NOTE ÉDUCATIVE Les notes éducatives ne constituent pas des normes de pratique. Elles visent à aider les actuaires en ce qui concerne l’application de normes de pratique dans des cas spécifiques. Le mode d’application de normes dans pareilles circonstances demeure la responsabilité du spécialiste. ENGAGEMENTS RELATIFS AUX TREMBLEMENTS DE TERRE COMMISSION DES RAPPORTS FINANCIERS DES COMPAGNIES D’ASSURANCES IARD JANVIER 1998 © 1998 Institut Canadien des Actuaires This document is available in English Canadian Institute of Actuaries • Institut Canadien des Actuaires Canadian Institute of ActuariesInstitut Canadien des Actuaires NOTE DE SERVICE À: DE : DATE : OBJET : Tous les membres de l’Institut Canadien des Actuaires intéressés aux questions d’assurances IARD Christopher Townsend, président Commission des rapports financiers des compagnies d’assurances IARD Le 26 janvier 1998 Note éducative sur les engagements relatifs aux tremblements de terre Dans ses instructions de 1997 sur la façon de préparer les rapports actuariels des compagnies d’assurances incendie, accidents et risques divers, le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a inclus une nouvelle section (section 4.5) portant sur les engagements relatifs aux tremblements de terre. Cette section se lit comme suit : Bien que l’on ne s’attende pas à ce que l’auteur du rapport procède à un examen quantitatif du programme de gestion et de contrôle des engagements pour tremblements de terre de la société, il importe tout de même que ce dernier en fournisse un résumé qualitatif portant notamment sur : x la qualité des données; x la technique de modélisation utilisée, le cas échéant; x les hypothèses de base; x la démarche. À ce propos, on s’attend à ce que l’auteur du rapport discute du volet «tremblements de terre» avec les dirigeants de la société, les employés spécialistes du domaine (le cas échéant) et les vérificateurs externes de la société. L’auteur du rapport doit commenter le caractère raisonnable des procédures de la société. S’il estime qu’il n’y a pas de problèmes inusités, il doit l’indiquer clairement. La présente note éducative a été rédigée par une sous-commission de la Commission des rapports financiers des compagnies d’assurances IARD. Elle vise à aider les actuaires à satisfaire à la demande du BSIF. L’actuaire devrait aussi se reporter à la ligne directrice du BSIF intitulée «saines pratiques applicables aux engagements relatifs aux tremblements de terre», ainsi qu’aux annexes qui y sont jointes. L’actuaire remarquera que certains éléments clés de la ligne directrice B-9 n’entreront pas en vigueur avant le 31 décembre 1998. Par conséquent, il conviendrait de se pencher sur les mesures qu’entend prendre la société à cet égard ou de s’assurer que le rapport actuariel pour l’année 1997 soit préparé conformément aux exigences énoncées dans la ligne directrice B-9. CT Secrétariat : 360 rue Albert, # 820, Ottawa, Ontario, Canada, K1R 7X7 (613) 236-8196 Téléc. : (613) 233-4552 Note éducative Janvier 1998 Sous-commission de la Commission des rapports financiers des compagnies d’assurances IARD France Fortin Brett A. MacKinnon Patrick Mailloux, président Note éducative Janvier 1998 ENGAGEMENTS RELATIFS AUX TREMBLEMENTS DE TERRE INTRODUCTION Pour expliquer l’origine des tremblements de terre, les scientifiques ont élaboré la théorie des «plaques tectoniques ». Essentiellement, des plaques de roche solide, incluant les continents, flottent sur le noyau en fusion de la Terre. Presque tous les séismes à l’échelle de la planète se produisent aux lignes (ou limites) d’intersection entre deux plaques de la croûte terrestre. Trois types de plaques peuvent produire des tremblements de terre : les plaques neutres, les plaques divergentes et les plaques convergentes. Une plaque neutre est celle qui glisse le long d’une autre. C’est ce genre de mouvement que l’on a observé à la faille de San Andreas en Californie et qui fut à l’origine du tremblement de terre de Northridge. Il y a divergence lorsque deux plaques s’éloignent l’une de l’autre. Enfin, il y a convergence, ou «subduction», lorsqu’une plaque se met à pousser sur une autre. La plaque qui est enfoncée est la plaque en subduction, tandis que l’expression «zone de subduction» désigne la région où se produit ce genre de phénomène (scénario de la Colombie-Britannique). Au Canada, une autre catégorie de séismes suscite des inquiétudes. Ceux-ci résultent de l’interaction complexe de plaques qui se poussent l’une l’autre, donnant ainsi lieu à un tremblement de terre «entre plaques», du genre observé dans la région de Charlevoix, au Québec. On décrit souvent les effets d’un tremblement de terre à l’aide d’échelles généralement connues sous le nom d’échelle de Richter et d’échelle de Mercalli modifiée (MM). Les sismographes modernes peuvent mesurer la période et l’amplitude au sol de l’onde d’énergie produite par un tremblement de terre. En tenant compte de la distance entre le centre du tremblement de terre et la station de contrôle ainsi que de sa profondeur, il est possible de calculer cette amplitude pour déterminer la magnitude d’un tremblement de terre. Cette magnitude (M) est ensuite mesurée au moyen de l’échelle logarithmique de Richter, chaque augmentation de un point (1.0) sur l’échelle représente une augmentation de 10 fois au niveau des secousses et de 32 fois la quantité d’énergie libérée. L’effet d’un tremblement de terre, par opposition à sa magnitude, se mesure à l’aide de l’échelle de Mercalli modifiée (MM). Cette échelle permet de mesurer l’intensité d’un séisme (c’est-à-dire ce qu’on peut ressentir et observer). Dans le domaine de l’assurance, les risques de tremblement de terre comportent de nombreux éléments, dont deux sont considérés comme étant les plus importants : le «tremblement», c’est-à-dire les dommages causés par la secousse physique réelle, et «l’incendie ultérieur» ou les dommages causés par un incendie imputable à une secousse. Dans chacune des juridictions canadiennes régies par le «Common Law», la protection contre les secousses fait l’objet d’un avenant supplémentaire, tandis que l’incendie ultérieur tombe, selon la loi (la Loi sur les assurances), sous la définition d’«incendie». Au Québec, la secousse est traitée de la même façon; cependant, pour ce qui est de l’incendie ultérieur, le Code civil autorise les assureurs à l’exclure complètement. Si un assuré demande à être couvert, l’assureur est alors en mesure d’imposer une prime distincte et une franchise différente. Dans la pratique courante, les assureurs du Québec offrent aussi une protection contre les incendies ultérieurs. Le Canada compte plusieurs zones d’activité sismique importante. Les principales zones, en raison de la population et de la concentration des biens, sont Vancouver, C.-B. (y compris Victoria), Montréal, Qc (y compris la Vallée de l’Outaouais) et la ville de Québec, Qc (voir la carte ci-jointe). Les sociétés d’assurance offrant des polices dans ces régions se doivent donc d’évaluer l’étendue des pertes financières à prévoir relativement à d’éventuels séismes. Pour déterminer l’ampleur du risque assumé, l’assureur doit examiner la fréquence et la gravité des sinistres susceptibles de survenir. Il doit ensuite déterminer les valeurs exposées et, en se fondant sur les conditions des polices d’assurance en vigueur, évaluer les pertes probables au niveau du portefeuille des assurés. Le montant ainsi déterminé représente les sinistres maximum probables (SMP). Les progrès technologiques et les données de recherche ont permis une meilleure quantification de ce genre de sinistre. Grâce à des modèles informatiques, il est possible de procéder à une multitude de calculs afin de simuler les effets d’un tremblement de terre sur un portefeuille de polices d’assurance. Mais malgré de telles améliorations, 2 Note éducative Janvier 1998 nos connaissances en matière de séismes demeurent limitées : nous ne pouvons prédire quand ils se produiront, et les modèles SMP ne peuvent servir qu’à estimer les répercussions des sinistres réels. De plus, la qualité des données utilisées à des fins de modélisation de même que l’absence d’activité sismique au Canada ne font de ces scénarios que des hypothèses bien fondées MODÈLES Divers modèles informatiques ont été mis au point. On procède généralement à deux types d’analyse des risques sismiques : l’analyse déterministe et l’analyste probabiliste, qui est la plus courante. Les modèles déterministes posent comme prémisses un scénario particulier de tremblement de terre, y compris la périodicité des sinistres, et servent à mesurer le mouvement du sol à l’endroit visé et à estimer les SMP. En revanche, les modèles probabilistes permettent d’examiner divers scénarios de tremblement de terre, en se fondant sur les causes éventuelles de tremblements de terre susceptibles d’affecter la zone en question, et de modéliser la magnitude, les caractéristiques de fréquence et de calculer les mouvements du sol à l’endroit en question, y compris la variabilité de l’atténuation. Les modèles probabilistes permettent d’évaluer la répartition possible de la gravité des sinistres et donnent une indication de la périodicité des pertes associées à chaque sinistre. Plusieurs sociétés se spécialisent dans ce domaine et certains réassureurs ont également mis au point des modèles exclusifs. Il existe également un modèle de rechange proposé par le BAC connu sous le nom de normes repères. Ces normes appliquent simplement un pourcentage à l’ensemble des valeurs assurées à l’intérieur de certaines zones. Cette méthode d’estimation des SMP se veut d’abord et avant tout prudente. Elle constitue néanmoins une solution de rechange pour les sociétés qui n’ont que trop peu d’engagements pour justifier l’achat d’un modèle informatique. Les sociétés ayant recours à des modèles informatiques pourraient utiliser le modèle repère du BAC comme deuxième source pour compléter, aux fins du modèle, les estimations. PARAMÈTRES USUELS DES MODÈLES Pour être en mesure d’évaluer les risques de tremblements de terre, il faut tenir compte des quatre éléments suivants : x Risque enregistrement de l’activité sismique antérieure, fréquence possible et force des tremblements de terre dans la région visée. x Vulnérabilité : type et qualité des valeurs assurées affectation, âge des immeubles, hauteur, type de construction et d’architecture et condition du sol. Ce sont là les caractéristiques physiques qui peuvent influer sur la susceptibilité à des sinistres. x Conditions des polices : restrictions courantes des polices coassurance, franchise et limite des sinistres. Les conditions des polices se répercuteront sur les engagements de l’assureur. x Portefeuille montant total assuré au brut et au net (après réassurance), incluant les biens, le contenu, les pertes d’exploitation et les frais additionnels de subsistance. Les totaux doivent être ventilés entre les demandes de règlement pour secousse et celles pour incendie ultérieur et selon qu’il s’agit de biens personnels ou de biens commerciaux. Idéalement, les données relatives à chacune de ces catégories devraient être compilées par zone à tout le moins, par zone CRESTA (voir en annexe les zones d’évaluation de cumul des tremblements de terre). PROBLÈMES COMMUNS ET QUESTIONS 1. Par le passé, il s’est révélé très difficile de recueillir des données sur les risques, et la situation n’a guère changé. Ce n’est que tout récemment que certaines sociétés ont commencé à compiler ce genre de données, qui les obligent cependant à modifier leurs procédures et systèmes. La situation se complique davantage du fait que l’intégrité ou la qualité des données font souvent défaut. 3 Note éducative Janvier 1998 2. Au moment de calculer des SMP nets, il importe de se rappeler que la réassurance peut présenter des limites de survenance. Celles-ci doivent être prises en considération au moment d’estimer les SMP nets, car ce n’est pas suffisant d’utiliser simplement les valeurs nettes assurées aux fins d’un modèle. 3. Lorsque la protection prévue aux termes d’une police d’assurance couvre plusieurs emplacements, les valeurs exactes sont rarement codées ou réparties adéquatement selon les régions où les différents risques pourraient se matérialiser. De plus, il y aurait lieu d’appliquer séparément en fonction de chaque emplacement une limite de sinistres lorsque le contrat couvre plusieurs emplacements. 4. Bon nombre de polices renferment une garantie de valeur à neuf qui peut augmenter de façon significative le montant définitif du règlement. Lorsqu’il n’y a qu’un seul sinistre, cet engagement est facile à gérer. Cependant, la situation est particulièrement préoccupante si la catastrophe donne lieu à une multitude de pertes. 5. Coassurance Les souscripteurs s’assurent-ils que le risque est assuré à sa juste valeur? En effet, il peut arriver que des sociétés ne perçoivent pas la prime qu’elles pourraient être tenues de payer à l’égard d’un risque, et que le montant des engagements, et les sinistres, soient beaucoup plus élevés. 6. Les récentes modifications apportées aux données et aux hypothèses sous-jacentes à certains modèles ont fait grandement fluctuer les résultats, surtout lorsqu’on les compare à des estimations antérieures. De plus, on a noté des différences importantes relativement aux estimations de divers modèles. 7. Dommages aux automobiles le BSIF propose d’estimer les SMP pour dommages aux automobiles imputables à un tremblement de terre. On le fera en appliquant un pourcentage au produit obtenu en multipliant le nombre de véhicules assurés par la valeur assurée estimative de chacun d’eux. Pour l’instant, la plupart des modèles ne prennent pas en compte, dans leurs estimations, des dommages aux automobiles étant donné que les incidents antérieurs n’ont pas révélé qu’il s’agissait d’un facteur important relativement au risque global. Par exemple, lors du tremblement de Northridge de 1994, les pertes attribuables aux dommages aux automobiles représentaient environ 0,5 % des sinistres globaux assurés. 8. Certains assureurs excluent spécifiquement l’incendie ultérieur dans leurs contrats d’assurance à moins que l’assuré n’accepte d’en payer la prime. Les gouvernements ont refusé de considérer cette ambiguïté par rapport à la Loi sur les assurances, laissant aux tribunaux le soin d’interpréter le «caractère raisonnable» de cette approche, et ce, exclusivement après qu’un sinistre ne soit survenu. Les interprétations juridiques au sujet du résultat d’un tel scénario diffèrent. QUESTIONS Risque 1. La société a-t-elle plusieurs engagements relatifs aux tremblements de terre en ColombieBritannique ou au Québec (y compris dans la vallée de l’Outaouais)? 2. La société dispose-t-elle de directives en matière de souscription et de restrictions à l’égard de ce risque? 3. La société utilise-t-elle un modèle pour déterminer les SMP à l’égard des tremblements de terre? 4. A-t-on développé ce modèle à l’interne, ou s’agit-il d’un modèle mis au point à l’externe par un expert-conseil? S’agit-il d’un modèle déterministe ou probabiliste? 4 Note éducative Janvier 1998 5. Le modèle renferme-t-il des données détaillées sur la sismicité c’est-à-dire la fréquence et la force des tremblements de terre dans les régions visées? Vulnérabilité 6. Les variables comprises dans le modèle tiennent-elles compte de la vulnérabilité du portefeuille? Le fait-on individuellement pour chaque immeuble ou procède-t-on en fonction de l’ensemble du portefeuille? Conditions liées aux polices 7. Quelles directives la société applique-t-elle à l’égard des conditions liées aux polices (coassurance, franchises liées aux tremblements de terre et limites des sinistres)? Le modèle tient-il compte de telles variables? 5 Note éducative Janvier 1998 8. A-t-on tenu compte des risques suivants dans les estimations des SMP? Secousse Oui Incendie ultérieur Non Oui Non Immeubles commerciaux Contenu d’immeubles commerciaux Pertes d’exploitation Fuite d’extincteurs Habitation (bâtiment) Contenu en biens personnels Frais additionnels subsistance de Dépendances (annexes) Dommages aux automobiles 9. A-t-on tenu compte des facteurs suivants pour déterminer les sinistres définitifs? Secousse/incendie ultérieur Oui Non Inflation consécutive Coassurance Frais de règlement Enlèvement des débris Portefeuille 10. Comment la société tient-elle compte du cumul d’engagements relatifs aux tremblements de terre (p. ex., en fonction du code postal, de l’adresse municipale, des zones CRESTA, etc.)? 11. Pouvez-vous extraire et déterminer les limites des polices avec «limites de sinistres», ainsi que le lien avec la somme assurée, tant au prorata que sur la base de l’excédent de sinistres? 12. Comment la société assure-t-elle la qualité et l’intégrité des données? 6 Note éducative Janvier 1998 TERMES ET DÉFINITIONS x Modèle déterministe : l’hypothèse est fondée sur un scénario particulier de tremblement de terre x x x x x x visant à mesurer le mouvement du sol à l’endroit visé. Modèle probabiliste : permet d’examiner les causes éventuelles de tremblements de terre susceptibles d’affecter l’endroit, en procédant à la modélisation de leur magnitude, des caractéristiques de fréquence et en calculant le mouvement du sol à l’endroit visé, y compris la variabilité de l’atténuation. SMP : les sinistres maximum probables bruts représentent un montant que la valeur totale des dommages causés par un fort tremblement de terre est peu susceptible de dépasser, avant que les traités de catastrophe et les autres protections en réassurance ne soient prises en compte, mais après avoir tenu compte des franchises des assurés. Les SMP nets sont les SMP bruts après déduction des franchises, des traités de catastrophes et des autres protections en réassurance; également connus sous le nom de sinistre maximum estimé (SME). Zone CRESTA CRESTA («Catastrophe Risk Evaluation and Standardizing Target Accumulation), est un organisme fondé en 1977 en vue d’améliorer les systèmes de contrôle de l’accumulation, et, dans une moindre mesure, d’aider à la gestion des sinistres à la suite de dommages importants. CRESTA a identifié 20 zones d’évaluation de cumul. Les zones à risques élevés en matière de séismes sont Vancouver/Victoria (1, 2, 3, 4), la région métropolitaine de Montréal (5, 6, 7, 8) et la ville de Québec (9, 10). Périodicité des sinistres correspond à la réciproque de la probabilité de survenance d’un séisme. Par exemple, une périodicité des sinistres de 250 ans correspond à une probabilité de 0,4 % (1/250) qu’un séisme ne survienne au cours d’une année donnée. Les séismes de moindre amplitude (d’après l’échelle de Richter) sont plus fréquents que ceux de plus forte amplitude et devraient, en général, causer des dommages moins importants. Une périodicité accrue signifie qu’il est moins probable qu’un séisme ne survienne mais que la valeur potentielle des dommages imputables à ce séisme est plus élevée. Périodicité des sinistres correspond à la réciproque de la probabilité annuelle qu’un séisme cause des dommages dont le montant dépassera un certain niveau. Caractéristiques du risque de vulnérabilité : 1. Affectation habitation unifamiliale, industrie légère, tour à bureaux, etc. 2. Âge de l’immeuble les immeubles réaménagés ou rénovés ultérieurement à un séisme doivent être consignés comme s’ils avaient été construits pendant l’année au cours de laquelle ils ont été réaménagés ou rénovés. 3. Hauteur de l’immeuble nombre d’étages. 4. Type de construction utiliser la classification des catégories de construction de l’ATC «Applied Technology Construction» (maçonnerie, acier, bois, etc). 5. Architecture inhabituelle longues portées non soutenues (comme un stade recouvert d’un dôme) ou autre configuration inhabituelle. 6. Condition du sol données provenant de la Commission géologique du Canada, qui relève de Ressources naturelles Canada. Par exemple, pendant un séisme, un sol sablonneux peut se déstabiliser ou devenir plus «fluide» (liquéfaction). Une construction sur ce type de sol est susceptible de s’effondrer en raison de l’assise instable sur laquelle elle repose. 7. Géocodage code postal ou zone CRESTA servant à localiser un emplacement. x Définitions sismiques 1. Magnitude mesure de l’énergie d’un tremblement de terre, indépendamment du lieu d’observation. 2. Épicentre point de la surface terrestre situé directement au-dessus du séisme. 7 Note éducative Janvier 1998 3. Centre point sous la surface terrestre, habituellement localisé à l’aide d’instruments spécialisés, où survient le premier séisme. 4. Atténuation diminution d’intensité selon la distance par rapport au centre du séisme. 5. Intensité mesure de tous les effets du tremblement de terre à un emplacement donné. x CRR Conseil de recherche en réassurance. 8 Note éducative Janvier 1998 Cette carte est établie d’après les renseignements tirés de la carte-affiche Les catastrophes naturelles de l’Atlas national du Canada. © 1996 Sa Majesté la Reine du chef du Canada, avec l’autorisation des Ressources naturelles Canada. 9 Note éducative Janvier 1998 10