les muscles - HBC Nangis
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ANATOMIE : LES MUSCLES Les muscles liés aux mouvements de l'épaule. Le grand dorsal ; Le deltoïde ; Le grand rond ; Le muscle sous épineux ; Le grand pectoral ; Le trapèze ; Le muscle grand dentelé. Les muscles liés aux mouvements du coude. Le biceps brachial ; Le long supinateur ; Le triceps brachial. Les muscles abdominaux La sangle abdominale ; grands droits et obliques. Les muscles du bassin et de la cuisse. Le psoas iliaque ; Le muscle couturier ; Le muscle tenseur du fascia lata ; Le moyen adducteur ; Le grand adducteur ; Le droit interne ; Le grand fessier ; Le moyen fessier ; Le muscle droit antérieur ; Le muscle vaste interne ; Le muscle vaste externe ; Le biceps fémoral ; Le muscle demi-tendineux ; Le muscle demi membraneux. Les muscles de la jambe Le muscle soléaire ; Les muscles jumeaux ; Le muscle jambier antérieur. Les muscles liés aux mouvements de l'épaule. LE MUSCLE GRAND DORSAL Large muscle du dos, il part des nombreux ligaments qui s'étendent entre les autres muscles du dos, sur les quatre côtes inférieurs et sur le bord supérieur de la crête iliaque. Le muscle s'insère sur une petite protubérance à l'extrémité supérieure de l'humérus. • • innervé par le nerf du grand dorsal, le muscle assure l'adduction, la rotation interne du bras et sa rétropropulsion. le muscle est aussi un auxiliaire de la respiration. LE MUSCLE DELTOIDE Il part de la clavicule et de l'omoplate pour s'insérer sur la protubérance sur la face externe de l'humérus. • • le muscle, innervé par le nerf circonflexe, assure l'abduction du bras, sa propulsion (par la partie moyenne) et sa rétropulsion (par la portion postérieure du muscle). la portion antérieure du muscle peut assurer la rotation du bras vers l'intérieur au niveau de l'épaule. LE MUSCLE GRAND ROND et SOUS EPINEUX Ils partent de la région postérieure de l'omoplate et viennent s'insérer sur une petite protubérance de l'humérus (os du bras). Sous épineux Grand rond Les muscles sont innervés par les nerfs sous-scapulaires, ils assurent l'adduction et la rotation interne du bras, l'élévation du moignon de l'épaule, et portent aussi le bras vers le thorax. LE MUSCLE GRAND PECTORAL Il part de la clavicule, du bord et de la face antérieure du sternum, de la face des cartilages des côtes (deux à six) et de l'aponévrose de la gaine du muscle grand droit de l'abdomen. Le muscle s'insère sur une protubérance de l'humérus innervé par les nerfs thoraciques (nerf du grand pectoral et grand nerf thoracique antérieur). • • le muscle assure l'adduction et la rotation interne du bras. ce muscle participe aux mouvements de la respiration. LE MUSCLE TRAPEZE Le muscle trapèze est triangulaire, il est un des plus grand muscle de l'organisme, il est composé de 3 chefs musculaires. Il prend son insertion au niveau de l'occiput (base du crâne), du cou et des vertèbres dorsales pour se terminer sur l'épine de l'omoplate et la partie externe de la clavicule. • • • le trapèze soulève le moignon de l'épaule (attire l'omoplate en dedans : adduction) il fait tourner la tête il assure l'extension du cou en arrière LE MUSCLE GRAND DENTELE Il s'étend depuis les neuf premières côtes jusqu'aux omoplates, innervé par le nerf du muscle grand dentelé. • le muscle, en se contractant, élève et écarte les omoplates vers l'extérieur, il aide aux mouvements respiratoires. Les muscles liés aux mouvements du coude. LE MUSCLE BICEPS BRACHIAL Il part de l'omoplate par deux chefs séparés, le plus court se détache de l'apophyse coracoïde, le plus long part de la protubérance au-dessus de la cavité glénoïde (cavité entre l'omoplate et le point où celle-ci s'articule avec l'humérus) et d'un cartilage fibreux fixé sur le bord de la cavité glénoïde. Le muscle s'insère dans la tubérosité bicipitale sur la tête du radius et dans le fascia de l'avant-bras. • innervé par des branches du nerf musculo-cutané, ce muscle joue plusieurs rôles : flexion de l'avant-bras et rotation de la paume de la main (supination). Le muscle peut-être testé en fléchissant le bras à l'articulation du coude et en lui opposant une force. LE MUSCLE LONG SUPINATEUR Ce muscle s'insère du bord externe de l’humérus (os du bras), descends le long de l’avant-bras et se termine sur l’apophyse styloïde du radius (os de l’avant-bras). Son levier est long mais son angle de traction est petit. Lors de la flexion de l’avant-bras sur le bras, il aurait donc un avantage mécanique sur le biceps. • il assure la flexion du coude à partir d'une pronation ou d'une supination. LE MUSCLE TRICEPS BRACHIAL Ce muscle, comme son nom le désigne est composé de trois chefs musculaires : le long triceps qui s'insère sur l'omoplate (à la partie inférieure de la glène de l'omoplate), le vaste externe qui s'insère sur la face arrière de l'humérus (os du bras : dans la moitié supérieure) et le vaste interne qui s'insère sur la face arrière de l'humérus (os du bras : dans la moitié inférieure). • il assure l'extension de l’avant-bras sur le bras. Les muscles abdominaux LES MUSCLES ABDOMINAUX Grand droit : Il part du bord supérieur du pubis et il s'insère sur l'appendice xiphoïde du sternum et sur les cartilages des côtes 5,6 et 7. • Innervé par les nerfs thoraciques, le muscle fléchit la colonne vertébrale et soutient l'abdomen. Grand oblique : Il part de la surface des huit côtes inférieures et il s'insère sur la crête iliaque et sur le ligament inguinale (arcade crurale). • innervé par les rameaux des nerfs intercostaux et des nerfs abdomino-génitaux, le muscle fléchit et fait pivoter la colonne vertébrale. Les muscles du bassin et de la cuisse. LE MUSCLE PSOAS ILIAQUE Ces muscles animent l’articulation de la hanche comme des muscles fléchisseurs. Le psoas-iliaque est un muscle important, situé en profondeur de l'abdomen et à l'intérieur du bassin. Il relie les vertèbres lombaires et le bassin au fémur et sert à fléchir les hanches vers le tronc. De plus, il se veut l'un des muscles assurant le maintien postural du dos. Le muscle iliaque est triangulaire, il occupe toute la concavité de l’os iliaque, c’est-à-dire du grand bassin. Son effet est complété par le muscle psoas : c’est un muscle volumineux en deux plans : un superficiel et un profond. LE MUSCLE COUTURIER Il part de l'épine iliaque antérieure et supérieure et passe à la face interne de la tubérosité tibiale. Le muscle est innervé par des branches du nerf crural. • son action est la flexion et l'abduction de la cuisse sur le bassin. LE MUSCLE TENSEUR DU FASCIA LATA Petit muscle situé sur le devant et le côté de la hanche. Il s’attache en haut sur l’épine iliaque antéro-postérieure se dirige vers le bas et le côté arrière pour se terminer sur le facia-lata. Son action principale est la rotation interne du fémur et assiste la flexion et l’abduction de la hanche. Ce muscle pourrait s’atrophier si le psoas venait à se paralyser. LES ADDUCTEURS : MOYEN, GRAND, DROIT INTERNE. Ce groupe de 5 muscles occupent la partie interne de la cuisse : le pectiné, le petit adducteur, le moyen adducteur, le grand adducteur, et le droit interne. Ils s’attachent sur le pubis, se répartissant du haut du pubis jusqu’à la branche ischiopubienne et se terminent sur le fémur en successions égales. Ils provoquent la fermeture de la cuisse mouvement latéral). LE MUSCLE DELTOÏDE ; GRAND et MOYEN FESSIER, Le Deltoïde Fessier (ensemble de 3 muscles) Est un ensemble de trois muscles : le plan superficiel du grand fessier en arrière, le tenseur du facia-lata en avant et le facia-lata sur lequel se termine ces deux muscles. Si le fémur est fixe ils participent avec le moyen fessier à l’équilibre transversal du bassin lors de l’appui sur une seule ambe. Ou lorsque les deux muscles travaillent ensemble pour mettre sous tension le facia-lata, ils font l’abduction de la hanche. LE MUSCLE DROIT ANTERIEUR Son chef long part de l'épine iliaque antéro-inférieure ; le petit chef se détache de la cavité de la hanche (acétabulum). Le muscle constitue un élément du muscle quadriceps de la cuisse et il est inséré sur le bord supérieur de la rotule. • • innervé par le nerf crural, le muscle étend la jambe et fléchit la cuisse sur le bassin. le muscle peut être testé en étendant le genou contre une force opposée. LES MUSCLES VASTE INTERNE et VASTE EXTERNE Vaste interne Vaste externe Ils participent au maintien et à la stabilité du genou. Ils contribuent à la flexion de celui-ci. Le vaste externe est le muscle principal de l'extension du genou. Le vaste interne exerce une directe sur la rotule et contrebalance la traction latérale du vaste externe. LE MUSCLE BICEPS FEMORAL Le muscle comporte deux chefs : le plus court se détache de la ligne âpre, le plus long part de la tubérosité de l'ischion et du ligament entre le sacrum et l'ischion. Le muscle s'insère sur la tête de la rotule et sur le condyle extérieur du tibia. La branche courte est innervée par le nerf péronier commun, elle fléchit le genou et fait pivoter la jambe vers l'extérieur. Le chef long est innervé par le nerf tibial (ou sciatique). • • il fléchit la jambe sur le genou et vers l'extérieur. il étend la cuisse sur le bassin et fait pivoter le fémur vers l'intérieur. LE MUSCLE DEMI-TENDINEUX Il part de la surface interne de la protubérance de l'ischion et il va s'insérer sur la face interne du tibia. • innervé par le nerf tibial, le muscle assure la flexion et la rotation interne de la jambe et l'extension de la cuisse sur le bassin. LE MUSCLE DEMI-MEMBRANEUX Il part de la tubérosité ischiatique et va s'insérer sur les tubérosités internes du tibia et du fémur et aussi sur la protubérance externe du fémur et sur la capsule de l'articulation du genou. • le muscle est innervé par des branches du nerf tibial, son action porte sur la flexion et la rotation interne de la jambe, et l'extension de la cuisse sur le bassin. Les muscles de la jambe LE MUSCLE SOLEAIRE Le soléaire est le chef le plus profond du triceps sural. Il vient de l’arrière du tibia et de la partie haute du péroné. Il franchit deux articulations : cheville et sous astragalienne. Il est recouvert par deux chefs superficiel : les jumeaux. L'action du triceps sural est l'extension de la cheville. LES MUSCLES JUMEAUX Les jumeaux font partie du triceps sural, ils naissent à la partie inférieure du fémur par un tendon qui coiffe chaque condyle à l’arrière. Ils forment le galbe du mollet. Les jumeaux traversent trois articulations : cheville, sous astragalienne et genou. L'action du triceps sural est l'extension de la cheville. LE MUSCLE JAMBIER ANTERIEUR Appelé aussi " muscle tibial ", il va du tibia jusqu'au premier os cunéiforme et à l'extrémité postérieure du premier métatarsien. • • innervé par des branches du nerf tibial antérieur, il fléchit le pied (flexion dorsale), assure l'adduction et la rotation interne du pied à la jonction entre l'astragale et le scaphoïde. le muscle peut être testé en élevant l'intérieur du pied. ABDUCTION n. f. XVIe siècle. Emprunté du latin abductio, « action d'emmener ». 1. 2. PHYSIOL. Mouvement qui écarte un organe, un membre ou un segment de membre de la ligne médiane du corps ; position qui résulte de ces mouvements. Maintenir le bras en abduction. ADDUCTION n. f. XVIe siècle, comme terme d'anatomie ; XIXe siècle, au sens 2. Emprunté du latin adductio, dérivé de adductum, supin de adducere, « conduire vers ». 1. ANAT. Mouvement par lequel un membre ou un segment de membre est rapproché de l'axe du corps ou du membre ; position qui en résulte. L'adduction s'oppose à l'abduction. APONÉVROSE n. f. XVIe siècle. Emprunté du grec aponeurôsis. ANAT. Membrane fibreuse très résistante, blanche et nacrée, qui contient les muscles et en prévient les déplacements. Aponévrose de revêtement. Aponévrose d'insertion. APOPHYSE n. f. XVIe siècle. Emprunté, par l'intermédiaire du latin, du grec apophusis, dérivé de pophuein, « naître de, pousser de ; se détacher ». ANAT. Partie saillante d'un os. Apophyse épineuse. Apophyse coracoïde, partie de l'omoplate. ATROPHIER v. tr. et pron. (se conjugue comme Crier). XVIe siècle. Dérivé d'atrophie. 1. V. tr. Diminuer, affaiblir ou faire disparaître par atrophie. Il avait un bras atrophié. Fig. Ces 2. V. pron. Être atteint d'atrophie. Ce mauvais exemples ont fini par atrophier son sens moral. muscle a fini par s'atrophier. Fig. Son intelligence semblait s'être atrophiée. Il entraîne sa mémoire de peur qu'elle ne s'atrophie. PLAN SUPERFICIEL expression reprise dans le contexte pour un muscle en surface (sous la peau) ; par opposition, on parle de muscle profond. CONDYLE n. m. XVIe siècle. Emprunté du bas latin condylus, « jointure, articulation », du grec kondulos. ANAT. Tête articulaire d'un os, proéminente et arrondie. Le condyle fémoral. Les condyles du maxillaire. CUNÉIFORME adj. XVIe siècle. Composé du latin cuneus, « coin », et de -forme. Qui est en forme de coin. ANAT. Os cunéiforme ou, subst., cunéiforme, chacun des trois os de la deuxième rangée du tarse.
