac¨ S
Agent stabilisant
GŽlatine Vaccins contre la rougeole
Peut-on prŽvenir une rŽaction allergique grave ou un
choc anaphylactique ?
Une rŽaction anaphylactique est par dŽfinition imprŽvisible.
Elle peut tout aussi bien survenir chez des personnes sans
antŽcŽdents allergiques que chez des personnes ayant une
sensibilitŽ connue. On peut cependant prŽvenir un accident
en posant quelques questions avant toute vaccination, dans
lÕespoir de dŽtecter une personne allergique ˆ un ou plusieurs
composants dÕun vaccin. On peut ainsi sÕinformer si la
personne concernŽe est allergique aux Ïufs ou ˆ des
prŽparations dans lesquelles des Ïufs sont incorporŽs. On
peut aussi mettre en Žvidence une sensibilitŽ aux levures (C.
serevisiae) et aux antibiotiques (polymyxine, nŽomycine).
Une anamn•se positive nÕimplique pas que la personne ne
puisse pas recevoir le vaccin contenant des traces de lÕaller-
g•ne. Il est exceptionnel que lÕadministration du vaccin
dŽclenche la rŽaction redoutŽe. Une Žtude a dŽmontrŽ que
97,5% des enfants prŽsentant une allergie connue ˆ
lÕovalbumine supportent sans probl•me un vaccin RRO. Aux
Pays-Bas, on a rapportŽ 1 rŽaction anaphylactique sur 14
millions de doses de RRO administrŽes.
On ne peut assurŽment pas prendre ˆ la lŽg•re une dŽcision
de non-administration dÕun vaccin essentiel. Le risque dÕune
rŽaction allergique grave est beaucoup plus rŽduit que le
risque liŽ ˆ une non-vaccination. Une anamn•se suggestive
ou positive pour une allergie doit •tre plut™t considŽrŽe
comme une incitation ˆ pratiquer la vaccination dans les
meilleures circonstances, cÕest-ˆ-dire avec tous les
mŽdicaments dÕurgence sous la main, et m•me si possible
dans un h™pital.
On respectera Žgalement une pŽriode dÕobservation dÕau
minimum 60 minutes.
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accinations
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LES COMPLICATIONS
AIGUES
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une rŽponse prŽcoce au traitement. Environ 90% des patients
qui dŽveloppent une rŽaction anaphylactique en dehors de
lÕh™pital perdent conscience. LorsquÕune rŽaction anaphylac-
tique survient, une ambulance doit •tre immŽdiatement
appelŽe et le patient transportŽ ˆ lÕh™pital. Il faut administrer
de lÕadrŽnaline aux patients prŽsentant un bronchospasme,
une hypotension ou un Ïd•me des voies respiratoires. Chez
un adulte, on injecte en sous-cutanŽe profonde ou en
intramusculaire 0,3 ˆ 0,5 ml dÕune solution ˆ 1/1000. A un
enfant, on donne la solution en sous-cutanŽe profonde ou en
intramusculaire, et on adapte la dose en fonction de lÕ‰ge,
comme mentionnŽ dans le tableau 2.
En prŽsence dÕun choc ou dÕune dyspnŽe grave ou lorsque la
permŽabilitŽ des voies respiratoires est compromise, la voie
dÕadministration intraveineuse est prŽfŽrable. On administre-
ra alors 3 ˆ 5 ml dÕune solution ˆ 1/10.000 (dilution avec du
sŽrum physiologique) en intraveineuse lente. En Belgique,
lÕadrŽnaline (ŽpinŽphrine) est disponible en ampoule de 1 ml
dosŽe ˆ 1 mg/ml (1/1000). Pour un usage intraveineux, une
ampoule doit donc •tre diluŽe 10 fois avant injection. La
rapiditŽ dÕadministration est de prŽfŽrence dŽterminŽe en
fonction de lÕeffet sur la tension artŽrielle.
Il va de soi que face ˆ une rŽaction anaphylactique grave, une
voie intraveineuse doit •tre placŽe aussi vite que possible, de
telle sorte que lÕon dispose dÕun acc•s direct au syst•me
circulatoire. Les patients doivent rester en observation ˆ
lÕh™pital durant au moins 24 heures, et jusquÕˆ ce que leur
Žtat soit stabilisŽ. Une dŽgradation tardive de la situation peut
en tout cas toujours survenir.
Prof. Dr. G. Leroux-Roels
TABLEAU 2: mesures ˆ prendre en cas
de choc anaphylactique
Adultes
¥ Injectez dans le bras 0,3 ˆ 0,5 ml dÕadrŽnaline ˆ 1/1.000 de
mani•re sous-cutanŽe ou par voie IM.
¥ Si nŽcessaire, rŽpŽtez cette dose dÕadrŽnaline toutes les 5 ˆ 10
minutes, jusquÕˆ 3 fois. Une petite dose rŽpŽtitive dÕadrŽnaline
est plus efficace et moins dangereuse quÕune grande dose en une
seule fois.
¥ Injectez aussi 0,1 ml dÕadrŽnaline ˆ 1/1.000 au site dÕinjection
pour diminuer lÕabsorption de lÕallerg•ne.
Enfants
Chez les enfants, les doses dÕadrŽnaline sont adaptŽes:
¥ moins de 2 ans: 0,05 ˆ 0,1 ml dÕadrŽnaline ˆ 1/1.000
¥ entre 2 et 6 ans : 0,15 ˆ 0,2 ml dÕadrŽnaline ˆ 1/1.000
¥ entre 6 et 12 ans : 0,2 ml dÕadrŽnaline ˆ 1/1.000
AdaptŽ dÕapr•s Vaccinations - Questions et rŽponses. Garant Žd.
Un test cutanŽ est-il utile ?
La valeur dÕun test cutanŽ, pour dŽtecter des rŽactions dÕhy-
persensibilitŽ ˆ un vaccin, est limitŽe. Chez les personnes
ayant un antŽcŽdent suggestif dÕune rŽaction anaphylactique ˆ
un vaccin ou ˆ un de ses composants (p.e. hypersensibilitŽ
aux protŽines de lÕÏuf), le test cutanŽ est tr•s souvent nŽgatif.
DiffŽrentes Žtudes ont montrŽ que lÕon peut donner sans
probl•mes, aux personnes ayant une rŽaction positive, une
dose compl•te du vaccin concernŽ. En outre, le test cutanŽ
nÕest pas lui-m•me sans danger et lÕinjection intradermique
dÕune dose test peut suffire pour dŽclencher la rŽaction
redoutŽe.
Quelles prŽcautions doit-on toujours prendre lors de
lÕadministration dÕun vaccin ?
Chaque personne qui administre un vaccin doit pouvoir
pratiquer les techniques de rŽanimation et avoir ˆ portŽe de
main toutes les ressources nŽcessaires.
Ces moyens doivent au moins consister en:
- 2 ampoules dÕadrŽnaline ˆ 1 mg/ml (=1/1000)
- 2 seringues en conditionnement stŽrile de 1 ml, graduŽes au
1/100
- des aiguilles dÕinjection stŽriles adaptŽes 25G-5/8ÕÕ.
LÕadrŽnaline peut •tre conservŽe pendant 2 ans ˆ une
tempŽrature comprise entre 15 et 25¡. Il nÕest pas acceptable
dÕexposer le produit pendant des heures ˆ des tempŽratures
plus ŽlevŽes, par exemple en le laissant dans la voiture
pendant les mois dÕŽtŽ.
Le solutŽ est inutilisable lorsque la date de pŽremption est
dŽpassŽe ou lorsque sa coloration vire au brun-rose, ceci
m•me si la date de pŽremption nÕest pas dŽpassŽe.
Apr•s chaque administration dÕun vaccin, aussi bien lors
dÕun rappel que dÕune primovaccination, la personne
vaccinŽe doit rester sous surveillance pendant au moins 60
minutes. Cette mesure est Žgalement valable pour les
individus sans antŽcŽdents de rŽactions allergiques. Ce laps
de temps peut •tre passŽ dans la salle dÕattente, Žventuel-
lement en ce qui concerne les enfants sous la surveillance de
la m•re ou dÕune personne accompagnante.
Traitement des rŽactions allergiques graves
Lorsque nous sommes confrontŽs ˆ un Ïd•me lentement
progressif ou ˆ des sympt™mes allergiques qui se limitent ˆ la
peau, un traitement ˆ base dÕantihistaminiques par voie orale
ou parentŽrale, si nŽcessaire complŽtŽ par des cortico•des,
peut suffire. Le seul antihistaminique disponible en Belgique
pour un usage parentŽral (intramusculaire) est la promŽ-
thazine (PhŽnergan). Cet antihistaminique est alpha-lytique
et peut entra”ner une baisse de tension.
LÕanaphylaxie aigu‘ est caractŽrisŽe par un dŽbut brutal et
imprŽvisible, une Žvolution rapide et habituellement aussi
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accins
NOUVEAUTƒS
AVAXIMR*
(Pasteur MŽrieux MSD)
Vaccin contre lÕhŽpatite A - ˆ
partir de 16 ans
HAVRIX 720 Juniorª
(SmithKline Beecham
Pharma). Vaccin contre
lÕhŽpatite A - de 0 ˆ 15 ans
TWINRIX ADULTEª
(SmithKline Beecham
Pharma)
Vaccin combinŽ hŽpatite A et
hŽpatite B
TWINRIX pŽdiatrieª
(SmithKline Beecham
Pharma). Vaccin combinŽ
hŽpatite A et hŽpatite B - de 0
ˆ 15 ans
FSME - Immunª(Immuno)
Vaccin contre lÕencŽphalite ˆ
tiques dÕEurope Centrale
HIBERIXª(SmithKline
Beecham Pharma)
Vaccin conjuguŽ contre
lÕHaemophilus influenzae de
type b
TETRACOQ¨(Pasteur
MŽrieux MSD)
Vaccin contre la diphtŽrie, le
tŽtanos, la coqueluche
(cellules enti•res) et la
poliomyŽlite
TRITANRIX-HEP Bª
(SmithKline Beecham
Pharma)
Vaccin contre la diphtŽrie, le
tŽtanos, la coqueluche
(cellules enti•res) et
lÕhŽpatite B
Composant actif
Virus inactivŽ de
lÕhŽpatite A, 160 unitŽs
dÕantig•ne
Virus inactivŽ de
lÕhŽpatite A, 720 unitŽs
Elisa
Par dose : hŽpatite A (720
unitŽs Elisa) et hŽpatite B
(20 µg)
Par dose : hŽpatite A (360
unitŽs Elisa) et hŽpatite B
(10 µg)
Voir Vax Info n¡18
p. 4 - 5
LyophilisŽ
Par dose : au moins 30
U.I. dÕanatoxine diphtŽri-
que purifiŽe, au moins 60
U.I. dÕanatoxine tŽtanique
purifiŽe, au moins 4 U.I.
de suspension de
Bordetella pertussis et une
dose vaccinale de chacun
des virus polio, de type 1,
de type 2 et de type 3.
Par dose : 30 U.I.
dÕanatoxine diphtŽrique
purifiŽe, 40 U.I. dÕanato-
xine tŽtanique purifiŽe,
4 U.I. de suspension de
Bordetella pertussis
+ HŽpatite B (10 µg)
Volume
ˆ
injecter
0,5 ml
0,5 ml
1 ml
0,5ml
0,5ml
0,5 ml
0,5 ml
SchŽma de vaccination
LÕimmunisation primaire est acquise
avec une seule injection. Afin dÕobtenir
une protection ˆ long terme, un rappel
devrait •tre administrŽ 6 mois plus tard
LÕimmunisation primaire est acquise
avec une seule injection. Afin dÕobtenir
une protection ˆ long terme, un rappel
devrait •tre administrŽ apr•s 6 ˆ 12 mois
Primovaccination : selon le schŽma 0, 1
et 6 mois
Primovaccination : selon le schŽma 0, 1
et 6 mois
Primovaccination : selon le schŽma 0, 1
et 12
Rappel : apr•s 3 ans si indiquŽ
Primovaccination : ˆ lÕ‰ge de 3, 4 et 5
mois
Rappel : vers lÕ‰ge de 13-14 mois
Peut •tre mis en solution avec le
Tritanrix-Hep B 0,5 ml
Primovaccination : ˆ lÕ‰ge de 3, 4 et 5
mois
Rappel : vers lÕ‰ge de 13-14 mois
Peut •tre mŽlangŽ au vaccin lyophilisŽ
Act-Hib¨
Primovaccination : ˆ lÕ‰ge de 3, 4 et 5
mois
Peut •tre utilisŽ comme diluant pour
lÕHiberixª
Prix
public
Pas encore
disponible
1163 F
1617 F
1089 F
895 F
764 F
215 F
624 F
Rembour-
sement
non
non
non
non
non
demandŽ
en catŽgorie
B (75%)
en catŽgorie
B (75%)
(actuelle-
ment, lÕobli-
gation lŽga-
le prŽvoit
lÕadminis-
tration du
vaccin polio
oral!)
demandŽ
en catŽgorie
B (75%)
HŽpatite A
HŽpatite A + B
EncŽphalite ˆ tiques
DTP + PoliomyŽlite
DTP + HŽpatite B
Haemophilus influenzae de type b
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