Projet ANR ASURET Revue de l`existant (tâche 1) - Infoterre

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Projet ANR ASURET
Revue de l’existant (tâche 1)
Rapport final
BRGM/RP-58935-FR
août 2010
Projet ANR ASURET
Revue de l’existant (Tâche 1)
Rapport final
BRGM/RP-58935-FR
août 2010
Étude réalisée dans le cadre de l’appel à projet « ECOTECH »
2009 de l’ANR avec le soutien de la ville d’Orléans
et du Conseil général des Bouches-du-Rhône
Sous la coordination de L. Rouvreau
Auteurs
P. MICHEL, S. VAXELAIRE, J. VILLENEUVE (BRGM)
E. JAYR (CSTB)
E. VERNUS (INSAVALOR POLDEN)
N. BUCLET, V. RENAULT (UTT CREIDD)
A. DE CAZENOVE, H. VEDRINE (13 DEVELOPPEMENT)
Vérificateur :
Nom : Gaël BELLENFANT
Date : 29/08/2010
Signature :
Approbateur :
Nom : Hervé GABORIAU
Date :
Signature :
En l’absence de signature, notamment pour les rapports diffusés en version numérique,
l’original signé est disponible aux Archives du BRGM.
Le système de management de la qualité du BRGM est certifié AFAQ ISO 9001:2008.
I
M 003 - AVRIL 05
Mots-clés : Construction, Déconstruction, Matières premières minérales, Matières premières
secondaires, Recyclage, Valorisation, Évaluation environnementale, Flux de
matières, Paradigme, Territoire.
En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :
Rouvreau L., Michel P., Vaxelaire S., Villeneuve J. (BRGM), Jayr E. (CSTB), Vernus E.
(INSAVALOR POLDEN), Buclet N., Renault V. (UTT CREIDD), De Cazenove A., Vedrine H.
(13 Développement), (2010) – Projet ANR ASURET – Revue de l’existant (Tâche 1). Rapport
final. BRGM/RP-58935-FR. 161 p., 39 ill., 2 ann.
© BRGM, 2010, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l’autorisation expresse du BRGM.
Projet ANR ASURET. Revue de l’existant (tâche 1)
BRGM/RP-58935-FR – Rapport final 3
Synthèse
Le développement de notre société repose notamment sur l’extraction, au coût
monétaire le plus bas possible de matières premières et d’énergie du sous-sol, leur
transformation et leur accumulation dans la technosphère, puis leur rejet (au moins
partiel) sous forme de déchets. La demande croissante en matériaux a toujours été
traitée par une augmentation de la production.
Une prise de conscience récente du caractère non renouvelable de certaines
ressources naturelles, les tensions observées sur le marché des matières premières et
de l’énergie, la pression réglementaire croissante impulsée par les institutions
Européennes, remettent en cause ce postulat, au travers d’une incitation forte au
développement des filières de recyclage et de valorisation. Ces filières de collecte, de
traitement et de valorisation des matériaux issus de la déconstruction peinent encore à
décoller techniquement et économiquement, malgré de nombreuses initiatives tant au
niveau européen que national.
La transition vers des territoires durables et une maîtrise de l’entropie territoriale
supposent (Roussat, 2007) une réorganisation et une diminution des flux externes (les
entrées et sorties du territoire) et des flux internes (en optimisant la réutilisation de la
matière et de l’énergie). Il s’agit de changer de paradigme en allant vers une approche
systémique du territoire, probablement plus adaptée à la définition d’un modèle de
développement cohérent.
Les solutions sont bien sûr à rechercher dans l’amélioration des systèmes techniques,
mais aussi dans une modification de l’organisation existante et une planification de ces
échanges.
C’est dans cette perspective que s’inscrit le projet ASURET (Analyse Systémique de
l’Utilisation de Ressources renouvelables de la Technosphère), qui se concentrera tout
particulièrement, dans une optique de préservation des ressources naturelles et
d’atténuation des impacts environnementaux, sur l’optimisation de l’utilisation des flux
de matières mobilisées par les activités de construction et d’aménagement au sein de
deux territoires : le projet s’appuiera d’une part sur l’étude de la politique générale mise
en place par une collectivité (Agglomération d’Orléans) et, d’autre part, un programme
de construction/réhabilitation focalisé sur un type d’équipement collectif (collège), dans
le cadre des actions menées par le Conseil Général des Bouches-du-Rhône.
Il s’agit de s’interroger sur ce que l’on cherche à préserver, l’échelle du territoire
pertinent à laquelle doivent être abordées ces questions, la méthode de mesure des
impacts à l’échelle du territoire considéré.
Le projet ASURET s’inscrit dans le cadre du programme ECOTECH « Programme
production et technologies de l’environnement » financé par l’ANR (Agence Nationale
de la Recherche.
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