ASPECTS SOCIO ECONOMIQUES LOCAUX DEMOGRAPHIE

ASPECTS SOCIO ECONOMIQUES LOCAUX
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DEMOGRAPHIE
La démographie de cette zone est très dynamique (+ de 1% par an). Elle révèle une
population totale et active croissante, moins soumise au vieillissement que dans d’autres
territoires.
Région Rhône-Alpes :
La population totale atteint 5,6 millions d’habitants en 2000.
Dans les quinze prochaines années, la population continuera d'augmenter : 6,3 millions de
personnes en 2020.
La population active :Dans les années 90, elle a augmenté de 6,5%. Cette augmentation est
due à l'évolution positive de l'emploi, à l'augmentation du taux d'activité et à l'apport
migratoire
Département de l’ Ain :
La population totale : 515 000
La population active :
2430200
hommes : 134 320 - femmes : 108 866
Taux d'évolution annuelle : 1 %
Evolution 1962→99 : + 57,3 %
Zone BUCOPA (Bugey-côtière-plaine de l’ain) :
Cette zone correspond à la zone couverte par le CDRA ou zone dite de territorialisation
d’Ambérieu.
Cantons
Population totale
Population active
Ambérieu-en-Bugey
Lagnieu
Lhuis
Meximieux
Miribel
Montluel
Poncin
Pont-d'Ain
Saint-Rambert-en-B.
18998
17038
4488
17262
19181
20101
6050
11263
4949
8659
7967
2006
8132
9005
9455
2665
5353
1943
POPULATION TOTALE : 119 330
POPULATION ACTIVE : 56 185
Projection en 2020 :
Evolution 82-99
Pop. totale en %
+ 21,1
+ 24,2
+ 12,2
+ 60
+ 26
+ 43
+ 19,2
+ 27,1
- 9,1
Evolution 82-99
Pop. active en %
+ 30,8
+ 37,4
+ 14,9
+ 67,3
+ 34
+ 52,5
+ 18,8
+ 36,9
- 10
Evolution 1982→1999 : + 28,6 %
Evolution 1982→1999 : + 39 %
Population totale, + 29,6 %
Population active, + 22,1 %
Les tendances générales en France :
- Une hausse continue de l'activité féminine qui se poursuit entre 1990 et 1999.
- Une entrée plus tardive des jeunes dans la vie active.
- Un vieillissement inéluctable de la population.
ACTIVITE ECONOMIQUE
Sources : DRIRE(direction régionale de l’industrie de la recherche et de l’environnement) – INSEE
D'une manière générale le territoire présente des atouts incontestables en terme d'accueil
d'entreprises de logistique et d'infrastructure de communication.
Les enjeux économiques seraient de valoriser le pôle multimodal (route et chemin de fer) et
logistique d'ambérieu-en-bugey pour lui permettre de jouer un rôle prédominant dans le dispositif de
fret ferroviaire entre le nord et le sud – d’aider l'installation dans la plaine de l'ain d'entreprises
internationales.
Contexte régional
Le produit intérieur brut régional représente un peu moins de 10 % du PIB français,
L'économie régionale est forte d'un solide socle industriel. L'industrie produit un quart
de la valeur ajoutée régionale, soit cinq points de plus que pour l'ensemble du pays.
L’activité industrielle de Rhône-Alpes est diversifiée et équilibrée, avec de nombreux points
forts : mécanique, chimie, plasturgie, électronique, pharmacie, textile, agroalimentaire,
énergie... Le territoire est attractif : entre 1993 et 2001, 12,2 % des investissements
industriels en France ont été réalisés en Rhône-Alpes.
La zone d'emploi d’Ambérieu
L'industrie de la zone -Bugey-plaine de l’Ain-Côtière- est assez hétérogène et diversifiée.
Les quatre secteurs regroupant le plus d'emplois sont : l'industrie des biens intermédiaires - les services
aux entreprises - les transports - le commerce.
LE SECTEUR INDUSTRIEL
- L'industrie : occupe 8 400 salariés qui représentent 41,3 % de l'emploi salarié privé de la zone.
Mais la zone bénéficie de la présence de la centrale du Bugey à Saint-Vulbas qui pèse par sa seule
implantation sur les statistiques de l'emploi salarié industriel. La qualification du personnel, la
productivité élevée et les forts investissements s'expliquent donc en partie par la présence d'EDF. En
dehors de ce site, la zone d'emploi est moyennement industrielle et l'industrie présente des
caractéristiques similaires à la moyenne régionale (28%) et supérieur à la moyenne nationale (22%).
Le parc industriel de la plaine de l'Ain -Source PIPA – :
Environ 3000 emplois sont implantés dans ce parc. C'est une zone à vocation industrielle de 850
hectares dont 700 réservés à l'implantation d'entreprises. Elle occupe une part importante de l’emploi
sur la zone d’emploi. Il réunit 65 entreprises actuellement et conserve un potentiel de développement
important.Le PIPA (parc industriel) qui ces dernières années s’était orienté vers l’implantation de
nombreuses entreprises de la logistique semble vouloir à nouveau se diversifier. Il rassemble des
entreprises dans les secteurs :- des détergents et lessives - de l'emballage - du traitement des déchets de la plasturgie – de l’agroalimentaire – de la chimie pharmacie -de la logistique - de la recherche
développement
LE SECTEUR TERTIAIRE
Parmi toutes les zones d'emploi considérées en France, ce qui caractérise en particulier la zone
d'emploi d'Ambérieu est l'importance de son activité liée au transport, comparativement aux autres
zones de la France. Cette activité est portée par le ferroviaire, mais aussi par les transports routiers et
la logistique. Comparativement aux autres zones qui présentent des caractéristiques similaires,
Ambérieu se différencie aussi par la présence plus forte des services opérationnels en lien avec son
orientation industrielle. Le point de singularité le plus marquant de cette zone est l'évolution
extrêmement vive qu'ont connue les services marchands, avec des taux de croissance de l'emploi
salarié important.
EMPLOI
On constate que la zone présente un paysage professionnel local, actif souvent dynamique qui
offre des emplois nombreux et très divers. Le retard pris par la zone en ce qui concerne la
tertiarisation (développement des activités de service) de l’économie se réduit progressivement.
NIVEAU REGIONAL
La région Rhône-Alpes compte plus de 2,4 millions d'emplois dont :
- 75 % de salariés privés - 16 % de salariés publics (162 000 agents de l'état - 142 000 agents des
collectivités territoriales - 81 000 agents de la fonction hospitalière) - 9 % d'artisans ou de professions
libérales.
REPARTITION PAR GRANDS SECTEURS D'ACTIVITE
En pourcentage - emploi total - source tableau de l'économie Rhône-Alpes 2005, INSEE Agriculture
Construction
Industrie
3
6
22,6
Tertiaire
68,4
Sur la période 1990-2000, l'évolution de l'emploi est de + 5% au niveau de la région.
Cet accroissement de l'emploi a pour cause principale une progression du secteur tertiaire. L’emploi
industriel d’abord en baisse dans les années 90, se stabilise et augmente actuellement. Comme dans le
reste du pays, le secteur tertiaire qui constitue le premier secteur économique de la région avec près de
69 % de l'emploi total (73 % en France).
ZONE D’EMPLOI D'AMBERIEU
L’EMPLOI PAR GRANDS SECTEURS D' ACTIVITE - Source INSEE en pourcentage (effectif salarié)
Année
Agriculture
Construction
Industrie
2003
0,9
7
32,5
Service
59,5
- L'agriculture est peu représentée en effectifs salariés - L'industrie est sur-représentée par rapport au
niveau régional et plus encore par rapport au niveau national - Les services sont sous- représentés
comparativement au niveau régional et national.
Les trois principaux domaines professionnels de l'industrie : Electricité/électronique Réparation automobile - Industrie des procédés.
Les trois principaux domaines professionnels des services : Nettoyage/Services aux personnes
- Gestion, administration – Transports, logistique.
BASSIN D'EMPLOI D'AMBERIEU -Source DDTEFP (direction départementale du travail)Le bassin d'emploi est la zone considérée pour les statistiques de l'emploi réalisées par la direction
départementale du travail de l'emploi et de la formation professionnelle (DDEFP).
TAUX DE CHOMAGE en % (calculé au sens du BIT) :
Période
Ambérieu
Ain
Région
France
Octobre 2007
3,7
5
7
8
Le taux de chômage est en baisse sensible depuis l’année 2006, quelque soit le territoire
considéré. Sur la zone d’Ambérieu il est passé de 5% à 3,7%. Cette zone semble la plus proche « du
plein emploi » dan l’Ain.
PERSPECTIVES
Il est prévu une forte augmentation des postes à pourvoir sur le marché du travail. La
tertiairisation de l'économie va se poursuivre. En Rhône-Alpes, les besoins en métiers
qualifiés de l' industrie resteront importants.
L’ OFFRE D’ EMPLOI
Au niveau national : Les projets de recrutement pour l’année 2005 sont particulièrement nombreux
dans : les fonctions transversales (agents d'entretien, agents de sécurité…) ou administratives
(secrétaires...) - certains métiers des services aux particuliers (serveurs, cuisiniers, animateurs
socioculturels...) - les métiers de la vente (caissiers, représentants, vendeurs...) - les ingénieurs informaticiens et les cadres commerciaux parmi les fonctions d'encadrement, rassemblent un nombre
important d'intentions de projets de recrutement. D’une manière générale, les fonctions d'encadrement
bénéficient d'une recrudescence généralisée des intentions d'embauche par rapport à 2004. Certaines
catégories d'ouvriers de l'industrie enregistrent également une augmentation significative des projets.
Les difficultés de recrutement concernent de façon structurelle : la plupart des métiers du BTP
(maçons qualifiés, plombiers...) - des activités du domaine sanitaire et social (infirmiers, aidessoignants...) - les métiers de bouche (cuisiniers, bouchers…) et certaines professions de la route
(conducteurs routiers…) font également partie des emplois jugés difficiles à trouver par les
employeurs.
Au niveau régional, entre 2000 et 2010, les métiers relevant des services marchands créeraient
environ 200 000 emplois et constituerait le principal gisement d'emploi au niveau régional. Les
métiers liés aux services aux entreprises seraient encore plus dynamiques que ceux associés aux
services aux particuliers.
LES PRINCIPALES EVOLUTIONS
-Sources CEREQ, revue Alternative économique -
Le nombre de postes à pourvoir sur le marché du travail devrait augmenter fortement dans les
années à venir, alors que les générations nombreuses nées après 1945 vont parvenir en fin de carrière.
La tertiairisation de l'économie va se poursuivre, avec toujours plus de cadres. Mais, il subsistera
des emplois peu qualifiés et même de plus en plus nombreux dans les services et l'aide aux personnes.
Plusieurs aspects significatifs peuvent être relevés concernant l’emploi :
-Une insertion des jeunes non qualifiés en apparence relativement difficile et variable selon les
domaines professionnels.
- Un taux élevé de chômage chez les plus de 50 ans, si pas d’évolution des mentalités.
- Des classes d’âge nombreuses arrivent à la retraite et libèrent des emplois.
- Une structure de l'emploi qui évolue lentement mais inéluctablement.
- Une certaine inadéquation entre la demande et l'offre d'emploi, pour des raisons variées et
complexes.
- Un paysage professionnel local, actif souvent dynamique qui offre malgré tout de nombreux emplois.
DONNEES PROSPECTIVES
−
L'augmentation du nombre de diplômés de l'enseignement supérieur s'impose comme une
exigence forte du développement économique. La part actuelle des titulaires d’un niveau V paraît
supérieure aux prévisions des besoins tandis que celle de niveau bac+2 et surtout bac +3 et plus
est estimée insuffisante. Actuellement le nombre de jeunes accédant au bac stagne ou régresse
depuis 1995.
MB-CIO Ambérieu-12/02/2008