Organisation du vivant Animal
I] La classification
La classification du vivant est un problème ancestral. Aujourd'hui, on compte 1 750 000 espèces, qu'il faut donc décrire et
inventorier : c'est la classification systématique (taxinomie). Pour cela, on classe les espèces par rapport à des critères et
caractères clé qui vont permettre de discriminer une espèce d'une autre. Depuis l'antiquité, ce sont ces critères qui ont évolué.
1) Classification utilitaire
Par Théophraste et Aristote, elle consiste en la classification en fonction de leur intérêt pour l'homme (plantes aromatiques,
alimentaires, pharmacologique...). Cette classification a perduré pendant des siècles, jusqu'au 16ème siècle.
2) Classification alphabétique
Les botanistes Fusch, Camerarius, Gesner ont donc classer les espèces en fonction de leur nom. Le mérite de cette
classification a été de bousculer le dogme de la classification utilitaire, donnant naissance à de nouveaux types de classification
se basant sur les caractères.
3) Nomenclature binomiale
Karl von Linné commence à classer les espèces en fonction de plusieurs caractères permettant de hiérarchiser la classification :
c'est la classification ontogénique (ou traditionnelle). Il a introduit les notion hiérarchiques des règnes, classes, ordres, genres,
espèces, variétés. Toute espèce sera alors décrite en fonction de son genre et son espèce.
Actuellement cette classification est toujours utilisée, avec de nouveaux niveaux
hiérarchiques :
Règne
Embranchement
Classe
Ordre
Famille
Genre
Espèce
Des niveaux peuvent être rajoutés pour préciser la hiérarchisation.
Tous les niveaux doivent être écrits avec une majuscule, sauf l'espèce et la variété. Le genre,
espèce et variétés doivent être écris en italique (ou souligné si impossible). Lors de la
première citation d'espèce, il faut noter le descripteur de l'espèce et l'année ainsi que les
révisions de classification si besoin.
Ex : Rat des champs → Rattus rattus (Linné)
Rat de laboratoire → Rattus norvegicus (Berkenhout)
Pour les bactéries notamment, on emploie le terme de « souche » pour définir des individus venant de même descendants.
4) Classification phylogénétique
Elle permet d'établir des liens de parenté entre les organismes en étudiant les caractères anatomiques, physiologique,
embryologique et génétiques pour établir une classification. Cette classification peut aboutir à plusieurs classifications en
fonction des caractères privilégiés... Dans cette classification, le groupe des protistes explose.
II] Les protistes
1) Généralités
Ernst Haekel est le premier à avoir parlé de protistes, et a créé ce règne, qui possède des caractéristique hétérotrophes.
Haekel pose les termes de protozoaires et protophytes, sensé définir des organismes « primordiaux » assez simples. On pose
aussi plus tard le terme de protoctiste, parfois coloniaux voire pluricellulaire.
Actuellement, les protistes ne forment plus un règne, mais sont très présent au sein des différents règnes (Excavata, Rhizaria,
Chromalveolata, Amœbozoa). Leurs habitats sont très divers (benthique, pélagique, mutualistes...).
Il y a trois types de protistes :
Hétérotrophes
Autotrophes
Mixotrophes : combinaison des deux métabolismes
2) Plan d'organisation
Le protiste de base est unicellulaire et totipotent.
a) Flagellés
On trouvera des formes flagellés. Ce terme de flagelle est en fait spécifique à la
structure cellulaire des bactérie empaquetage d'une protéine polymérisée qui sort de la
cellule : le flagelline.
Chez les eucaryote on parle d'undulipode, qui est une excroissance cellulaire
structurée par les microtubules latéraux et centraux. Le mouvement de l'actine
accrochée aux tubules latéraux sur les tubules centraux vont générer le mouvement.
L'undulipode est long et épais, alors que le cil est court et plus mince.
Dans les protistes flagellés on trouve :
Dinoflagellés droite avec des formes
variés par leur rigidité)
Euglénozoaires ( à gauche peuvent être
photosynthétiques, ou parasitaire)
Diplomonadinés (ci dessous, 8 flagelles,
deux noyaux, pas de mitochondrie)
b) Ciliés
Certains protistes, comme la paramécie, sont ciliés. Elle possède un grand
nombre de cils fins, plusieurs noyaux dont un macro-noyaux.
c) Amibes
Peuvent être parasitaires, et causer des maladies. Ils peuvent générer des pseudopodes
pour se déplacer. Ils n'ont pas de forme propre. Les radiolaires (eau de mer
essentiellement), les rhizopodes et les foraminifères (eau de mer essentiellement,
responsable de nombreuses sédimentations, pouvant faire sortir leur membranes des
trous de leur coque, et pouvant faire des symbiose avec des dinophytes au niveau des
excroissance membranaires hors de la coque, à droite) sont des amibes.
d) Sporozoaires
Souvent parasitaires (Plasmodium [paludisme et malaria], et Toxoplasma [toxoplasmose]). Ils sont capables de former des
spores pour rentrer en quiescence pour résister à des variations environnementale.
On peut voir un cas de pluricellularité : Dictyostelium discoïdeum, qui, au
cours de son cycle qui alterne unicellularité et pluricellularité, va changer
plusieurs fois de forme, avec apparition de zone basale, puis apicale qui va
grossir jusqu'à former une sorte de fruit qui va exploser, libérant de nouveaux
amibes qui vont recommencer le cycle.
III] Les métazoaires diploblastes
Il appartient de plus au groupe des Animalia, sont hétérotrophes. C'est un groupe monophylétique (un seul unique ancêtre
commun), le premier métazoaire datant du pré-cambrien (680 million d'année). La nutrition se fait maintenant par endocytose
(digestion extra-cellulaire). Si le développement passe par le stade de larve, cette larve sera ciliée. Des molécules spécifiques
constitue la matrice extra-cellulaire (collagène, fibronectine, intégrine).
Plan d'organisation : stade hiérarchique , embranchement
Plusieurs critères embryonnaires permettent de diviser le groupe des
métazoaires :
Nombre de feuillets embryonnaires : diploblastiques ou
triploblastique
Cavité cœlomique : acœlomates, pseudocœlomates, cœlomates
Destin du blastopore : Protostomien (blastopore devient bouche) et
deutérostomien (blastopore devient anus)
Système nerveux : hyponeurien (système nerveux ventral), épineurien
(système nerveux dorsal)
Pour les diploblastiques : deux tissus : ectoderme et endoderme. Le
développement embryonnaire se fait à partir d'une cellule totipotente qui va
devenir morula (stade 8), puis blastula avec apparition du blastocœle. Par
invagination de l'assise unique cellulaire du blastocœle (gastrulation) on
obtient la gastrula avec archentéron (cavité), blastopore, endoderme et
ectoderme.
Pour les triploblastiques : la partie entre l'ectoderme et l'endoderme se
différencie en mésoderme qui définit un nouveau tissu.
Aujourd'hui, le caractère diploblastique n'est plus réellement considéré comme
ancestrale puisqu'il possède les gènes nécessaire au développement du
mésoderme, mais ces derniers ne s'expriment pas. C'est pour cela
qu'aujourd'hui on ne se base plus sur ce caractère pour effectuer des
phylogénie, et ainsi, les cnidaires et cténaires se retrouvent dans le même
groupe que les ex-triploblastiques : les Eumétazoaires.
1) Les plachozoaires
Trichoplax : organisme cilié et aplati organisé en une couche dorsale légèrement surélevé et
ventrale qui s'accroche au substrat. Il possède également une structure mésogléenne s'intercalant
entre les deux couches.
Nutrition : par phagocytose, mais également avec un début de digestion extra-cellulaire.
2) Les spongiaires
Organisme benthiques fixés (sessiles), sont très diversifiés dans leur forme
(arbuscule, ramifié, calice, amphore, encroutante). Leur seul mobilité est
l'occlusion des pores. Le blastopore devient ostium, et sur tout le corps de
l'organisme, les ports inhalant reliant le milieu extérieur au milieu intérieur (dans
sycon et leucon : corbeilles vibratiles avant le milieu intérieur). Elles possèdent
aussi un système nerveux diffus...
Épiderme (pinoderme) et gastroderme (choanoderme : constitué de
choanocytes qui sont des cellules flagellés reposant sur des cellule
nourricières : les amibocytes). Les choanocytes sont peut être issu d'une
symbiose entre un protiste choanoflagellé et un amiboïde.
On trouve entre autre dans le tissu conjonctif (essentiellement composé de matrice) des sclerocytes qui sécrètent des spicules
calcaires, collencytes qui sécrètent le collagène, ainsi que des cellules nerveuses.
La reproduction peut être gonochorique, ou hermaphrodite, et sont généralement
ovipares, mais peuvent être ovovivipare (avec fécondation interne et expulsion
d'une éponge au stade larvaire. Les larves peuvent être amphiblastula (A) ou
parenchymula (B), sont mobiles et ciliés.
Les éponges peuvent aussi pratiquer la reproduction asexuée par bourgeonnement,
ou bourgeonnement gemmulaire (concentré d'éponge qui reste en quiescence si les
conditions sont défavorables).
Les éponges peuvent être divisé en trois classes :
Calcarea : 1000 espèces endosquelette en spicules calcaire, généralement sur substrat dur et rocheux, jusqu'à 100m
de profondeur. On trouve ascon sycon et leucon
Hexactinellides : 1000 espèces avec squelette en spicules silicieux (mégasclères et microsclères et moins denses que
chez calcarea). On trouve essentiellement des formes leucons. Les tissus sont syncitiaux (fusions des cellule en une
seul, donc plusieurs noyaux).
Desmosponges : ou Rhagon. Spicules inorganiques ou en spongine, ou les deux. On en distingue plusieurs formes
selon leur taille (mégasclères ou microsclères) et leur nombre de pique (monacines à tétracine).
Groupe paraphylétique : partage un ancêtre commun mais tous les descendants et ancêtre ne sont pas dans le groupe.
3) Les cnidaires
Animal essentiellement marin (quelques cas en eau douce) et côtier (mais jusqu'à 4000 mètres), benthique ou pélagique.
Responsable des récifs coralliens (0,2% de la surface marine, mais 25% de la diversité. Ils sont en deux formes : polypes
(forme fixée) ou méduse (forme libre).
Les tentacules sont pleines ou vide (cavité gastrique se prolongeant). Une seul ouverture : la bouche (invaginé chez les
polypes, et plutôt évaginé chez les méduse [manubrium ou bras oraux formée par extension importante du manubrium]).
Les plans de symétrie passent généralement par la bouche, et structuré en étoile. Le cycle des cnidaire est généralement une
alternance de la phase polype et méduse dont l'alternance varie selon les espèces. La méduse intervient dans la reproduction
-sexuée :
On a véritablement un système reproducteur
qui se différencie et se développe
saisonnièrement (bourgeonnement médusaire,
bourgeonnement ou scissiparité), un système
nerveux diffus et simples, avec une ébauche de
système musculaire (cellules myoépithéliales).
Endoderme forme le gastroderme, et la
mésoglée (tissu conjonctif constitué de fibre
de collagène et eau) s'intercale entre le
gastroderme et l'ectoderme.
On retrouve globalement les même types de
cellules dans l'épiderme et gastroderme, mais
dans les proportions différentes
Épiderme : cellules myoépithéliales a une partie apicale assez longue contenant le
noyau, et une partie basale avec les fibres musculaires contractiles longitudinales. Il
contient beaucoup de cnidocytes, surtout au niveau des tentacules. Le poil urticant a
des petits crochets pour se fixer sur la proie. Les substances urticantes peuvent être
très différentes selon les espèces et sont utilisé en pharmacologie.
Endoderme : cellules myoépithéliales transversales (circulaire). Des grains de
sécrétions situés dans les cellules enzymatiques libèrent des enzymes dans la cavité
gastrique pour pré-digérer. D'autres cellules seront spécialisée dans la phagocytose
des éléments.
L'embranchement des cnidaires est divisé en 4 :
Hydrozoaires : hydres, la plupart des cnidaires d'eau douce sont des hydres.
Scyphozoaires : les méduses
Cubozoaires : guêpe des mer, les organisme les plus urticants au monde. Les cnidocytes sont regroupé en bourrelés.
Anthozoaires : plus de stade méduse du tout (corail mou, corail, gorgones...). Il y a des octocoralliaire (8 tentacules)
ou hexacoralliaire (multiple de 6 tentacules).
4) Les cténaires
Organismes gélatineux ressemblant parfois à des méduses. Ce sont essentiellement des organismes planctoniques pélagiques. Il
présente des longues rangées de palettes ciliées (ou peignes) d'où le non de cténophore (porteur de peigne), leur permettant de
se propulser. A l'opposition de la bouche, il possède un statocyste qui joue un rôle dans le maintient et l'orientation spatiale (un
peu comme l'oreille interne).
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