Ces organes respiratoires variés leur permettent d'occuper des milieux différents.
3) La température et l’agitation de l’eau influent sur son oxygénation, ainsi que la présence de
végétaux chlorophylliens. Ces facteurs influencent la respiration des animaux aquatiques, donc
leur répartition.
4) - On observe que plus les rejets de nitrates (utilisés surtout dans l’agriculture) et de phosphates
(utilisés surtout dans industrie) sont importants, plus les végétaux aquatiques se développent en
surface. Ceux qui sont en profondeur manquent de lumière donc ne produisent plus de
dioxygène. On déduit que les animaux qui vivent dans les zones polluées manquent de dioxygène
et ne peuvent plus y vivre ; donc l’Homme, en modifiant les conditions de respiration d’un
milieu, modifie son peuplement, la diversité des espèces, c’est à dire la biodiversité. Il peut la
détruire.
- On observe que des efforts sont faits pour fabriquer des produits sans polluants pour éviter le
rejet d’eau chaude dans les cours d’eau, pour utiliser des êtres vivants capables de capter la
pollution et pour réduire l’usage des polluants en agriculture. On déduit que si on ne fait rien, ces
polluants se retrouvent dans les rivières, puis les fleuves, puis les océans et se répandent partout
sur le globe ; ils intoxiquent alors les êtres vivants et nuisent à la biodiversité. L’Homme en
limitant les rejets de produits toxiques protège la biodiversité.
- Les activités humaines (agriculture, industries) modifient la teneur en dioxygène de nombreux
milieux de vie ; la répartition des êtres vivants est donc modifiée et la biodiversité est menacée.
L’Homme doit donc changer ses habitudes pour la préserver.
Fonctionnement de l’organisme et besoins en énergie
I – L'organisme au cours d'une activité physique.
Au cours d'une activité physique, on observe des modifications au niveau de l’organisme : la
température, ainsi que les rythmes cardiaque et respiratoire, augmentent.
II - Le fonctionnement des organes (ex : le muscle).
- Les muscles, comme tous les organes du corps, sont parcourus par de nombreux vaisseaux
sanguins, donc ils réalisent des échanges avec le sang.
- Les organes prélèvent en permanence dans le sang du dioxygène et des nutriments, dont le
glucose, et ils y rejettent des déchets, dont le dioxyde de carbone, même au repos.
- Plus l’exercice physique est important, plus le débit du sang dans les vaisseaux augmente, donc
plus ces échanges sont importants.
- La peau fonctionne aussi plus en cours d’exercice physique qu’au repos pour éliminer la
chaleur produite par les muscles.
- Certaines zones du cerveau ont un débit sanguin plus élevé pendant un exercice physique, donc
réalisent plus d’échanges avec le sang pour commander les muscles notamment.
- Les nutriments et le dioxygène font une réaction chimique qui libère de l’énergie que les
organes utilisent pour fonctionner : la matière est transformée en partie en énergie, dont une
partie est libérée sous forme de chaleur.
III – La respiration : où et comment le sang peut se recharger en dioxygène.
1) - L’air expiré contient moins de dioxygène que l’air inspiré et qu’il y a encore du dioxygène
dans l’air expiré, donc le dioxygène utilisé en permanence par les organes provient de l’air.
2) - Ce sont les mouvements de la cage thoracique qui font entrer ou sortir l'air des poumons. Le
mécanisme est le suivant : en fin d’expiration, les muscles intercostaux sont relâchés, donc les
côtes sont abaissées et rapprochées. Le diaphragme est relevé, souvent aidé par les muscles
abdominaux contractés. Tout ceci comprime les poumons, si bien qu’ils se vident d’une grande
partie de l’air qu’ils contiennent.
Pour l’inspiration, c’est l’inverse. Les poumons, « collés » à la cage thoracique grâce à la plèvre,
se trouvent étirés, si bien que l’air entre dedans. Donc quand on inspire, la cage thoracique