
IARCOURS HISTORIOGRA?HIQUES ET NOWELLES APPR
ras à l'univers conceptuel chrétien, mais proviendraient de i'extérieur,
.n particulier des mondes juifT et gréco-romain8. Même si I'historiogra-
rhie économique a assez vite critiqué la o mythologie d'une technique
capitaliste" importée de I'extérieur dans l'Europe chrétienne n, cela n'a
ras empêché Ie maintien d'un présupposé méthodologique, maintien Iié
: 1a dilficulté apparente de concilier l'action économique avec le système
ie valeurs chréiiennese. Avec de tels présupposés, les positions de l'Église
:i de manière générale toute élaboration conceptuelle ou normative ecclé-
,:astique, trouvent leur explication dans une réaction à un phénomène
errra-chrétien ), une codification morale de comportements étrangers ou
-ne rationalisation a posteriori de l'exisranti0.
C'est aussi au XIX' siècle que remonte l'approche méthodologique
:ui tente de reconstruire une pensée économique chrétienne du Moyen
1ge en juxtaposant, dans une série plus ou moins longue d'u économistes
:rrétiens ,, les auteurs jugés significatifs parce que capables, surtout vers Ia
=r du Moyen Âge, de discerner les o lois u qui guident la pratique écono-
:rique et en les interprétant comme les u précurseurs occidentaux (latins)
: \àam Smith II ,. Lès Pères et les auteurs du haut Moyen Âge sont exclus
:: cette reconstitution positiviste du discours chrétien sur ia richesse que
- on fait coïncider avec Ie XIII' siècle, à une époque d'essor économique
',.us l'action d'une bourgeoisie marchande en pleine ascension et dans une
,:ciété qui semble de plus en plus proche du marché moderne.
À un bas Moyen Âge fertile en innovations dans 1e domaine du
:,-mmerce et du crédit, caractérisé par sa perspicacité pour les faits écono-
::rques, s'opposerait logiquement un haut Moyen Âge au développement
r;omplet, partiel et caractérisé par l'absence de réflexions d'ordre écono-
:lrque. La dichotomie s'installe très tôt, aux origines mêmes de l'historio-
:::phie sur ces thèmes et influence lourdement les perspectives futures. Si
:=:rains auteurs citent les Pères de I'Église, ils les choisissent pour montrer
.. origines chrétiennes des discours moraux sur 1a richesse, mais aussi pour
-': rclure à une diversité structurelle des discours pré-scolastiques sur l'éco-
.::nie par rapport à un bas Moyen Âge chrétien capable, lui, de produire
::lr la première fois, sinon o enfin r> une vraie réflexion sur ce sujet12.
-ri tend à démontrer I'existence d'une morale économique très ancienne
,--r."rp"*, Die Anfinge ;SoMs.{Rr, DieJuden;pour plus de détails voir la bibliographie indiquée
::: Toopscuxt, Prereo, p. 40.
' ':;r.. p. 16.
',t;:. : . È sovente dato per scontato che I'agire economico [...] si muova per vie estrmee a quelle della
:.::isione crisdana, e che quest'ultima ratifchi quell'agire tardivamente, a malincuore supermdo
.:'.:o che Ia separa da una logica, quella del profrûo, strutTuftt/mente esterna la sistema dei valori
::::: ian i, r
'.':ir par exemple les positions de Sil. Roscher, C, Jourdain, I. Seipel et Sil. Sombart, citées par
, ,rrrscHrrr, Prezzo, p.41 ; Serpsr, WirtschaJtlichen Lehren ; Soxtxtgrrt'to, Dds Wirtschaf Ie ben.
. -:orscnrrr, Preno, p. 42-44.
- -::1., p. 14-46 cite CoxrzsN, Geschl.chte erFuxr, Ziuuerboten.
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