dans 21
familles,
soit 25 personnes (+ 4
familles
en cours) atteintes de
NPS.
Le diagnostic de NPS était retenu chez 19
patients
index,
en raison
d'anomalies caractéristiques des membres. Chez un patient le NPS était
considéré comme atypique en raison de son association à un retard mental,
sans délétion chromosomique en
9q34.1.
Chez un patient présentant une
néphropathie et une cataracte sans anomalie des membres le diagnostic
était
écarté.
Nous avons identifié une mutation délétère de LMX1B chez
13/19 (68 %) des patients index
typiques.
Chez 9 patients (69 %)
il
s'agis-
sait de mutations tronquantes (« stop » ou « frame
shift
»).
Quatre muta-
tions « faux sens » pouvaient être considérées comme délétères car déjà
décrites ou ségrégant avec
l'affection
dans
la
famille.
Nous avons identifié
une mutation faux-sens non encore décrite mais située dans l'homéodo-
maine et survenue de novo chez le garçon avec NPS et retard mental
(celui-ci
pouvant donc avoir une autre
origine).
Enfin deux mutations faux
sens situées dans l'homéodomaine mais non encore décrites sont proba-
blement délétères sans que ceci puisse être affirmé. Au total donc une
mutation de LMX1B a
été
retrouvée chez 16/20
patients
index (80
%).
Les
anomalies des membres étaient isolées dans 14/16 familles
mutées.
Dans
un cas sporadique (mutation p.Gln37X) une néphropathie était associée à
des anomalies des membres typiques avec synostose
radio-cubitale.
Dans
un cas familial (mutation pGlnl39X) un glaucome était associé aux
ano-
malies des membres chez plusieurs
sujets
de
la
famille dont 2/3
testés.
Les
mutations identifiées étaient par ordre de fréquence situées dans
les
exons
4
(7
cas),
2 et 5
(4 cas
chacun),
et 3
(1
cas).
Chez trois patients index
typiques (deux familiaux et un sporadique) aucune mutation de LMX1B
n'a été
identifiée.
Dans les
trois
cas
était
observée une atteinte
rénale.
La
recherche de délétion de LMXIB
est
en cours chez
eux.
Aucune mutation
de LMXIB n'a été retrouvée chez le patient chez lequel le diagnostic de
NPS
n'avait
pas été retenu. En conclusion, il n'y a pas de corrélation
génotype-phénotype claire dans cette petite série, on peut cependant
observer que nous
n'avons
pas identifié de mutation LMXIB dans 3/4 des
familles avec atteinte rénale. Ce point demande à être exploré par la
recherche de grandes délétions du gène.
Mots-clés
:
Nail Patella
syndrome,
LMXIB, génotype-phénotype.
Génétique des maladies complexes
•P280 /
38.
HSPD1 IS NOT A MAJOR SUSCEPTIBILITY GENE
FOR RHEUMATOID ARTHRITIS IN THE FRENCH CAUCASIAN
POPULATION
L. Jacq
(1,
2),
V.H. Teixeira
(1,
3),
S. Gantier
(1),
L. Michou
(1),
P.
Dieudé
(1,4),
D. Rocha
(1),
C.
Pierlot
(1),
H.
Mbarek
(1),
E.
Petit-Teixeira
(1)
F. Cornélis
(1,
2,
5)
(/)
GenHotel-EA3886-Evry ;
(2) Hôpital Sud
Francilien-Corbeil-
Essonnes,
France ; (3) Faculty of Medicine-University
of
Coimbra-Por-
tugal ; (4) Hôpital Bichat-Paris ; (5) Hôpital Lariboisière-Paris
Rheumatoid arthritis (RA) is a common human systemic autoimmune
disease,
for which previous studies have suggested the importance of
genetic factors. Two susceptibility gènes have been established so far:
HLA-DRB1 and PTPN22. A génome scan suggested 19 non-HLA suscep-
tibility loci in a French Caucasian
population.
The HSPD1 gene
is
located
in one of thèse loci
(2q33),
and encodes for a member of
the
chaperonin
family (heat shock 60kDa protein
1,
HSP60).
Heat shock proteins consti-
tute
a family
of proteins
involved
in cell
homeostasis,
immune and inflam-
matory
reactions.
HSP60
is
a mitochondrial
chaperonin,
highly preserved
during
évolution,
responsible
for
protein
folding.
Homozygous Drosophila
melanogaster
hspdl
homolog
-/-
mutants die early during embryogenesis.
In human
cells,
knock-down of
the
HSPD1 gene compromises folding of
the mitochondrial matrix enzymes indicating an essential rôle of
HSP60.
Furthermore,
HSP60 can downregulate adaptive immune responses and is
involved
in
apoptosis
in
patients with systemic autoimmune
diseases.
Inte-
restingly, DNA vaccination with the hspdl gene can inhibit adjuvant
arthritis of
the
Lewis
rats.
HSPD1
is
thus a positional and functional RA
candidate
gene.
The aim
of this
study was
to test
HSPD1
in the
hypothesis
of a major susceptibility gene, using a family-based analysis from the
French Caucasian population. Three single nucleotide polymorphisms
(SNP)
tagging
the
3 linkage disequilibrium blocks
of
HSPD1 were studied
in 100 RA Trio families and 100 other families were used
for
replication.
Genetic analyses were performed using the comparison of
allelic
frequen-
cies,
the transmission disequilibrium test and the génotype relative risk.
We observed a significant RA association for the C/C génotype of
rs2340690
in the first
sample.
However,
this
association was
not
confirmed
in the second sample. The 2 other SNPs (rs788016, rs2605039) and the
haplotype analysis did not show any significant
resuit.
We conclude that
HSPD1 is not a major RA susceptibility gene in the French Caucasian
population.
Mots-clés
:
HSPDI, rheumatoid
arthritis,
candidate gene.
•P281
/
54.
ÉTUDE GÉNÉTIQUE DE LA KÉRATODERMIE PAL-
MOPLANTAIRE DE BUSCHKE-FISCHER-BRAUER DANS UNE
FAMILLE TUNISIENNE
O. Mamay
(1),
M.
Gribaa(l),
I.
Amri
(2),
S.
Kacem
(1),
N. Ghariani
(2),
A. Saad (1)
(/)
Laboratoire de
Cytogénétique,
de
Génétique Moléculaire et de Biologie
de
la Reproduction
Humaines,
CHU
Farhat
HACHED, SOUSSE
; (2)
Ser-
vice
de
Dermatologie,
CHU
Farhat
HACHED, SOUSSE
Introduction
:
La kératodermie palmoplantaire
(KPP)
ponctuée ou KPP de
Buschke-Fischer-Brauer (KPP-BFB) est une maladie dermatologique rare
de
la
peau épaisse à transmission autosomique
dominante,
caractérisée par
des lésions hyperkératosiques
d'aspect
papuleux. Cette pathologie est
classée parmi les
maladies
orphelines et dont le
gène responsable
est
encore
inconnu. Deux loci liés à cette maladie ont été décrits
:
le locus
8q24.13-8q24.21 qui fait 9.89 cm et le locus 15q22.2-15q22.31 qui fait
5.06 cm. Matériel
et
méthodes
:
Nous disposons
d'une
famille Tunisienne
atteinte de la KPP-BFB. Cette famille est formée de 29 individus s'éten-
dant
sur
cinq générations dont 19
sont atteints et
10
sont
phénotypiquement
sains.
Tous les atteints ont bénéficié
:
- d'un examen clinique
détaillé,
-
d'une
biopsie de leur lésion pour une étude anatomopathologique, - des
prélèvements sanguins pour
le
dosage des marqueurs biologiques de rou-
tine et
de certains marqueurs tumoraux ainsi que pour l'extraction
d'ADN
génomique.
L'étude
de liaison génétique a
été effectuée
par l'amplification
des 6 marqueurs STRs sur
le
chromosome 8 et 10 autres marqueurs sur le
chromosome
15.
Le calcul du LOD score pour évaluer
la
possibilité de la
liaison génétique a
été réalisé
par deux méthodes
:
deux-points par
le
logi-
ciel FastLink et multipoints par SimWalk. Résultats et discussion
:
Pour
le locus du chromosome 8,
l'analyse
des haplotypes a montré
l'absence
de ségrégation des 6 marqueurs
étudiés
avec
la
maladie.
Le
calcul
du LOD
score a confirmé ce
résultat
avec des valeurs autours de
zéro.
Ceci élimine,
dans notre
famille,
la liaison génétique de la KPP-BFB à ce
locus.
Pour
le locus du chromosome
15,
nous avons obtenu un Zmax du LOD Score
de 3.018 en faveur de
la
liaison
génétique.
L'observation des recombinai-
sons au niveau des haplotypes construits avec le minimum de recombi-
naison a permis de réduire la
taille
de ce locus à 3.261 Mb. Conclusion
:
L'étude
de cette grande famille tunisienne nous a permis de lier leur
KPP-BFB à la région 15q22.2-15q22.31 tout en réduisant sa taille à
3.261 Mb.
L'étude
des gènes candidats de ce locus nous permettra d'iden-
tifier
l'anomalie
responsable
et par conséquent les bases moléculaires
régis-
sant cette pathologie.
Mots-clés
:
lod score, str,haplotypes, keratodermies palmoplantaires,
réduction,
locus.
•P282
/
100.
IMPORTANCE DU CHOIX DE LA MÉTHODE DANS
L'ESTIMATION DES RISQUES ASSOCIÉS À DES MUTATIONS
GÉNÉTIQUES
F. Alarcon
(1),
C. Bourgain
(1),
V. Planté-Bordeneuve
(2),
D. Stoppa-
Lyonnet
(3),
C. Bonaïti-Pellié (1)
(1)
INSERM,
U535,
Villejuif;
(2) Dépt
Neurologie,
CHU
Bicêtre,
Le
Kre-
mlin Bicêtre ; (3) Unité
de
génétique
oncologique,
Institut
Curie,
Paris,
France
Certaines maladies à âge de début variable sont dues à la présence
d'une
mutation prédisposante dans un
gène.
Pour ces
maladies,
l'estimation
pré-
cise du risque cumulé
d'être
atteint selon
l'âge
chez les porteurs de la
mutation (appelée fonction de
pénétrance)
permet une meilleure compré-
hension des mécanismes sous-jacents de la maladie et permet également
d'améliorer
et
de développer des stratégies de
prévention.
L'estimation de
la pénétrance ne peut se faire qu'à partir de familles sélectionnées sur
l'existence
d'un ou de plusieurs
atteints.
Cependant,
la
plupart des études
utilisent des méthodes d'estimation qui ne tiennent pas compte du biais
introduit par cette
sélection.
Or, dans ce
cas,
les risques sont fortement
surestimés.
Il est
donc indispensable de développer
des
méthodes adaptées,
qui prennent en compte ce biais
et
corrigent pour la
sélection.
Dans cette
étude,
nous avons
étudié le cas
où
les familles sont
sélectionnées
sur
l'exis-
tence
d'au moins un
atteint.
Nous avons comparé deux méthodes corrigeant
pour ce type de sélection
:
1) La Vraisemblance Prospective qui tient
compte de
la
sélection en modélisant explicitement
les critères
de sélection
(Planté-Bordeneuve
et
ai,
2003) ;
2) La Proband's phénotype Exclusion
Likelihood (ou
PEL),
une méthode que nous avons récemment développée.
Cette méthode intuitive est inspirée de la méthode de Weinberg (1912)
utilisée
en analyse de ségrégation
; elle
permet de
corriger
pour
la
sélection
4>
123
M/S
hors série
n"
1,
vol.
24,
janvier
2008
"a
E
o
«J
£
t>
ai
3
cr
'S
VO)
S
Article disponible sur le site http://www.medecinesciences.org ou http://dx.doi.org/10.1051/medsci/2008241s123
en «
retirant
» l'information phénotypique apportée par l'index. Nous
avons comparé
la fiabilité
de ces deux méthodes à
partir
de familles simu-
lées sous différents modèles de maladie et sous différents schémas de
sélection. Nous avons montré que la méthode optimale dépend à la fois
du modèle génétique
et
des
critères
de
sélection.
Ainsi,
nous avons montré
qu'il était préférable d'utiliser la Vraisemblance Prospective dans le cas
de maladies purement génétiques
(i.e.
sans cas
sporadiques)
et lorsque la
probabilité de sélection est
grande.
Par
contre,
la PEL est mieux adaptée
dans
le
cas de maladies partiellement génétiques
(i.e.
sous-entités mendé-
liennes)
pour lesquelles les critères de sélection sont nécessairement plus
restrictifs pour avoir un taux de détection de mutations
suffisant.
Enfin,
nous avons appliqué ces méthodes sur des maladies correspondant aux
deux modèles génétiques considérés
: 1)
un échantillon de familles sélec-
tionnées sur
l'existence
d'au moins une femme atteinte de cancer du sein
avant 35 ans
et
porteuse
d'une
mutation BRCAI ou BRCA2
; 2)
un échan-
tillon
de familles de neuropathie amyloïde
liée
à
la
transthyrétine d'origine
française ou
portugaise,
ces deux populations ayant des courbes de péné-
trance sensiblement
différentes.
Nous montrons que
les résultats
sont fran-
chement dépendants de
la
méthode
utilisée.
Cette étude
et
ses applications
montrent
l'erreur
que peut provoquer
le
choix
d'une
mauvaise méthode et
donc l'importance de ce choix pour l'estimation de la fonction de péné-
trance à partie de données familiales. Plante-Bordeneuve V, Carayol J,
Ferreira A, Adams D, Clerget-Darpoux F, Misrahi M, Said G, Bonaiti-
Pellie C
:
Genetic study of transthyretin amyloid neuropathies
:
Carrier
risks among French and Portuguese
families.
J
Med Genêt 2003 ;40
:el20.
Weinberg W
:
Méthode und Fehlerquellen der Untersuchung
auf
mendles-
chen Zahlen beim Menschen. Arch Rass u Ges Biol 1912
;9
:165-174.
Mots-clés
:
pénétrance,
estimation,
biais.
•P283
/115.
L'ÉTUDE
DES HOLOPROSENCÉPHALIES ISOLÉES
PAR CGH-ARRAY IDENTIFIÉ DES GAINS OU PERTES CHEZ
24 % DES PATIENTS ET REFLÈTE LA PART MAINTENANT
MAJORITAIRE DE CES ALTÉRATIONS GÉNOMIQUES DANS
LA PATHOLOGIE
C. Bendavid
(1,
2),
C. Dubourg
(1,
2),
J. Seguin
(1),
I.
Gicquel
(1),
L.
Pasquier
(1,4),
V. Dupé
(1),
M.R. Durou
(2),
S. Jaillard
(1,3),
C. Henry
(3),
J.
Mosser
(1),
S. Odent
(1,
4),
V. David
(1,
2)
(7)
UMR 6061
CNRS-Université
de Rennes
1-Rennes
; (2) Laboratoire
de
Génétique Moléculaire-CHU Pontchaillou-Rennes ; (3) Laboratoire
de
Cytogénétique-CHU Pontchaillou-Rennes ; (4) Service de Génétique
Médi-
cale-Hôpital Sud-Rennes
L'holoprosencéphalie (HPE) est la plus fréquente des anomalies du déve-
loppement cérébral chez
l'homme
(1/16 000 naissances vivantes et 1/250
produits d'avortement)
;
elle est généralement associée à des anomalies
faciales.
Notre groupe
s'intéresse
aux patients atteints
d'HPE
avec un
caryotype normal. La génétique de l'holoprosencéphalie est complexe :
dans notre
expérience,
les
mutations (18 %)
et les
délétions (8 %) dans les
quatre gènes principaux {SHH,
ZIC2,
SIX3 et TGIF) peuvent expliquer
environ 26 % des
cas.
L'étude
systématique des régions subtélomériques
par MLPA a révélé 4 % de réarrangements complexes supplémentaires.
Afin d'identifier de nouveaux loci candidats et donc de nouveaux gènes
candidats,
nous avons décidé d'étudier nos patients HPE par hybridation
sur puces pangénomiques CGH-Array Agilent 44K puis 244K qui sont
composées d'oligonucléotides indexant
l'ensemble
des gènes humains
connus et procurant une résolution moyenne de 75 Kb et 15 Kb respecti-
vement.
74
échantillons
(47 fœtus et 27 enfants
vivants),
sans anomalies
caryotypiques,
ont été testés en utilisant comme contrôle deux ADN mâle
ou femelle
issus
de donneurs uniques (non
poolés).
Sur
ces
74 échantillons,
18 présentaient des réarrangements (24 %) concernant des loci candidats
HPE connus ou de nouveaux loci potentiels situés sur différents chromo-
somes mais avec une faible
récurrence.
Nous avons observé 11 délétions
isolées,
5 gains isolés et 2 gains et pertes
associés,
ces derniers suggérant
une translocation non équilibrée d'origine
parentale.
Certains
patients
pré-
sentaient déjà une mutation ponctuelle dans un des quatre gènes princi-
paux,
parfois héritée d'un parent qui par contre
n'avait
pas d'altération
microdélétionnelle. Les anomalies détectées ont une taille très variable
allant de 100 kb à 16 Mb
;
toutefois,
les altérations génomiques
n'ont
pas
été retenues quand
elles
touchaient moins de
trois
sondes consécutives sur
la puce ce qui sous-évalue peut-être dans nos résultats les fréquences de
microréarrangements.Aucun des nouveaux loci candidats ne correspondait
à des régions concernées par des CNVs (variations du nombre de copies)
répertoriées à ce jour dans
les
bases de données des variations du génome
humain normal (TCAG
database).
Les rares régions redondantes étaient
situées sur
les
chromosomes 21q et
20p.
La fréquence des microremanie-
ments génomiques est plus élevée chez les foetus (32 %) que chez les
nouveaux-nés (11
%),
mais aucune corrélation n'a pu être établie entre la
taille des délétions et la sévérité des phénotypes HPE. Si on
tient
compte
des microdélétions précédemment identifiées dans les gènes HPE connus
(8 %)
et
dans
les
subtélomères (4
%),
nos
résultats
montrent que
les
micro-
réarrangements pourraient être le mécanisme moléculaire majeur dans
l'holoprosencéphalie puisqu'ils représentent 36 % des cas au
total.
L'exis-
tence potentielle de nombreux nouveaux gènes candidats dans les vastes
régions couvertes par les anomalies identifiées renforce
l'hypothèse
de
l'origine
multigénique de cette anomalie du développement cérébral.
Mots-clés
:
holoprosencéphalie CGH array remaniements génomiques.
•P284 / 129. RECHERCHE
D'UNE
ASSOCIATION GÉNÉTIQUE
ENTRE LE GÈNE 1RF5 ET LA SUSCEPTIBILITÉ À LA POLYAR-
THRITE RHUMATOÏDE DANS LA POPULATION TUNISIENNE
A. Maalej
(1),
M. Ben Hamad
(1),
S.
Marzouk
(2),
V. Hugo-Teixeira
(3),
Z. Bahloul
(2),
H. Ayadi
(1),
E.
Petit-Teixeira
(3),
F. Cornelis (3)
(1) Laboratoire de Génétique Moléculaire
Humaine,
Faculté de
Médecine,
Avenue Majida
Boulila
3029
Sfax,
Tunisie ; (2) Service
de Médecine
Interne
CHU Hédi Chaker
Sfax,
Tunisie ; (3) Genhotel Laboratoire
de
Recherche Européen pour la
Polyarthrite
Rhumatoïde,
Université
d'Evry-val
d'Essonne,
ECRAF-Université Paris
7,
2
rue Gaston
Crémieux,
CP 5727
91057,
Evry,
France
La
polyarthrite
rhumatoïde
(PR) est
une maladie inflammatoire chronique.
La susceptibilité à cette maladie auto-immune la plus fréquente est sous
le contrôle de facteurs génétiques et environnementaux. Dans cette étude
cas/contrôle,
nous avons recherché une éventuelle association
entre le
gène
IRF5 et la susceptibilité à la PR dans la population
tunisienne.
Le poly-
morphisme rs2004640 a été analysé dans une série de 140 malades et
185 témoins d'origine
tunisienne.
Le génotypage a
été
effectué par
la
tech-
nique de PCR en temps réel avec sondes
fluorescentes
(TaqMan Applied
Biosystem).
La comparaison entre cas et contrôles des fréquences alléli-
ques et génotypiques a été effectuée par le test chi2 et le test du risque
relatif du génotype. L'analyse statistique a montré une fréquence plus
élevée du génotype TT
chez les
malades (42,14 %)
par rapport
aux témoins
(31,35%) (chi2 = 5,91
;
p =
0,014;
OR = 1,59; IC
[1,01-2,51]).
Par
ail-
leurs,
la
même analyse réalisée dans
le
sous groupe de malades avec
anti-
corps anti peptides citrullinés n'a pas montré une association plus signifi-
cative (chi2 = 3,94, p =
0,046;
OR
=1,54;
IC [0,92 -
2,59]).
En
conclusion, nos résultats suggèrent que le génotype TT est un marqueur
de prédisposition à la PR dans notre échantillon d'étude.
Mots-clés
:
polyarthrite
rhumatoïde,
gène de
susceptibilité,
association.
•P285 / 138. RÔLE DES INTERLEUKINES IL4 ET IL13 ET DE
LEUR RÉCEPTEUR DANS LA SUSCEPTIBILITÉ À LA SCLÉ-
ROSE EN PLAQUES
M.C.
Babron
(1),
E. Genin
(1),
I.
Cournu-Rebeix
(2),
H. Perdry
(1),
F.
Clerget-Darpoux
(1),
B. Fontaine (2)
(/)
INSERM U535 and
Univ.
Paris-Sud,
Villejuif,
France ; (2)
INSERM
U546 and Univ
Paris Pierre et Marie
Curie,
Paris,
France
La
sclérose
en
plaques (SEP) est
une maladie
multifactorielle,
dans laquelle
des facteurs tant génétiques qu'environnementaux interviennent. On
connaît peu les facteurs génétiques
impliqués,
à
l'exception
d'un facteur
du complexe HLA. Deux criblages du génome [Broadley
et
al,
2001 ;
Babron
et
al,
2004] ont suggéré la présence d'un facteur de risque dans
la
région chromosomique
5q31.
La localisation dans
cette
région des gènes
IL4
et
IL13,
codant pour des cytokines impliquées dans
la
réaction immu-
nitaire,
en
fait
de bons candidats à la susceptibilité à
la
SEP.
D'autre
part,
dans des maladies multifactorielles comme la
SEP,
on soupçonne de plus
en plus l'implication de deux ou plusieurs variants appartenant à
la
même
voie
métabolique.
L'implication de la voie métabolique IL13-IL4 et leur
récepteur IL4R a
ainsi
été suggérée dans une autre maladie auto-immune,
le diabète
insulino-dépendant [Bugawan
et
al,
2003].
Nous avons examiné
le
rôle de cette voie métabolique dans un échantillon de 124
trios
français
avec une nouvelle
stratégie.
Tous les polymorphismes génétiques de ces
trois
gènes,
IL4,
IL13 et
IL4R,
ont été identifiées
par séquençage
[cf
résumé
de Cournu-Rebeix
et
al.].
Nous nous sommes concentrés
sur les
73 variants
les
plus communs (fréquence allélique >10
%).
Aucun d'eux, pris indivi-
duellement,
ne montre d'association significative avec
la
SEP.
Nous avons
ensuite examiné toutes les combinaisons de deux variants, l'un dans
1L4/IL13,
l'autre
dans IL4R. Parmi les 1 170 combinaisons évaluées,
6 combinaisons
étaient
significatives (p-value corrigée <
1
%).
Ces combi-
naisons
sont
en
cours
de réplication dans un nouvel échantillon de malades.
Cette étude a été financée par l'ARSEP.
Mots-clés
:
sclérose en
plaques,
interleukine,
association.
M/S
hors série
n"
1,
vol
24,
janvier 2008
•P286 / 141. LE SEQUENÇAGE: UN OUTIL LOURD MAIS
ROBUSTE POUR L'IDENTIFICATION DES POLYMORPHISMES
ASSOCIÉS AUX MALADIES COMPLEXES
I.
Cournu-Rebeix
(1),
M.C. Babron
(2),
E.
Genin
(2),
L. Guillot-Noel
(1),
F.
Clerget-Darpoux
(2),
B. Fontaine
(1,
3) et le
« Réseau Français
d'Étude
Génétique de la Sclérose en Plaques (REFGENSEP) »
(1)
INSERM UMR S
546,
Paris,
France ; (2)
INSERM UMR 535
;
Univ
Paris
Sud,
Villejuif-France ; (3) Fédération des maladies
du
système
ner-
veux,
Hôpital
de
la
Pitié-Salpêtrière,
Paris,
France
Introduction
:
Le
projet
HapMap
avait
pour but de
définir des sets
de poly-
morphismes,
répartis sur différents
blocs haplotypiques au
sein
du génome
humain,
pour les études d'association
génétique.
Cependant le débat sur
le choix des polymorphismes permettant l'identification de facteurs de
prédisposition existe toujours. De
plus,
à
l'heure
actuelle pour un gène
candidat
donné,
l'information concernant
les
variants génétique accessible
dans les bases de données est la plus part du temps incomplète. Il a été
montré que les gènes codant pour les cytokines étaient impliqués dans la
prédisposition à plusieurs maladies autoimmunes. Les interleukines 4 et
13 et leur récepteur IL4R ont en particulier été associées au diabète de
type
I,
à la polyarthrite rhumatoïde ou encore à la maladie
cceliaque.
Ces
gènes ont été partiellement étudiés dans la prédisposition génétique à la
sclérose en plaques avec des résultats
contradictoires.
Dans
le
but de réa-
liser
une
étude
complète
des
polymorphismes
bi-alléliques (SNP) des
gènes
IL4,
ILI3 et
IL4R dans
la
prédisposition à
la
SEP,
nous avons entièrement
séquence ces gènes (introns et exons) en collaboration avec le centre
national de séquençage (Pr
Weissenbach,
EVRY).
Nous présentons
ici
les
résultats concernant les gènes IL4 et ILI3. Matériel et méthodes :
124
familles
simplex
(1 atteint
de SEP
et ses
2
parents) issus
de
la
cohorte
REFGENSEP. Séquençage en forward
et
reverse de 42 couples d'amorces
répartis
sur les
gènes
soit 31
248
séquences.
Analyse de séquence
:
logiciel
ABI Prism®SeqScape v2.5. La lecture manuelle de 3 fragments pour
372 individus a permis de définir les critères de lecture automatique per-
mettant de détecter
l'ensemble
des polymorphismes et d'éliminer les
fausses
variations.
Paramètres de
lecture définis :
-
seuil
de détection 50 %
- analyse automatique de
toutes les
séquences pour
le
génotypage des SNP
connus - analyse automatique de toutes les séquences « propres » pour
l'identification de nouveaux SNP - lecture manuelle des séquences « non
propres » pour le génotypage des nouveaux SNP - vérification manuelle
pour
tous les
nouveaux SNP avec une fréquence inférieure à
1
%. Le
logi-
ciel Haploview v3.2 a été utilisé pour
le
calcul du déséquilibre de liaison
entre
SNP,
le calcul
des fréquences
et
l'identification des Tag SNP. Résul-
tats :
parmi les 199 SNPs
étudiés,
145 étaient
informatifs.
82
étaient
iden-
tifiés
dans
les
bases de
données,
63
ont été
mis en évidence par
notre
étude.
54 SNPs présentaient une fréquence (MAF) supérieure à 5 %. Afin de
limiter le nombre de SNP à génotyper pour une étude d'association nous
avons identifié les SNPs permettant de capturer
l'ensemble
de l'informa-
tion sur le locus
(TagSNPs).
Nous avons
identifié 16
TagSNPs représentant
les
54 SNP (MAF> 5
%).
Au sein du cluster
IL13-IL4,
30 SNP avaient été
génotypes dans le projet HapMap et étaient représentés par 9 TagSNPs.
Ces 9 TagSNPs ne capturaient l'information que de 36 des SNP de notre
étude.
Conclusion
:
le séquençage systématique du locus
IL13-IL4
nous a
permis de mettre en évidence 63 nouveaux polymorphismes non décrits
dans les bases de données. L'identification de TaqSNPs à partir de nos
résultats a montré qu'à
partir des
données HapMap, 17 % des SNPs infor-
matifs du locus n'auraient pas
été pris
en compte dans
les
analyses d'asso-
ciation.
Une étude d'association (TDT individuel
et
de
combinaison)
entre
les
gènes
ILI3 et IL4 et la sclérose
en
plaques a été réalisée
pour
l'ensemble
des polymorphismes identifiés (Voir
résumé,
M.C. Babron
et
al).
Mots-clés
:
sclérose en
plaques,
interleukines,
séquençage.
•P287
/163.
PADI_4 UN HAPLOTYPE FONCTIONNEL ASSOCIÉ
À LA POLYARTRITIE RHUMATOÏDE DANS UNE POPULATION
FRANÇAISE
F. Gandjbakhch
(1),
I.
Fajardy
(2),
S.
Dubucquoi
(3),
B. Ferré
(2)
L. Cas-
tera
(2),
A. Lieven
(2)
B. Duquesnoy
(1),
E.
Solau-Gervais (1)
(
1 ) Service de
Rhumatologie,
CHRU
Lille ; (2) Centre de biologie et
patho-
logie,
pôle
de
biochimie,
CHRU
Lille ; (3) Centre
de
Biologie et
Patho-
logie,
service
d'immunologie,
CHRU
Lille
Les gènes peptidyl arginine déiminase
(PADIs)
codent pour des enzymes
responsables de la déimination des résidus
arginine.
Des épitopes citrul-
linés sont à
l'origine
de l'apparition d'auto-anticorps spécifique de la
polyarthrite rhumatoïde
(PR) :
anti-Sa
(vimentine),
antifillagrine,
anti-
fibrine anti-CCP (anticyclic citrullinated
peptide).
La spécificité de tels
anticorps pour
la
PR suggère un rôle important de
la
citrullination et font
des gènes PADI
des candidats
majeurs dans
la
susceptibilité
et
l'évolutivité
de la PR. Des SNP localisés dans
l'intron
3 du gène
:
PADI 4 89 A/G et
PADI_4 90 C/T définissent un haplotype 89-90 GT
décrit
comme suscep-
tible
dans des populations asiatiques
atteintes
de PR. Cette association n'a
pas été confirmée dans de récentes études
européennes.
Objectifs
:
Géno-
typer ces SNP dans une population française atteinte de PR et rechercher
l'existence
(1)
d'une
association avec HLA-DR
(2)
une corrélation avec
la présence d'anticorps anti
CCP2.
Patients et méthodes 405 patients
atteints de PR
et
179 témoins originaires de
la
région Nord Pas de Calais.
Tous les patients répondent aux critères définis par le collège américain
de Rhumatologie. Après vérification des haplotypes par séquençage, les
SNP PADI_4 ainsi que le locus HLA-DRB1 sont génotypes par PCR-
RFLP.
Les anticorps CCP2 sont dosés par une technique ELISA commer-
ciale.
Résultats
:
Nous retrouvons une association positive de
l'haplotype
susceptible PADI_4 89-90 GT
(p
=
0,02)
et
du génotype GT/GT
(p
= 0,05)
avec
le trait
phénotypique.
Ainsi 22 % des patients PR sont homozygotes
GT contre 10 % des témoins. De plus L'haplotype GT et le génotype
GT/GT sont corrélés à la présence d'anticorps anti CCP2 (p = 0,03 et
p = 0,05
respectivement).
Nous ne retrouvons
pas
d'association
entre
PADI
et les allèles susceptibles HLA DRB1 *0401-*0402 *0405 et
DR10).
Conclusion
:
nos résultats confirment
les
données japonaises
et
coréennes
et suggèrent donc une implication du gène PADI_4 comme nouveau mar-
queur de susceptibilité
et
peut
être
d'évolution de
la
PR.
Cette association
apparaît comme indépendante du système HLA.
Mots-clés
:
PADI_4, polyarthrite
rhumatoïde,
anti CCP.
•P288
/
164.
INFLUENCE DES GÉNOTYPES DE FCGR3A-V212F
ET TNFRSF1B-M196R DANS UNE POPULATION DE PATIENTS
ATTEINTS DE POLYARTHRITE RHUMATOÏDE TRAITÉS PAR
INFLIXIMAB
C. Rooryck-Thambo
(1),
T.
Barnetche
(1,
2),
C.
Richez
(2),
A. Laleye
(1),
T. Schaeverbeke
(2),
B. Arveiler (1)
(/)
Laboratoire
de
Génétique
Humaine,
Université Victor Segalen
Bor-
deaux
2,
33076
Bordeaux
Cedex,
France ; (2) Service
de
Rhumatologie,
CHU
Bordeaux-Petlegrin,
Place Amélie Raba
Léon,
33075 Bordeaux
cedex,
France
Introduction
:
Les anti-TNF alpha ont beaucoup modifié
la prise
en charge
de
la
Polyarthrite Rhumatoïde
(PR).
Malgré
la
démonstration
claire
de leur
efficacité,
plusieurs études présentent des
résultats
discordants en terme de
réponse au
traitement,
avec la présence d'environ 40 % de patients non-
répondeurs.
L'objectif de cette étude est de rechercher l'association de
deux
SNPs,
FCGR3A-V212F et TNFRSF1B-M196R,
d'une
part avec la
prédisposition
à la
PR
et
d'autre
part avec la réponse à
l'Infliximab.
Patients
et Méthodes. La population
d'étude
est composée de 78 patients atteints
de PR,
et
70 témoins
sains.
Les analyses d'association ont
été
réalisées en
comparant les fréquences alléliques et génotypiques entre les cas et les
témoins.
Résultats.
Aucune association n'a été mise en évidence entre la
prédisposition à
la
PR et
les
génotypes des deux SNPs
étudiés.
Une asso-
ciation significative a été retrouvée entre les porteurs de
l'allèle
TNFRSF 1B-196R et une mauvaise réponse au traitement (OR = 3.825,
IC95 %=
[1.30-11.44],
p =
0.006).
Conclusion.
Ce
travail
constitue
la
pre-
mière étude retrouvant une association significative entre la réponse à
l'Infliximab et
le
SNP TNFRSF1B-M196R dans une population française
de patients atteints de PR. Des études de plus grande envergure doivent
être envisagées pour préciser le rôle exact joué par ce variant dans la
réponse au traitement.
Mots-clés
:
polyarthrite
rhumatoïde,
pharmacogénétique, anti-TNF.
•P289
/
174.
L'ALLÈLE
LONG DU MICROSATELLITE DU PRO-
MOTEUR DU GÈNE CD2BP1 EST ASSOCIÉ À LA MALADIE DE
CROHN ET AUX ABCÈS ASEPTIQUES DANS LA POPULATION
FRANÇAISE
M.F.J.
André
(1,
2),
M.C. Cardoso
(3),
G. Grateau
(4,
5),
M. Chamaillard
(6,
7,
8),
P.
Blanc
(3),
N. Costedoat-Chalumeau
(9),
J.
Henry-Berger
(10),
B.S.
Ramakrishna
(11),
M. Delpech
(12,
13,
14),
O. Aumaître
(2,
15),
I.
Creveaux
(1,3,
15)
(/)
Inserm,
U384,
Clermont-Ferrand;
(2) CHU
Clermont-Ferrand,
Hôpital Gabriel
Montpied,
Service
de
Médecine Interne ; (3)
CHU
Cler-
mont-Ferrand,
Faculté
de
Médecine,
Service
de
Biochimie Médicale
et
Biologie Moléculaire ; (4) Assistance
Publique,
Hôpitaux de
Paris,
Hôpital
Tenon,
Service
de
Médecine Interne ; (5) Université Paris
6
; (6)
Inserm,
U795,
Lille ; (7) Université Lille
2
; (8)
CHRU
Lille,
Hôpital
Huriez,
Ser-
vice des Maladies
de
l'Appareil
Digestif et de la Nutrition ; (9) Assistance
Publique,
Hôpitaux
de
Paris,
Hôpital
Pitié-Salpêtrière,
Service
de Méde-
cine Interne ; (10)
CNRS, UMR6547,
Complexe Universitaire des
Cézeaux,
Aubière ; (II) Department of Gastrointestinal
Sciences,
Christian Médical
Collège
and
Hospital,
Vellore,
India ; (12) Institut Cochin
de
Génétique
V3
CU
X
eu
O
eu
W)
eu
-S
2
13
S
tz>
eu
T3
eu
3
C
a
G
O
125
M/S
hors série
1,
vol.
24,
janvier
2008
Moléculaire,
Hôpital
Cochin,
Paris ; (13) Assistance Publique
-
Hôpitaux
de
Paris,
Hôpital
Cochin,
Laboratoire
de
Biochimie et Génétique
Molé-
culaires ; (14) Université Paris Descartes ; (15) Université Clermont
1,
UFR
Médecine
Introduction
:
Le syndrome des abcès aseptiques (AA) est une maladie
rare,
caractérisée par la survenue
d'abcès
purement stériles dans des
organes
profonds.
Les antibiotiques sont sans
effet alors
que
la
corticothé-
rapie
améliore rapidement
les
symptômes
et fait disparaître les
abcès.
Dans
57 % des
cas,
les AA sont associés à une maladie de Crohn (MC) qu'ils
peuvent
précéder,
et dans 20 % des cas à une dermatose neutrophilique
(DN).
Le Pyoderma gangrenosum qui
est
une forme de DN sporadique est
une des composantes d'un syndrome de transmission autosomique
domi-
nante qui associe une Arthrite Purulente aseptique et une Acné sévère
(PAPA syndrome
;
OMIM
604416).
Le PAPA syndrome
est
associé à des
mutations sur le gène CD2BP1 (chromosome
15).
Objectifs
:
Les simili-
tudes cliniques entre les AA et le PAPA syndrome soulèvent
l'hypothèse
d'une
implication de la CD2BP1 dans la physiopathologie des premiers.
Nous avons donc voulu chercher
si
des
variations
de séquences
sur
ce gène
pouvaient être associées aux AA. Patients et méthodes
:
Dix neuf patients
Français avec AA dont 9 ayant une MC ont été
étudiés.
Les 15 exons du
gène ont été amplifiés par PCR puis testés par dHPLC seuls ou mélangés
avec un témoin afin de détecter des hétéroduplexes. Ces derniers ont été
ensuite
séquences.
L'analyse des polymorphismes du microsatellite a été
effectuée par PCR
et
électrophorèse sur séquenceur
automatique.
Les
fré-
quences des différents allèles du microsatellite ont été comparées à celles
de 118 contrôles
Français,
86
patients
Français
et
40
patients
Indiens ayant
une MC. L'analyse du promoteur du gène a
été
effectuée avec Genomatix
suite.
Résultats
:
Un microsatellite (CCTG)n a été mis en évidence dans
la
région promotrice du gène
et
une nouvelle délétion de 3 pb au début de
la région 3' non transcrite. Aucune mutation n'a été retrouvée dans la
séquence codante mais des SNP connus ont été retrouvés dans les parties
introniques.
Concernant le
microsatellite,
trois allèles ont été mis en
évi-
dence quelle que soit la
population.
L'allèle
le plus
long,
(CCTG)7,
était
significativement associé aux AA en comparaison à des contrôles Français
(p
=
0,0154).
Cette association était aussi retrouvée avec la MC seule
(p
=
0,0351
)
chez
les
Français mais pas chez
les
Indiens.
Conclusion
:
Le
microsatellite du promoteur de CD2BP1 est possiblement impliqué dans
la pathogénie des AA et de la MC.
Il
pourrait être un gène modificateur
de la MC. Des études fonctionnelles complémentaires sont nécessaires
pour apprécier
si les
différents allèles modifient l'expression du gène.
Mots-clés:
CD2BP1
/PSTPIP1,
microsatellite polymorphism, Crohn
disease.
•P290 / 179. XERODERMA PIGMENTOSUM
:
ANALYSE
CLI-
NIQUE ET MOLÉCULAIRE SUR PEAU NOIRE À MAYOTTE
C. Nava
(1),
A.C.
Malbrunot
(1),
P.
Munier
(1),
J.C.
Hébert
(2),
A. Mun-
nich
(3),
F. Cartault (1)
(/)
Laboratoire
de
Génétique,
Unité
INSERM
U781,
CHD
Félix
Guyon,
La
Réunion ; (2) Service
de
Pédiatrie,
Centre Hospitalier de
Mamoudzou,
Mayotte ; (3) Unité
INSERM
U78I,
Hôpital
Necker,
Paris
Le Xeroderma Pigmentosum (XP) est une génodermatose autosomique
récessive
rare,
caractérisée par une hypersensibilité aux UV
et
une prédis-
position aux cancers
cutanés.
Ce phénotype est dû à une mutation dans
l'un des 7 gènes impliqués dans la forme classique du XP (XPA à G),
conduisant à l'altération
d'une
voie de réparation de
l'ADN
lésé après
exposition aux UV
:
la voie NER (Nucleotide Excision
Repair)
ou à une
mutation du gène XPV (XP
Variant)
induisant un défaut de
la
polymérase
éta et conduisant à un phénotype moins
sévère.
Cette maladie a été iden-
tifiée
dans
toutes les
populations.
Elle est plus
fréquente au Moyen-Orient,
en Afrique du Nord et au Japon (1/100
000)
qu'en Europe ou aux Etats-
Unis
(1/1
000
000).
Alors que
le
XP
est rare et
particulièrement mal connu
chez les patients à peau
noire,
Mayotte,
collectivité départementale fran-
çaise
appartenant géographiquement
à
l'archipel
des
Comores
dans
l'Océan
Indien,
comprend
la plus
grande cohorte de
patients
mélanodermes atteints
de XP (21 cas recensés
:
1/10
000).
Objectif
:
Le but de notre étude était
de caractériser les spécificités cliniques et génétiques du XP chez les
patients
Mahorais.
Patients
et
Méthodes
:
Parmi les 21
patients,
10 étaient
décédés au début de l'étude. Pour les 11
autres,
un suivi prospectif en
consultation multidisciplinaire
(généticien,
ophtalmologue,
neuro-pédiatre,
ORL,
dermatologue) a débuté en avril 2007 et sera poursuivit jusqu'en
2009.
L'analyse en biologie moléculaire a pu
être réalisée
chez 15 patients
(les 11 vivants + 4 décédés pour lesquels de
l'ADN
avait été
conservé).
Compte tenu de la forme clinique de XP chez ces
patients,
nous avons
débuté
la
recherche de mutation par
l'étude
du gène XPC, par séquençage
bi-directionnel. Nous avons étudié le transcrit par RT-PCR. Résultats :
Tous nos patients présentaient une atteinte cutanée et ophtalmologique
précoce
et
sévère.
L'âge
médian aux premiers symptômes
était
de 6
mois.
6/11 avaient présenté au moins un cancer cutané avec un âge médian au
premier cancer de 4,2
ans,
soit 3,8 ans avant
l'âge
médian rapporté dans
la
littérature.
Aucun patient ne présentait de signes neurologiques. Nous
avons identifié chez tous nos patients la mutation G>C à -lpb dans
l'intron
11 du gène XPC
à
l'état
homozygote,
aboutissant à
l'abolition
d'un
site accepteur d'épissage.
L'étude
de
l'ARNm
a permis d'identifier au
moins 3 isoformes
:
conservation de
l'intron
11,
délétion des 44 premières
paires de bases de
l'exon
12 et délétion de la totalité de
l'exon
12.
Dis-
cussion
:
Alors que
les
mutations de XPC ne
sont
habituellement pas récur-
rentes,
tous nos patients présentent la même mutation traduisant
l'effet
fondateur et la consanguinité liés à
l'insularité.
Cette homogénéité géné-
tique
est
corrélée à une homogénéité clinique
:
tous
les
patients présentent
une
atteinte
cutanée
et
ophtalmologique
sévère et
précoce,
liée
aux facteurs
environnementaux, aux difficultés de prise en charge
et
peut-être à l'alté-
ration de la protéine elle-même causée par une mutation au niveau d'un
site
d'épissage.
La forme clinique du XP chez nos patients étant similaire
à celles des autres patients africains rapportés
(Sénégal,
Afrique du Sud,
Nigeria,
Cameroun),
cette mutation serait à rechercher en priorité chez
eux.
Mots-clés
:
Xeroderma pigmentosum à Mayotte, gène XPC, anomalie
d'épissage.
•P291
/
181.
IMPLICATION DU BIAIS DE LTNACTIVATION DU
CHROMOSOME X
(XCI)
DANS LA PRÉDISPOSITION FÉMININE
À LA POLYARTHRITE RHUMATOÏDE
G. Chabchoub
(1),
E. Uz
(2),
A. Maalej
(1),
C.A. Mustapha
(2),
M. Ben
Hamad
(1),
S.
Marzouk
(3),
Z.
Bahloul
(3),
T.
Ozcelik
(2) et
H. Ayadi (1)
( 1
) Laboratoire
de
Génétique Moléculaire
Humaine,
Faculté de Médecine
de
Sfax,
Tunisie ; (2) Department of Molecular Biology
and
Genetics,
Bil-
kent
University,
Faculty
of
Science,
Ankara,
Turkey ; (3) Service
de
méde-
cine
interne,
CHU Hédi
Chaker
de
Sfax.
Tunisie
La polyarthrite rhumatoïde
(PR)
est une affection auto-immune fréquente,
elle affecte
0,5-1 % de
la
population générale avec une
nette
prédominance
féminine
(le
rapport femme/homme est de
3/1).
Le biais de l'inactivation
du chromosome X est
l'une
des hypothèses pour expliquer cette prédomi-
nance
féminine.
Ce
biais
a
été
recherché chez 106 femmes atteintes de PR
ainsi
que 97 femmes
contrôles
d'origine
Tunisienne.
L'analyse moléculaire
a
été réalisée
par digestion de
l'ADN
par deux enzymes de restriction Rsal
et
Hpall
suivie
d'une
amplification par PCR
et
migration sur
gel
de polya-
crylamide 8 %. L'analyse densitométrique
a été effectuée par le
programme
MultiAnalyst version 1.1 (Bio-Rad,
Hercules,
California).
L'étude
statis-
tique a
été
effectuée avec
le
Test Chi2
et le test
exact de
Fisher.
L'analyse
de ces données a montré un biais d'inactivation (supérieur à 90 %) chez
les femmes atteintes de PR comparés aux femmes contrôles (22,4 % vs
8,7 %
;
p =
0,03).
L'analyse de sous groupes de malades présentant une
érosion,
nodules
et
autres maladies auto-immunes n'a pas montré une dif-
férence significative (p >
0.05).
De même
l'analyse
de sous groupes de
patients avec anticorps anti immunoglobuline (RF) et anticorps anti pep-
tides citrullinés (CCP) n'a pas montrée une association
significative.
En
conclusion,
nos résultats suggèrent que
le
biais de l'inactivation du chro-
mosome X pourrait expliquer
la
prédominance féminine chez les femmes
atteintes de PR.
Mots-clés
:
inactivation du chromosome X, récepteur des androgenes,
polyarthrite rhumatoïde.
•P292
/187.
EFFET PARENTAL DES VNTR DU GÈNE DE L'INSU-
LINE SUR LE POIDS DE NAISSANCE DANS UN CONTEXTE
FAMILIAL DE DIABÈTE DE TYPE 1
I.
Fajardy
(1),
F. Vasseur
(3),
A. Vambergue
(2),
M. Vandersippe
(1),
C.
Stuckens
(2),
J.
Weill
(2),
J.
Rousseaux
(1),
P. Fontaine (2)
(/)
Centre
de
Biologie et de
Pathologie,
CHRU
Lille ; (2) Centre de
dépis-
tage
du
prédiabète
de
type
1,
Clinique
Marc
Linquette,
CHRU
Lille ;
(3)
EA2694
et Pôle
de
Santé Publique
CHRU
Lille
Le gène de
l'insuline
situé
au locus
IDDM2,
comprend notamment
(1)
des
VNTR (motifs répétés de 14 à 15
bases)
en amont du
site
de transcription,
(2)
des SNPs identifiés par RFLP tels que -23 HphI et + 1127
Pstl.
Le
nombre de répétitions des VNTR définit 3 sous classes
:
IS (23-45)
IL(45-63) et III (> 140) identifiant des haplotypes de susceptibilité au
diabète
:
VNTR IS-HphI (+) -Pstl (+) et des haplotypes protecteurs :
VNTRIII -
Hphl(-)
Pstl
(-).
Par
ailleurs il
existe des résultats discordants
dans
la littérature
concernant l'association entre INS VNTR
et le
poids de
naissance.
Objectif
:
Analyser
la
transmission des allèles INS VNTR dans
des familles avec sujet diabétique de type
I,
et
rechercher une association
avec le poids de naissance. Matériel et méthodes 240
familles,
dont 66
M/5
hors série
n"
1,
vol.
24,
janvier
2008
avec père
atteint,
70 avec mère atteinte et 104 avec
1
enfant
atteint.
Les
poids de naissance sont ajustés selon le
terme,
le sexe et
le
rang de
nais-
sance.
L'association entre facteur génétique et phénotype a été analysée
par
la
méthode TDT (Abecassis
et
al,
2000).
L'analyse haplotypique a été
réalisée au moyen du logiciel
Xbat.
Résultats
(1)
Nous ne retrouvons pas
de prédominance des sous classes IS dans notre groupe de sujets diabéti-
ques.
(2)
La transmission des VNTR par
les
parents diabétiques ne montre
pas de distorsion
particulière.
(3)
L'analyse de la provenance des VNTR
révèle une moindre transmission essentiellement maternelle des VNTR de
classe III chez les enfants diabétiques (transmis 5 % non transmis 30 %
p <
10-6).
(4)
La même analyse réalisée chez les enfants non diabétiques
montre un excès de transmission des VNTR IL paternels (transmis 66 %,
non transmis 46% p =
0.001).
(5)
L'haplotype VNTR IL- Hphl (+) est
associé à un poids de naissance plus élevé dans
l'ensemble
de la popula-
tion,
(p
=
0,03).
Nous montrons que cet effet est paternel et est porté par
l'allèle
Hphl(+).
Conclusion Notre étude confirme l'implication de INS
VNTR dans
la
susceptibilité au diabète de type
1
avec des
profils
de trans-
mission différents selon le statut
clinique.
L'association retrouvée entre
INS VNTR II- Hphl (+) et le poids de naissance indépendamment du
diabète pourrait être en rapport avec
l'empreinte
parentale paternelle au
locus IGF2 impliqué dans la croissance fœtale et proche du gène de
l'insuline.
Mots-clés
:
diabète de type
1,
INS-VNTR, poids de naissance.
•P293 / 192. ASSOCIATION DES VARIANTS DE
L'EXON
1 DE
LA MANNOSE BINDING LECTINE (MBL) À LA MALADIE DE
CROHN. INDÉPENDANCE PAR RAPPORT AUX ASCA
(ANTI-
CORPS ANTI-MANN ANE DE SACCHAROMYCES CEREVISIAE)
I.
Fajardy
(1),
J.F.
Colombel
(4),
J.
Branche
(4),
N.
Francois(3),
G. Top-
Rossini
(1),
M. Chamaillard
(4),
D. Poulain
(2,
3),
B. Sendid
(2,
3)
(/)
CBP, Biochimie-CHRU
Lille ; (2)
INSERM U799
; (3)
Parasitologie-
Mycologie,
Pôle
de
Microbiologie,
CHRU
Lille ; (4) Service
de
gastroen-
térologie,
CHRU
Lille
La MBL
est
une protéine plasmatique de
la
famille des lectines impliquée
dans
la
défense immunitaire
innée.
Elle reconnaît
et lie
spécifiquement des
polysaccharides présents à la surface de multiples micro-organismes
conduisant
à leur
destruction.
Il existe
une différence interindividuelle dans
les
taux plasmatiques de MBL expliquée en partie par
l'existence
de poly-
morphismes situés dans le premier exon (codons
52,
54,
57) du gène de
la MBL ainsi que dans le promoteur (-221
C/G).
On définit ainsi dans
ces 2 régions des
allèles
sauvages appelés A
et
Y
et
l'ensemble
des allèles
mutés O et X
respectivement.
Les génotypes XA/O et O/O seraient
res-
ponsables d'un taux faible circulant de
la
protéine MBL. Peu
d'études
ont
concerné la relation entre variants MBL et anticorps anti-Saccharomyces
cerevisiae (ASCA) et les résultats retrouvés sont
discordants.
Objectifs :
rechercher une association entre les variants décrits de la MBL et la
sus-
ceptibilité à la maladie de Crohn (MC) dans une population française et
rechercher un lien
avec
la présence et le
taux
d'ASCA.
Patients et
Méthodes
45 patients atteints de Crohn et 150 témoins sont génotypes au niveau de
l'exon
1
et delà réion promotrice du gène de la MBL par PCR-DGGE et
PCR-SSP.
Résultats
:
Nous retrouvons une association positive et signifi-
cative restreinte aux variants de
l'exon
1 à
l'état
hétérozygote A/O (fré-
quences MC 0.51
vs
Témoins
0.26).
Cette association est portée majori-
tairement par
le
variant 52
C223T,
Arg52Cys (fréquences MC 0.2
vs
0.06
témoins).
Les mutations retrouvées ne sont associées ni au statut ni à
l'amplitude
des titres
d'ASCA.
Conclusion
:
Nous confirmons l'implica-
tion du gène de la MBL dans la susceptibilité à la MC. Le fait que cette
association soit indépendante des ASCA qui ont
les
mêmes cibles que la
MBL suggère l'intervention de facteurs génétiques agissant en synergie.
Mots-clés
:
MBL, ASCA, Crohn.
•P294
/
202.
DIAGNOSTICS OF HUMAN SYNDROMES OF HIGH
RADIOSENSITIVITY
:
A NEW APPROACH
I.M. Spivak, N.M. Pleskach, N.V. Smirnova, A.N. Shatrova, V.M.
Mikhelson
Institute of
Cytology,
Russian
Academy
of Sciences
Protein kinase ATM (ataxia-telangiectasia
mutated)
is the key protein in
global cell response. In causes of mutations in both allèles of the ATM
gene,
either disease with complicated pleiotropic fenotype ataxia-telan-
giectasia
(AT) is
developed,
or
Louis-Bar
syndrome,
characterized by
mul-
tiple
neurological
anomalies,
high probability
of
tumors,
accelerated aging,
and utmost sensitivity
to action of ionizing radiation
(Spivak,
1999
;
Lands-
dorp,
2000
;
Shiloh,
2003).
Although AT
is
the most fréquent syndrome
of the hereditary increased radiosensitivity, heterozygous occurrence of
this disease
is
broader than could be
supposed,
judging by
its
probability
(1 case in 200,000
newborn),
reaching the level of 2 to 10 percent in
various
populations.
The heterozygous carnage of
this
mutation does not
lead to AT but
is
connected with an extremely elevated risk
of early
mali-
gnant tumors of varied
etiology.
Data accumulated by
présent
time,
concer-
ning the rôle of the ATM protein in régulation of
cell
response to DNA
damage allow to propose radiobiological approaches to définition of this
carriage.
Flow cytometry and indirect fluorescence method were applied
for discrimination of
this
carriage by blood relatives of AT-patient in our
study. Checkpoint-control and G2-arrest after gamma-irradiation was
absent in the AT-cells and decreased in AT-carriers
cells.
Two proteins
(p53,
and phosphorylized form
of variant histone
H2AX) have been chosen
for immunofluorescence study. No spécifie fluorescence of the P53
pro-
tein,
was observed in nuclei of
intact
cells,
both by healthy
donor,
and ail
those
patients
having
ataxia-telangiectasia,
as
well
as
hétérozygote carriers
of
the
aforementioned
disease.
In 0.5 hour after being irradiated in dose 5
Gy,
bright spécifie green fluorescence appears in cells of healthy donor,
corresponding to stabilization of the P53
protein,
while in 1.5 hour after
irradiation return to intact
state is
starting.
In
cells
of
patients
with
AT,
as
well as their blood relatives-strong heterozygous carriers of the disease
(parents),
such spécifie nucleus fluorescence appears not earlier than in 1
hour,
and
stays
on
the
same
level as
1.5 hour
after
irradiation,
i.e.
altération
of time and stabilization character of the P53
protein,
compared to cells
from healthy
donor,
occurs.
Altérations in number of
foci
of
the
phospho-
rylized form of variant histone H2AX in cells of AT
patients,
and their
blood
relatives,
were
studied.
Judging by nucleus focuses of
the
gamma-
H2AX,
the number of double-strand breaks in
cells after
being irradiated,
or subjected to action of mutagens
is
detected,
and what
is
the dynamics
of their consolidation, taking place as part of activation of DNA repair
processes,
and
global cell
response
to
DNA
damage.
Practically no spécifie
foci,
containing gamma-H2AX, were observed in nuclei of
intact
cells of
healthy
donor.
At
the
same
time,
foci are well pronounced in intact nuclei
of cells of
AT
patients,
and heterozygous
carriers of this
disease.
However
the altérations in
cell
cycle control and the quantitative différences in P53
stabilization after gamma-irradiation, and gamma-H2AX foci formation
were found in cells of members of AT
families.
Thèse peculiarities may
serve as additional
markers,
contributing to detailed diagnosis of ataxia-
telangiectasia on
cell
level,
and the détection
of carriage
of
this
disease in
dubious cases
(e.g.
by sisters and breathers of
patient).
Mots-clés
:
ataxia-telangiectasia, histone H2AX, P53.
•P295
/
211.
DÉVELOPPEMENT
D'UNE
QMPSF FACILITANT LA
DÉTECTION DES MICROREMANIEMENTS GÉNOMIQUES
CHEZ DES PATIENTS ATTEINTS
D'AUTISME
A.-L.
Mosca
(1,
2),
P.
Saugier-Veber
(
1,
3),
A.
Goldenberg
(3),
C.
Thauvin
(2),
V. Drouin-Garraud
(3),
A. Rosier
(4),
N. Lagarde
(5),
P.
Brun
(4),
F.
Joly
(5),
F.
Bonnet-Brilhault
(6),
F.
Mugneret
(7),
C.
Andres
(6),
D. Cam-
pion
(1),
M. Tosi
(1),
L. Olivier-Faivre
(2),
T. Frébourg
(1,
3)
(/)
Inserm
U614,
Faculté
de
Médecine et
de
Pharmacie,
Institut
Hospi-
talo-Universitaire
de
Recherche Biomédicale
de Rouen
; (2) Service
de
Génétique,
CHU
de Dijon ; (3) Service
de
Génétique,
CHU
de
Rouen
; (4)
Centre
de
Ressource Autisme
de
Haute
Normandie,
CH du
Rouvray ;
{5)
Centre
de
Ressource Autisme
de
Bourgogne,
CHU de
Dijon ; (6) Inserm
U619,
Faculté
de
Médecine et
CHU de
Tours ; (7) Laboratoire
de
Cyto-
génétique,
CHU de
Dijon
L'autisme est une affection neuro-psychiatrique caractérisée par des
défi-
cits
des interactions sociales
et
de
la
communication,
associés à un réper-
toire de comportements
restreints,
répétitifs et
stéréotypés.
Un enfant sur
1 000 est atteint d'autisme avec 4
fois
plus de garçons que de
filles.
Plu-
sieurs arguments épidémiologiques plaident en faveur de l'importante
composante génétique de l'autisme. Actuellement, le diagnostic
d'une
maladie génétique monogénique incluant des signes
autistiques,
comme le
syndrome de l'X
Fragile,
est
porté chez 15 % des
sujets
autistes.
En outre,
10 à 15 % des sujets autistes présentent des anomalies du caryotype, en
particulier des délétions et duplications interstitielles
(15qll-ql3,
22qll)
et des
remaniements
subtélomériques.
L'objectif
de cette
étude
est le
déve-
loppement
d'une
méthode de génétique
moléculaire,
reposant sur
le
prin-
cipe de
la
QMPSF (Quantitative Multiplex PCR
of Short
Fluorescent Frag-
ments),
facilitant la détection de micro-remaniements génomiques à
l'origine
d'autisme. Nous avons modélisé 2 QMPSF,
l'une
explorant 16
régions chromosomiques déjà impliquées dans
l'autisme
et
l'autre
explo-
rant 14
gènes,
candidats par
leur
fonction dans
la
synaptogenèse
et
par leur
implication dans des études de liaison et d'association répliquées. Nous
avons inclus 107
patients
dont
le
diagnostic d'autisme a été validé par le
centre de ressource autisme de trois
régions,
Rouen, Tours et
Dijon.
Au
terme d'un bilan
génétique,
ces patients sont
répartis
en deux cohortes
:
la
première cohorte correspond à des syndromes
autistiques,
l'autisme
étant
tn
O
tfl
"-3
g
S
in
O)
T3
o>
3
sa>
£3
s4)
O
127
M/S
hors série
n"
1,
vol
24,
janvier
2008
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