TÉMOIGNAGES
V
Professeur Pierre-Gilles de Gennes,
prix Nobel de Physique, conseiller du
président de l’Institut Curie
En 1903, Pierre et Marie Curie
découvrent la radioactivité naturelle qui donne nais-
sance à tant de progrès en biologie, en physique et
en médecine. Ce premier Prix Nobel attribué à des
chercheurs français, ce premier Prix Nobel attribué
à une femme, est une reconnaissance forte du génie,
de la passion et de la générosité de ces chercheurs
exceptionnels. Un siècle plus tard, les 2000 médecins,
soignants et chercheurs de l’Institut Curie sont au
premier rang de la mobilisation
nationale contre le cancer en alliant la recherche
et les soins selon les souhaits de Marie Curie. ’’
Hélène Langevin-Joliot, petite-fi lle
de Pierre et Marie Curie, et fi lle de
Frédéric et Irène Joliot-Curie
« Je souhaite que la radioactivité,
une science née en France, puisse s’y développer
», disait Marie Curie. L’Institut du Radium, dont elle
obtient enfi n la création en 1909, devra, selon elle,
développer à la fois des recherches en physique et en
chimie et des recherches en biologie et en médecine
sur le cancer. Au sortir de la grande guerre, c’est
ce dispositif original, complété par la création de la
Fondation Curie, qui permettra en effet à la radiothé-
rapie d’émerger comme discipline
scientifi que et de déployer son effi cacité au service
des patients. C’est cette œuvre que poursuit
aujourd’hui l’Institut Curie. ’’
‘‘
Amélie Mauresmo,
marraine de l’Institut Curie, numéro 1 mondiale
de tennis
En offi cialisant mon engagement aux côtés
de l’Institut Curie, une institution de renommée
internationale, je souhaite être le porte-parole d’une cause que
j’estime juste et importante. Le cancer est en effet une mala-
die qui touche de près ou de loin toutes les familles un jour ou
l’autre.
La compétition sportive peut se rapprocher de ce que vivent les
malades : il faut toujours aller de l’avant, se battre. Parfois on
est moins motivé et à d’autres moments, on reprend confi ance
en soi. Même si ce qu’ils vivent est beaucoup plus diffi cile
que ce que je vis moi-même, j’espère pouvoir leur donner du
courage. J’espère également que mon engagement permettra
de collecter des fonds pour la recherche et les patients. ’’
‘‘
Professeur Laurent Degos,
président de la Haute Autorité
de Santé
L’Institut Curie, depuis sa fondation,
a conservé la culture de l’alliance
entre le soin des malades et la recherche. Ceci
signifi e
que les malades bénéfi cient des progrès médicaux,
des dernières découvertes pour le diagnostic et
le traitement des maladies malignes. L’exemple
remarquable actuel est le rôle de l’Institut Curie
dans le conseil génétique du cancer du sein.
L’Institut Curie est reconnu sur le plan national et
international comme un leader dans cette activité
qui mêle la biologie moléculaire la plus avancée et
la relation entre le malade et le médecin, confi ante
et éthique. Le médecin a deux cerveaux d’après
Michel Serres, l’un scientifi que, l’autre humain.
L’Institut Curie incarne ces deux cerveaux au
niveau institutionnel. ’’
‘‘
Professeur Paul Nurse,
prix Nobel de Médecine, membre du Con-
seil scientifi que de l’Institut Curie
Pour parvenir à leurs fi ns, chercheurs
et médecins doivent faire preuve d’ouver-
ture d’esprit et, sur ce point, l’Institut Curie a su créer
une ambiance privilégiée. En effet, aucun ne se cantonne
à une seule approche ; preuve en est la très grande
diversité des disciplines impliquées. Cet impressionnant
rassemblement de savoir-faire et de connaissances est
un atout majeur pour progresser dans la lutte contre le
cancer au niveau international. ’’
‘‘
Professeur Howard Green,
président du Conseil scientifi que
de l’Institut Curie
Le Conseil scientifi que aide le président et
les directeurs de l’Institut Curie à défi nir les
orientations, les stratégies et les grands programmes pour les
années à venir. Pour cela, nous essayons de rester proches des
scientifi ques de l’Institut Curie, non seulement en nous intéres-
sant de près à leurs recherches, mais aussi en recueillant leurs
idées sur l’avenir de l’Institut et sur les moyens d’y attirer les
meilleurs scientifi ques. ’’
‘‘
‘‘