L'ACTIVITE
ECONOMIQUE
NIVEAU NATIONAL
1 -
Comment les métiers se transforment
2 - Quelques grandes entreprises françaises
CONTEXTE REGIONAL
1 - Principaux secteurs d'activité
2 - L'industrie –
aspects spécifiques
3 - Les services
4 - Le commerce
ZONE D'EMPLOI D'AMBERIEU
1 - Le secteur industriel
2 - Le secteur tertiaire
3 - Les enjeux économiques
4 - Les principales entreprises industrielles
MB-CIO Ambérieu-12-2007
NIVEAU NATIONAL
1 - COMMENT LES METIERS SE TRANSFORMENT
-source CEREQ-
Les changements techniques et l'innovation :
Ils sont généralement considérés comme le premier facteur de transformation
des métiers. Le développement continu de l'automatisation industrielle s'est ainsi
traduit par une diminution conséquente du nombre des emplois de fabrication dans
l'industrie. La mécanisation dans le bâtiment, les travaux publics et l'agriculture a
entraîné également une diminution des emplois non qualifiés.
La diffusion rapide des technologies de l'information (informatique …) a
modifié également les tâches et les modes de travail dans les services et a accru de
manière radicale la productivité des activités les plus répétitives.
La baisse des prix des produits de consommation a facilité le développement
des services. Le pouvoir d'achat récupéré se réoriente vers la satisfaction des besoins
de santé, d'éducation, de loisirs…
Des emplois disparaissent, d'autres se créent, la plupart se transforment.
Le progrès technique modifie le contenu des métiers.
L'organisation du travail change :
Les effets du changement technique s'accompagnent d'une transformation de
l'organisation du travail. Le développement des transports et de la logistique illustre
la spécialisation croissante des établissements industriels et l'optimisation des
procédés.
La diminution des niveaux hiérarchiques et le développement du travail en
réseau reflètent les effets de l'évolution des modes de fabrication et de l'intégration
des technologies de l'information et de la communication.
Le fonctionnement et la coordination interne et externe des organisations qui
assurent la production, la distribution et la vente requièrent un personnel toujours
croissant. Il ne suffit pas de produire, il faut trouver des financements, investir,
distribuer, convaincre les clients, d'où l'importance des métiers liés au
fonctionnement de l'entreprise (gestion, achat, marketing, finance, ressources
humaines…).
Les effets des mutations sociales :
Les transformations, ainsi décrites brièvement, s'accompagnent d'une
extension continue du salariat et d'une urbanisation croissante.
MB-CIO Ambérieu-12-2007
La moindre prégnance des modèles traditionnels (moraux, religieux,
familiaux…) semble laisser plus de place à la liberté individuelle, mais demande
plus de responsabilité individuelle et donne l'impression d'un libre arbitre parfois
anxiogène.
L'émancipation de la femme, l'augmentation forte du taux d'activité féminin
changent les modes de vie et les besoins sociaux.
Cependant une société d'individus ne peut fonctionner sans un développement
de fonctions collectives : éducation, protection sociale…C'est pourquoi les métiers de
la formation, de la santé, du secteur social, de la sécurité et l'essor de tous les services
sont largement portés par ces transformations.
Les activités tertiaires réunissent ainsi 75% des emplois aujourd'hui. Elles en
réuniront 80% demain.
L'industrie et l'agriculture ont été longtemps considérées comme les principaux
secteurs créateurs de richesse. L'économie à présent se centre de plus en plus autour
de la production de services.
Cette évolution provient des progrès spectaculaires de la productivité des activités
industrielles et agricoles. La production de biens, de marchandises continue de
progresser tout en libérant du temps pour consommer des loisirs, de la formation, de
la culture… et pour améliorer en principe la qualité de vie (santé, …).
L'essor des services n'est pas la simple conséquence des progrès de la
productivité du reste de l'économie. Il les rend aussi possibles. La productivité du
système productif s'est améliorée aussi parce que l'éducation et la formation, les
infrastructures de transports, les moyens de communication, les services
informatiques, se sont radicalement améliorés.
2 - QUELQUES GRANDES ENTREPRISES FRANCAISES
-source revue alternative économique-
Les 50 principaux groupes français de l'industrie et des services en 2003
Rang Sociétés Chiffres d'affaires
(
Millions d'euros)
Effectifs
1
2
3
4
5
6
7
8
Total
Carrefour
PSA Peugeot Citroën
France Télécom
EDF
Suez
Les Mousquetaires
Renault
104 652
70 486
54 238
46 121
44 919
39 622
38 400
37 525
110 783
419 040
200 000
221 657
169 652
172 291
112 000
140 417
MB-CIO Ambérieu-12-2007
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
49
50
Publicis Groupe
Saint-Gobain
Groupe Auchan
Véolia Environnement
Centres Leclerc
Arcelor
Vivendi Universal
Pinault-Printemps-Redoute
Rallye (Finatis)
SNCF
Bouygues
Airbus (EADS)
Vinci
La Poste
Aventis
Alstom
Gaz de France
Michelin
L'Oréal (Gesparal)
Système U Centrale
Nationale
Lafarge
Groupe Danone
Alcatel
Lagardère SCA
Air France
LVMH
Sodhexo Alliance
Havas
Péchiney (Alcan)
Thales
Valéo
Schneider Electric
Thomson
Air Liquide
Areva (CEA)
Sanofi-Synthelabo
La française des jeux
Esso SAF (Exxon Mobil)
Nissan Europe
BP France (BP Europe)
Pari Mutuel Urbain
32 171
29 590
28 700
28 603
27 200
25 923
25 482
24 361
23 768
22 523
21 822
19 048
18 111
18 004
17 815
16 688
16 647
15 370
14 029
13 786
13 658
13 131
12 513
12 454
12 337
11 962
11 687
10 970
10 651
10 569
9 234
8 780
8 459
8 394
8 255
8 048
7 822
7 779
7 335
7 224
7 021
6 962
35 166
171 684
165 000
257 018
84 000
98 264
49 617
100 779
124 143
243 944
127 923
50 000
127 513
314 126
75 567
76 811
38 293
127 210
50 500
47 000
75 338
88 607
60 486
43 009
71 654
56 241
308 395
16 343
-
57 439
68 200
74 276
59 063
31 900
49 079
33 086
1 091
2 722
229
4 513
1 392
46 930
MB-CIO Ambérieu-12-2007
CONTEXTE REGIONAL
Sources : DRIRE(direction régionale de l’industrie de la recherche et de l’environnement) – INSEE
Le produit intérieur brut régional représente un peu moins de 10 % du
PIB français, son industrie un peu plus de 10 % du potentiel national. Elle
participe au tiers de l'excédent commercial national et réalise 0,7 % du
commerce mondial.
L'économie régionale est forte d'un solide socle industriel
.
L'industrie
produit un quart de la valeur ajoutée régionale, soit cinq points de plus que pour
l'ensemble du pays. L’activité industrielle de Rhône-Alpes est diversifiée et
équilibrée, avec de nombreux points forts : mécanique, chimie, plasturgie,
électronique, pharmacie, textile, agroalimentaire, énergie
.
.. Le territoire est
attractif : entre 1993 et 2001, 12,2 % des investissements industriels en France ont été
réalisés en Rhône-Alpes.
1 - LES SECTEURS D’ACTIVITE REPRESENTATIFS :
(d’une spécificité régionale, par comparaison à d’autres régions)
L’agriculture : la production agricole se distingue par de nombreuses
spécialités régionales et Appellations d’origine contrôlée, valorisés par une
industrie agroalimentaire dynamique.
Le secteur industriel : moteur de l’économie, l’industrie est fortement
diversifiée et couvre aussi bien :
- des secteurs traditionnels qui ont su s’adapter aux progrès techniques :
chimie, textile, mécanique,...).
- des activités émergentes à la pointe de l’innovation (électronique,
informatique, biotechnologies,...). Le tissu industriel poursuit sa mutation,
avec l'essor de la filière électronique / numérique, des nouveaux matériaux,
des industries liées à la santé ou utilisatrices des biotechnologies.
Les activités de la mécanique, de la plasturgie, du textile s'adaptent par ailleurs
constamment pour assurer leur compétitivité sur des marchés clés tel que celui
de l'automobile. Trois secteurs parviennent à conserver des effectifs stables
l'agro-alimentaire, l'automobile, la production d'énergie.
Les services et le tourisme : le développement économique et touristique est
favorisé par la grande diversité d’ensembles naturels (Massif central à l'ouest,
vallée du Rhône au centre et les Alpes à l'est).
MB-CIO Ambérieu-12-2007
1 / 10 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !