gauche de l’écran, même lorsque les barres de défilement sont
actionnées.
Ont été regroupés : le catalogue ancien (ouvrages antérieurs à
1952, accès par auteur et date, visualisation des fiches anciennes
numérisées), le catalogue des manuscrits, la partie ancienne du
catalogue des périodiques (titres créés avant 1920) en une base
de données unique interrogeable de façon transparente pour
l’utilisateur.
En outre, à partir des réponses, vous pourrez accéder (le cas
échéant) à :
– la fiche bio-bibliographique de l’auteur ;
–la reproduction des portraits de l’auteur, issus de la banque
d’images et de la collection iconographique de portraits ;
–la reproduction des planches numérisées de l’ouvrage choisi
(issues de la banque d’images) ;
– l’ouvrage intégralement numérisé.
Les liens concernant les deux premières possibilités ne sont pas
encore tous établis, mais vous pouvez en avoir un avant-goût en
consultant les fiches “Bichat”, “Porta” ou “Brunschwig”...
De même, à partir d’une recherche dans la base des biographies,
vous pourrez avoir accès directement aux ouvrages et aux portraits.
Si vous recherchez des éditions d’ouvrages anciens, vous pou-
vez vous connecter sur www.bium.univ-paris5.fr/livres/editions_
3.htm.
•On peut ainsi consulter le Traité des maladies de l’oreille (1848).
Après la préface et l’introduction, on trouve les chapitres consa-
crés aux maladies de l’oreille externe, de l’oreille interne et de
l’oreille moyenne, au degré de curabilité des maladies de l’oreille,
et des considérations sur la physiologie de l’oreille humaine, celle
des sourds-muets, etc.
•On trouve également le Traité pratique des maladies du larynx,
précédé d’un traité complet de laryngoscopie (1876). La laryn-
goscopie comporte : un historique, une description des appareils
nécessaires à sa pratique, la méthode laryngoscopique, celle de
l’image laryngoscopique, l’autolaryngoscopie, les méthodes
d’enseignement, l’arsenal chirurgical de la laryngoscopie ; laryn-
goscopie, pathologie...
•Vous pourrez tout savoir Du laryngoscope et de son emploi en
physiologie et en médecine (1860). L’ouvrage consultable com-
prend un historique, une description de la méthode exploratrice
Liston et Garcia, des instruments laryngoscopiques et de leur
emploi : du miroir laryngien, de l’éclairage, de l’autolaryngo-
scopie, de l’examen fait sur autrui, de la rhinoscopie...
•Vous pourrez lire un Essai sur le cancer (1842). L’expérience
clinique, l’administration, les effets secondaires, les précautions
pour le personnel de santé et les visiteurs, les recommandations
et les références bibliographiques sont traités.
Le site de la BIUM propose actuellement une exposition virtuelle
consacrée aux frontispices des livres médicaux sur la page
www.bium.univ-paris5.fr/expo/intro.htm.
Le mot “frontispice” s’appliqua d’abord à l’architecture, et sa
définition n’est pas facile à établir : façade principale d’un édi-
fice, en particulier religieux, ou certaines des parties de cette
façade. Aujourd’hui, “frontispice” ne s’emploie plus guère que
dans le domaine du livre ancien, où il recouvre plusieurs réalités
différentes :
–titre d’un livre imprimé, placé en première page, et entouré
d’ornements ;
–certains de ces ornements, une vignette gravée, par exemple ;
–image occupant une pleine page placée en avant ou en regard
du titre du livre, et dont le sujet résume et illustre la matière
de l’ouvrage.
L’évolution de sa forme et de sa fonction intéresse l’histoire du
livre. L’histoire de l’art se reflète dans le passage des descrip-
tions vivantes et empreintes de fantaisie du XVIesiècle aux images
solennelles caractéristiques du XVIIesiècle, puis aux brillantes
représentations pourvues de thèmes plus légers du XVIIIesiècle.
Et, bien sûr, c’est toute l’histoire de la médecine qui s’inscrit
dans ces frontispices, tant ils furent de plus en plus souvent
conçus pour symboliser à eux seuls l’essence même de l’œuvre.
Cent frontispices, choisis parmi les très riches collections
anciennes de la BIUM, couvrant tous les siècles et tous les pays,
nous donnent l’occasion d’une promenade en images pleine
d’enseignements.
Sur le site de la bibliothèque de France on trouve un cer-
tain nombre d’ouvrages relatifs aux spécialités disparues, telle la
phrénologie, sur la page gallica.bnf.fr/scripts/ConsultationTout.
exe?O=N028499&E=0.
Ainsi, sur la page html/nl/07/007983.html, vous pourrez lire
La physiognomonie et la phrénologie ou connaissance de
l’homme d’après les traits du visage et les reliefs du crâne (1842).
Avec : Pensées préliminaires au sujet de la physionomie, Existe-
t-il un art de la physionomie ? De la physionomie des différentes
races de l’espèce humaine, De la physionomie des différentes
nations, différence de la physionomie dans les deux sexes.
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La Lettre d’Oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale - no277 - novembre 2002