Service canadien des forêts Impacts de la biotechnologie forestière sur l’environnement En serre, les chercheurs étudient des échantillons de sol dans lesquels poussent des arbres génétiquement modifiés pour déterminer si de l’ADN y a été libéré par les feuilles tombées et les racines des arbres. Les renseignements obtenus sont ensuite évalués dans une optique de gestion des écosystèmes forestiers, puis ils sont intégrés aux stratégies de diffusion de ces organismes. Arbres génétiquement modifiés : • Transmission des gènes de l’arbre génétiquement modifié à d’autres organismes. • Possibilité que les arbres génétiquement modifiés deviennent envahissants et se comportent comme des mauvaises herbes. Introduction La biotechnologie comprend l’ensemble des technologies utilisant des végétaux, des champignons, des bactéries et autres organismes vivants pour la production de biens et de services. Les produits de la biotechnologie, comme des arbres modifiés portant des caractères de choix, ou des agents de lutte biologique contre les ravageurs qui soient inoffensifs pour l’environnement, peuvent améliorer la productivité des plantations forestières et des forêts aménagées. Le Service canadien des forêts (SCF) fait progresser les connaissances sur la biotechnologie et ses applications en vue d’améliorer les méthodes de régénération et de protection des forêts, tout en se préoccupant de leurs répercussions environnementales. L’utilisation d’arbres modifiés ou d’agents de lutte biologique dans les écosystèmes forestiers doit se faire dans le respect de l’environnement. Les impacts environnementaux potentiels de ces organismes doivent donc être évalués avant de permettre leur commercialisation. Le gouvernement fédéral s’engage à assurer la sécurité des Canadiens, des Canadiennes et de leur environnement grâce à la recherche et par l’adoption de lois et de règlements. • Effets indésirables sur d’autres organismes. • Modification des interactions dans l’écosystème forestier. Agents de lutte biologique génétiquement modifiés : • Effets indésirables sur d’autres organismes. • Transmission de gènes des organismes de lutte biologique génétiquement modifiés à d’autres organismes. • Modification des interactions dans l’écosystème forestier. • Développement chez les insectes d’une résistance aux agents de lutte biologique. Quel est le but de l’évaluation des impacts sur l’environnement? L’évaluation des impacts sur l’environnement des arbres et des agents de lutte biologique génétiquement modifiés vise deux objectifs principaux : 1) évaluer les effets nuisibles potentiels de ces produits avant leur utilisation dans l’environnement; 2) déterminer si des effets nuisibles sur l’environnement surviennent après la libération de ces nouveaux produits. Impacts environnementaux potentiels Plusieurs possibilités ont été soulevées quant aux impacts liés à l’introduction d’arbres et d’agents de lutte biologique génétiquement modifiés dans l’environnement. Ressources naturelles Canada Natural Resources Canada Service canadien des forêts Canadian Forest Service Quelle est la réglementation assurant l’innocuité pour l’environnement des arbres et des agents de lutte biologique génétiquement modifiés? • Impact sur la diversité génétique et l’intégrité des espèces. Comment le Service canadien des forêts évalue-t-il ces impacts potentiels sur l’environnement? L’évaluation des impacts potentiels sur l’environnement est complexe. Une caractérisation exhaustive de la plante ou de l’organisme génétiquement modifié, ainsi que du gène transféré et de ses produits, constitue la partie essentielle de l’évaluation. Des études d’évaluation des risques sont d’abord effectuées en laboratoire, ensuite en serre et enfin, après approbation réglementaire, sur le terrain dans des parcelles délimitées. Par exemple, les chercheurs du SCF ont conçu des études approfondies en microcosme pour évaluer l’impact potentiel des organismes génétiquement modifiés avant qu’ils ne soient introduits dans l’environnement. Un microcosme est un système de laboratoire contrôlé et reproductible qui renferme tous les processus et tous les éléments de l’écosystème à l’intérieur duquel l’organisme génétiquement modifié sera libéré. Les chercheurs analysent les microcosmes pour évaluer la survie et la toxicité de nouveaux produits dans le sol forestier, dans la couche de feuilles mortes, dans le substrat aquatique ou dans divers tissus des insectes. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) est l’organisme responsable de la réglementation des végétaux dotés de caractères nouveaux, notamment des arbres forestiers. L’Agence doit s’assurer que les plantes dérivées du génie génétique sont efficaces et sûres pour les humains, les animaux et l’environnement. Quant aux végétaux présentant des propriétés pesticides, ils sont réglementés par l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada, conformément à la Loi sur les produits antiparasitaires. ACIA : www.cfia-acia.agr.ca ARLA : www.hc-sc.gc.ca/pmra-arla Pour renseignements : Ressources naturelles Canada Service canadien des forêts Centre de foresterie des Laurentides 1055, rue du P.E.P.S., C.P. 3800 Sainte-Foy (Québec) G1V 4C7 Tél. : (418) 648-5788 Fax : (418) 648-3354 www.nrcan-rncan.gc.ca/cfs-scf Ressources naturelles Canada Service canadien des forêts Centre de foresterie des Grands Lacs 1219, rue Queen Est, C.P. 490 Sault Ste. Marie (Ontario) P6A 5M7 Tél. : (705) 949-9461 Fax : (705) 759-5700 Ressources naturelles Canada Service canadien des forêts Direction générale des sciences 580, rue Booth Ottawa (Ontario) K1A 0E4 Tél. : (613) 947-7341 Fax : (613) 947-7396