Essentiels Laitiers: Reproduction et Sélection Génétique Reproduction et Nutrition
phénotype de l’animal reflète son génotype.
Voici une liste partielle de traits qualitatifs
chez les vaches:
• Couleur du pelage;
• Défauts héréditaires;
• Présence ou absence de cornes;
• Type de sang.
Traits quantitatifs
Les traits quantitatifs diffèrent des traits
qualitatifs parce que:
1) Ils sont influencés par de nombreux
gènes;
2) L’environnement influence fortement
l’expression phénotypique du trait.
La plupart des traits qui sont importants
économiquement chez les vaches laitières
sont quantitatifs:
• La production laitière;
• La composition du lait;
• La conformation (le type);
• La conversion alimentaire;
• La résistance aux maladies.
L’effet combiné de nombreux gènes et de
l’environnement sur l’expression des traits
quantitatifs rend la tâche de déterminer le
génotype d’un animal beaucoup plus
difficile que dans le cas des traits qualitatifs.
Parfois, le phénotype de l’animal ne révèle
pas bien son génotype. Par exemple, un
résultat de lactation ne révèle qu’une
fraction de l’information nécessaire pour
connaître le mérite génétique d’une vache.
Le génotype d’une vache est unique
Lorsqu’un ovule se forme, il reçoit l’un
des deux membres de chaque paire de
chromosomes. Ainsi, un chromosome dans
l’ovule peut provenir du premier ou du
second membre de la paire de
chromosomes parentale. Il n’y a que deux
types d’ovule pour ce chromosome
particulier. Si maintenant, nous
considérons deux paires de chromosomes,
que devient le nombre possible de
combinaisons chromosomiques dans les
ovules? Autrement dit, quel est le nombre
possible de combinaisons de ces deux
chromosomes? Cette situation est similaire
au tirage au sort avec deux pièces de
monnaie en même temps. Le nombre de
combinaisons est de deux possibilités pour
la première pièce et de deux possibilités
pour la seconde (2 x 2 = 22 = 4 possibilités
différentes).
Le nombre de génotypes différents pour
un ovule est de quatre et la probabilité de
chacune des combinaisons est de 1/4. Ceci
est vrai aussi pour le nombre de génotypes
possibles chez les cellules reproductrices
mâles. Ainsi, lorsqu’un génotype dont la
probabilité est 1/4 fertilise un ovule dont le
génotype a une probabilité de 1/4, le
nombre de possibilités pour le génotype de
la descendance est de 4 x 4 = 16 (22 x 22).
Ainsi, la probabilité d’un génotype
particulier chez le nouveau-né est de 1/16.
Lorsque les 30 paires de chromosomes de la
vache sont séparées lors de la formation des
ovules et réunies lors de la fertilisation, le
nombre total de combinaisons des
chromosomes est de 230 x 230 =
1.152.900.000.000.000.000, chacune de ces
combinaisons étant unique.
Avec ce nombre gigantesque de
possibilités lors de chaque accouplement, il
est facile de réaliser pourquoi tous les
individus d’une population sont
génétiquement différents les uns des autres
(même lorsqu’ils ont les mêmes parents).
L'Institut Babcock est un programme de
l'Université du Wisconsin.
Le support financier pour le développement
de cette publication provient du USDA CSRS
Special Grant 92-34266-7304 et du U.S.
Livestock Genetics Export, Inc.
Traduction: M. A. Wattiaux, Ph.D.
Support éditorial: Judith Nysenholc
Publication: DE-RG-6-011996-F
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