http://www.amisdelaterre.org/IMG/pdf/les_arbres_ogm_une_ultime_menace.pdf
Extraits :
1.1.6 La contamination par les transgènes est inéluctable et inévitable Les arbres forestiers sont de grande taille, vivent de
nombreuses années et produisent en abondance du pollen et des graines qui peuvent être transportées au loin et disséminées
sur de grands territoires. Les arbres forestiers se reproduisent également par voie asexuée [sans reproduction sexuée],
émettant des individus clones qui se propagent depuis la plante-mère sur de longues distances, ce qui favorise par la suite des
contaminations complémentaires par les transgènes. Par conséquent, la contamination des arbres indigènes par des arbres
génétiquement modifiés est inéluctable et inévitable. 1.1.7 Les arbres transgéniques à faible taux de lignine favorisent la
destruction des forêts et des ressources vitales Les arbres à faible taux de lignine sont plus sensibles, non seulement aux
dégâts consécutifs aux orages et autres tempêtes, mais également aux attaques par des insectes, des champignons et des
bactéries (voir l'article " Low Lignin GM Trees and Forage Crops - Arbres et plantes fourragères génétiquement modifiés à
faible taux de lignine ", dans la revue http://216.239.39.104/translate_c?hl=fr&u=http://www.i-
sis.org.uk/isisnews/sis23.php&prev=/search%3Fq%3DGM%2Bforest%2Btrees%2Bultimate%2Bthreat%26hl%3Dfr%26lr%
3Dlang_en%7Clang_fr%26sa%3DG Science in Society N° 23, Autumn 2004 ) . Le caractère de faible taux de lignine, étendu
aux arbres forestiers indigènes, rendra ceux-ci plus fragile en cas de tempêtes et d'orages, lors d'attaques parasitaires et de
maladies cryptogamiques et bactériennes. En conséquence, il faut s'attendre également à voir les populations d'insectes
nuisibles s'accroître. Tandis que les plantations d'arbres génétiquement modifiés à faible taux de lignine peuvent bénéficier à
l'industrie de papier, elles détruiront localement des moyens de subsistance, contraignant des personnes à déménager,
certaines d'entre elles iront vers de nouvelles forêts, contribuant à l'aménagement d'autres terres pour ces mêmes cultures. Les
nouvelles plantations d'arbres suivent souvent la destruction des forêts indigènes. Dans l'île de Sumatra par exemple, de
vastes secteurs de forêts ont été dégarnis pour alimenter des usines de pulpes pour faire de la pâte à papier ; les forêts initiales
ont été exploitées en totalité et elles ont été remplacées par des plantations d'acacia en monoculture.
L'argument suivant lequel la plantation d'arbres génétiquement modifiés à croissance plus rapide "produit plus de bois sur
moins de terre" est fallacieux. Produire plus de fibres pour l'industrie papetière ne changera pas la demande pour des bois
tropicaux denses et décoratifs de haute qualité, destinés à l'industrie du bâtiment et qui proviennent en grande partie des forêts
indigènes. En outre, la demande en bois de construction n'est pas la seule cause du déboisement : les ouvrages routiers, les
barrages, ainsi que les cultures à cycle court (comme celles du soja au Brésil et en Argentine), et les clôtures pour les
pâturages, les usages miniers et l'extraction pétrolière contribuent à détruire les forêts indigènes. Et la mise en place de
plantations d'arbres génétiquement modifiés n'endiguera pas ces destructions. Les arbres génétiquement modifiés à croissance
rapide consommeront bien plus d'eau que les plantations forestières industrielles actuelles, appauvrissant les couches
aquifères déjà mises à mal et affecteront les forêts environnantes. La majeure partie de la pulpe produite dans les pays du Sud
est exportée vers les pays du Nord. La consommation de papier par habitant en Allemagne est de 70% de celle des Etats-
Unis. Le Vietnam consomme en moyenne 2% de la quantité de papier consommée aux Etats Unis, malgré le fait que le taux
d'alphabétisation aux Etats-Unis, en Allemagne et au Vietnam soit presque identique [ 2 ]. Près de 40% du papier est employé
pour l'emballage et le conditionnement et 60% de l'espace dans les journaux états-uniens sont occupés par les annonces et la
publicité. Selon Jukka Hamala, le patron exécutif de la société Stora Enso - le deuxième plus grand groupe producteur de
produits forestiers et d'emballages dans le monde, et dont les ventes se sont élevées à 12,4 milliards de US$ en 2004 - le
facteur principal de la demande accrue de papier réside dans les augmentations de dépenses publicitaires dans les journaux et
les magasines. Ainsi, l'augmentation de la consommation de papier n'est ni nécessaire ni souhaitable. 1.1.8 Les arbres
transgéniques à croissance rapide aggravent le changement climatique L'argument selon lequel la plantation d'arbres
génétiquement modifiés peut inverser le changement climatique est également fallacieux. Le constructeur automobile de
voitures japonais Toyota a commencé en 1993 des essais dans la nature avec des arbres génétiquement modifiés dans le but
d'absorber plus de carbone. Malheureusement, alors que l'absorption du carbone augmentait, elle était accompagnée d'une
augmentation dramatique de la consommation en eau. Les plantations d'arbres sont beaucoup moins efficaces pour séquestrer
le carbone que l'écosystème forestier indigène. Ce dernier est un puits de carbone efficace. Il a été estimé que les nouvelles
forêts tropicales d'Amérique du Sud et Centrale séquestrent au moins une tonne de carbone par hectare et par an lors de
l'augmentation de la biomasse au-dessus du niveau du sol (il est possible que du carbone additionnel soit séquestré dans le
sol). En revanche, la destruction d'un hectare de forêt libère 200 tonnes de carbone (voir l'article " Why Gaia Needs
Rainforests -Pourquoi Gaïa a besoin des forêts humides ", paru dans la revue
http://216.239.39.104/translate_c?hl=fr&u=http://www.i-
sis.org.uk/isisnews/sis20php&prev=/search%3Fq%3DGM%2Bforest%2Btrees%2Bultimate%2Bthreat%26hl%3Dfr%26lr%3
Dlang_en%7Clang_fr%26sa%3DG Science in Society N°23,
Autumn/Winter 2003, 24-25 ). Les arbres à faible taux de lignine et à croissance rapide se décomposeront également plus
facilement, renvoyant ainsi plus rapidement l'anhydride carbonique dans l'atmosphère, et aggravant de ce fait le
réchauffement global au lieu de le restreindre. Les chercheurs avaient coutume d'utiliser un module de balayage multispectral
thermique à infrarouge de la NASA pour évaluer, dans l'atmosphère en 1989, les bilans d'énergie des forêts expérimentales
dans l'état de l'Orégon aux Etats-Unis [ 3 ]. Ils ont constaté qu'un secteur de forêt « coupé à blanc » avait une température de
surface de 51,8°C, plus élevée que dans une carrière voisine, dans laquelle il avait été enregistré 50,7°C. Il avait été enregistré
29,9°C dans une plantation arrivée à maturité de sapins de Douglas, comparativement à la température de 29,4°C qui était
observée au-dessus d'une repousse normale dans une forêt de sapins de Douglas, tandis que la température la plus fraîche, de
24,7°C était rencontrée au-dessus d'une forêt de 400 ans d'âge. L'effet de refroidissement de l'écosystème d'une forêt naturelle
est non seulement important pour limiter le réchauffement global; mais il est en outre un indicateur significatif de durabilité [
4 ]. 1.1.9 Les arbres transgéniques producteurs d'insecticides détruisent la biodiversité Il n'y a aucun doute que les arbres
génétiquement modifiés en vue de produire un insecticide vont détruire beaucoup d'insectes, affectant aussi bien les insectes
pris pour cibles que les autres. Il en est ainsi jusqu'à ce que les populations d'insectes développent une résistance au bout de
six ou sept ans, selon une estimation de Liu Xiaofeng du Département de l'Agriculture de la province du Henan en Chine, un
chercheur critique des cultures de coton génétiquement modifiées implantées dans ce pays (voir l'article " GM cotton fiascos
around the worl Le fiasco du coton génétiquement modifié à travers le monde ", dans la revue Science in Society, N° 25 ,
26-27 ). A ce moment là, davantage d'insecticides devront être utilisés, particulièrement lorsque de nouveaux types de
ravageurs seront apparus. La plus grande menace vis-à-vis de la biodiversité réside dans la dispersion du caractère de
production d'insecticide dans les forêts naturelles. Des expériences d'alimentation au laboratoire ont montré que les toxines Bt
produites par les plantes génétiquement modifiées peuvent nuire aux prédateurs bénéfiques qui se nourrissent à partir des
insectes ravageurs, même si les parasites eux-mêmes ne sont pas affectés par les toxines [ 5]. Il a été démontré qu'une
catégorie de toxines Bt ( Cry1A ), pouvait être nocive pour les papillons, pour les « lacewings » et les souris. Une autre
catégorie de toxines Bt ( Cry3A ), agit contre des insectes appartenant à l'ordre des Coléoptères [ 6 ] qui comprennent environ
28.600 espèces différentes. Les toxines Bt sont connues pour leur effet de lixiviation au niveau des racines dans le sol,
pouvant avoir des impacts potentiels considérables dans ce milieu biotique. La réduction des populations d'insectes aura en
retour un impact sur les oiseaux et sur les mammifères qui se nourrissent de ces insectes. 1.1.10 Les déserts verts des OGM
arbres résistants aux herbicides Les arbres transgéniques ont été fabriqués pour être tolérants à des herbicides à large spectre
qui détruisent toutes les autres plantes. Comme si cela ne suffisait pas, ces OGM peuvent également affecter d'autres espèces
de la vie naturelle, y compris les êtres humains. (Voir à ce
sujet une synthèse disponible sur le web sous le titre ' T he Case for a GM-Free Sustainable World ' , ISP Report ). Les
plantations d'arbres génétiquement modifiés tolérants à des herbicides sont de véritables déserts verts et les dommages
collatéraux sur les cultures et les forêts voisines sont inévitables, tout comme la pollution des ressources en eau potable. Le
glyphosate est la cause de plaintes la plus fréquente au Royaume-Uni. Des perturbations de nombreuses fonctions
physiologiques chez des êtres vivants ont été rapportées après une exposition aux doses normales d'utilisation. Il a presque
doublé le risque d'avortements spontanés et des enfants nés chez des utilisateurs présentent un taux élevé de troubles de
comportement. Le 'Roundup', qui est la formulation commerciale de la matière active glyphosate du groupe chimique
Monsanto, cause des dysfonctionnements de la division cellulaire qui pourraient être liées à des cancers humains. Le
glyphosate retarde le développement du squelette foetal chez des rats de laboratoire. Il inhibe la synthèse des stéroïdes et il
est génotoxique chez les mammifères, chez les poissons et chez les batraciens. Il est létal et hautement toxique pour les vers
de terre. Le glufosinate d'ammonium est lié à des toxicités hématologiques, gastro-intestinales, respiratoires et neurologiques,
ainsi qu'à des défauts congénitaux chez les êtres humains. Il est toxique pour les larves d'huîtres et de palourdes, de daphnies
et quelques poissons d'eau douce comme les truites arc-en-ciel. Il inhibe des champignons et des bactéries bénéfiques du sol,
et tout particulièrement les espèces qui fixent l'azote. 1.1.11 Arbres transgéniques : des risques pour la santé publique Les
risques présentés par les arbres génétiquement modifiés sont communs à toutes les autres cultures de plantes transgéniques,
mais ils sont exacerbés et deux d'entre eux méritent d'être mentionnés. 1. L' Agrobacterium, utilisé comme vecteur pour créer
de nombreux arbres transgéniques, est une bactérie du sol qui provoque des tumeurs qui se développent sur les plantes
infectées et qui est maintenant répertoriée comme étant capable de transférer des gènes vers des cellules humaines et
animales. (Voir la publication " Common plant vector injects genes into human cells Un vecteur végétal commun capable
d'injecter des gènes dans des cellules humaines " par le lien suivant : http://www.i-sis.org.uk/Agrobacterium.php Des
chercheurs ont adressé des mises en garde sur le fait que l' Agrobacterium est extrêmement difficile à éradiquer depuis la
plante transgénique créée et qu'elle peut, de ce fait, servir de véhicule potentiel pour un transfert génétique horizontal non
intentionnel vers des bactéries du sol et vers toutes les autres espèces, y compris les êtres humains, qui viendraient en contact
avec les cultures de plantes transgéniques. Ce danger est grandement accru chez les arbres génétiquement modifiés, en
particulier du fait de son système radiculaire extrêmement étendu. Le système racinaire des végétaux et la rhizosphère sont
bien connus pour être des « points chauds » pour le transfert génétique horizontal.
La potentialité d' Agrobacterium pour servir d'intermédiaire [ou de vecteur] pour réaliser un transfert génétique horizontal, les
risques pouvant résulter de la dissémination de gènes marqueurs de résistance à des antibiotiques vers des agents pathogènes,
la création de nouvelles formes de virus et de bactéries qui peuvent être la cause de maladies et en particulier de cancers chez
les animaux, y compris chez les êtres humains, ont été passés en revue dans le chapitre 11 du rapport de l' ISP [déjà cité plus
haut] que l'on peut consulter sur le site suivant : www.indsp.org 2. Une autre source de risques en matière de santé publique,
est constituée par les toxines Bt et d'autres transgènes qui peuvent se disséminer au loin et sur de vastes étendues avec le
pollen des arbres génétiquement modifiés. Toutes les toxines Bt et tous les transgènes qui confèrent une tolérance au
glyphosate, présentent des similarités avec des substances allergéniques connues, et elles sont, de ce fait, suspectées d'être
allergènes. (Voir l'article " Are transgenic proteins allergenic ? Les protéines transgéniques sont-elles allergéniques ? " ISIS
report 05/01/ 2005, consultable sur ce site : http://www.i-sis.org.uk/ATPA.php ). 1.1.11.1 Définitions et compléments en
français : Biodiversité : richesse biologique d'un territoire, qui est généralement exprimée par le nombre d'espèces (ou de
communautés) d'êtres vivants par unité de surface ( indice de biodiversité ). Ce terme a été proposé par le biologiste
américain Wilson en 1987. Il a estimé la totalité des espèces vivantes connues à 1,4 millions d'espèces végétales et animales.
Cette estimation est sujette à débats et à révisions. Le concept s'est rapidement diffusé dans les milieux politiques et a été
repris lors de la conférence de Rio (1992) . La métaphore de l'iceberg est couramment utilisée pour signifier que ces 1,4
millions d'espèces ne représentent que la partie visible, émergée de la biodiversité qui pourrait concerner entre 5 et 100
millions d'espèces. Pour plus d'informations, se reporter à la source suivante : www.ens-lsh.fr/geoconfluence/
doc/transv/DevDur/DevdurVoc.htm Changement climatique : désigne une variation statistiquement significative de l'état
moyen du climat ou de sa variabilité persistant pendant de longues périodes (généralement, pendant des décennies ou plus).
La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) fait une distinction entre les "
changements climatiques " qui peuvent être attribués aux activités humaines altérant la composition de l'atmosphère, et la "
variabilité climatique " due à des causes naturelles. La variabilité naturelle du climat a des causes purement géophysiques et
astronomiques, comme en témoigne l'histoire passée du climat : variations de l'activité solaire, évolution naturelle de la
composition atmosphérique, éruptions volcaniques, impacts de météorites. Les activités humaines, surtout depuis la
Révolution industrielle et le développement économique de régions très peuplées de la planète, ne peuvent être sans
conséquences sur le climat. Des régions menacées par la sécheresse ou par le déluge sont significatives de ce haut niveau
d'incertitude des incidences spatiales concrètes du réchauffement climatique. On peut considérer que la généralisation, à
l'échelle de la planète entière, de l'idée d'un réchauffement climatique , est excessive car, régionalement ou localement, les
effets des changements climatiques peuvent être inversés. C'est ainsi que l'expression anglo-saxonne du global change est, en
l'état actuel des connaissances scientifiques, difficile à apprécier.
Source : www.ens-lsh.fr/geoconfluence/ doc/transv/DevDur/DevdurVoc.htm Quoi qu'il en soit, selon l'OCDE,
l'accroissement phénoménal de la consommation d'énergie et de l'utilisation des transports intervenu récemment a entraî
une aggravation de la pollution, l'amenuisement des ressources fossiles, des problèmes de congestion de la circulation et il a
fait augmenter les émissions de gaz à effet de serre qui contribuent au changement climatique. L'OCDE étudie les politiques
et leurs incidences sur l'environnement et l'économie. Durabilité : se réfère à un mode de développement dont la définition a
été formulée à la conférence de Rio de Janeiro en 1992 et qui s'exprime ainsi : « Le développement durable répond aux
besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins ». La notion de
développement durable ( sustainable development ) a été préalablement définie par l'ONU en 1987 ( rapport Brundtland ). Le
terme de sustainable a été traduit par l'adjectif durable dans la mesure où le mot soutenable, en français, n'implique aucune
dimension temporelle. Il s'agit de tenter de concilier les impératifs du développement, plus particulièrement pour les pays du
Sud en retard, avec les contraintes environnementales au Nord comme au Sud. La problématique du développement durable
est articulée autour du triptyque de la durabilité écologique, de la viabilité économique et de l'équité sociale, que l'on a
coutume de représenter ainsi : Source : www.ens-lsh.fr/geoconfluence/ doc/transv/DevDur/DevdurVoc.htm Glufosinate
d'ammonium : herbicide non sélectif de la famille des amino-phosphonates émanant de la société Aventis CropScience
(maintenant Bayer) sous le nom de spécialité ‘Basta'. Sa formule chimique est (amino-3c arboxy-3 propyl)
méthylphosphinate d'ammonium ou C 5 H 15 N 2 O 4 P. Il agit par contact et inhibe la synthèse de l'acide aminé glutamine.
Glyphosate : herbicide non-sélectif, de la famille des amino-phosphonates, mis au point et produit à l'origine par la société
Monsanto , sous la marque commerciale ‘ Roundup '. Sa formule chimique est (N-(phosphonométhyl) glycine, C 3 H 8 NO 5
P). Absorbé par les feuilles, il est transporté par le courant de sève jusqu'à l'extrémité des racines et des rhizomes. Il agit par
blocage de la biosynthèse des acides aminés aromatiques. Il détruisait au départ pratiquement toutes les mauvaises herbes
annuelles ou vivaces : c'est une matière active non sélective. Pour une information critique sur ce produit phytosanitaire, l'on
peut consulter notamment les sites suivants en français : http://biogassendi.ifrance.com/biogassendi/editobiofr.htm
http://perso.wanadoo.fr/erb/glyphosate.htm Lignine : polymère lipidique rigide, enchâssé dans la paroi des cellules végétales
des végétaux vasculaires (notamment dans les cellules du xylème ), qui assure le maintien dressé des espèces vivant sur la
terre ferme. Il s'agit d'une substance organique qui imprègne les fibres du bois. C'est un constituant important du bois qui
présente une haute résistance à la dégradation, mais que beaucoup de champignons cependant peuvent attaquer. Le bois est
constitué essentiellement de cellulose et de lignine. La cellulose est à la base de la fabrication de la pâte à papier. La lignine
est la substance responsable des qualités du bois : imperméabilité et inextensibilité, mais elle doit être éliminée lors de la
fabrication du papier. C'est alors un déchet. Les lignines sont des polymères complexes responsables de certaines propriétés
des parois. Tout en étant indispensable au bon développement des plantes, ces parois constituent un obstacle à l'industrie de
la pâte à papier et elles réduisent par ailleurs la digestibilité des fourrages. Trois secteurs économiques sont particulièrement
concernés par la lignine : la fabrication de papiers et cartons, l'alimentation du bétail et le bois-énergie pour de chauffage. Le
sujet traité ici a fait l'objet de débats en France, exprimés en particulier sur le site suivant : www.debats-science-
societe.net/glos_ lignine .php Une présentation du problème en Amérique du Nord se trouve sur le site suivant :
http://www.ogm.gouv.qc.ca/infopot_vege_fore.html Enfin des informations scientifiques générales sur la lignine peuvent être
consultées sur le site suivant : http://www.ujf-grenoble.fr/JAL/Choler/BEV/cour/iicv/sld002.htm Lixiviation ou encore
lessivage : on désigne ainsi par extension à l'entraînement de matières, toute opération qui consiste à soumettre un milieu
solide, pâteux ou pulvérulent, à l'action d'un solvant, en général de l'eau. Il s'agit d'un e ntraînement des matériaux en solution
par l'eau qui s'infiltre à travers le profil du sol. La solution obtenue après lixiviation d'un déchet ou d'un matériau au
laboratoire est appelée un « éluat ». Source : ADEME Milieu biotique : un espace du milieu naturel qui peut comprendre une
partie aquatique et/ou une partie terrestre avec ses bassins versants, chacune d'elle avec sa faune (animaux divers) et sa flore
particulière (végétaux de toutes natures), incluant aussi les communautés de microorganismes. Modification génétique ou
transformation ou manipulation ou transgénèse : l'ensemble des manipulations de laboratoire qui consistent à intégrer de
l'ADN recombiné d'origine(s) diverse(s) dans du matériel vivant receveur pour donner naissance à un O rganisme G
énétiquement M odifié ou OGM. Puits de carbone : l'augmentation de la végétation tend à absorber le CO2 présent dans
l'atmosphère. L'idée d'une forêt " puits de carbone " n'est valable que pour les phases initiales de croissance d'une forêt. Une
forêt mature ou vieillissante, en l'absence de son exploitation raisonnée, rejette à son tour davantage de carbone dans
l'atmosphère qu'elle n'en absorbe… Le calcul de l'effet des puits est méthodologiquement complexe et doit encore faire l'objet
d'éclaircissements : il est l'objet de débats scientifiques. Pour de plus amples détails, l'on peut se reporter au site suivant :
www.ens-lsh.fr/geoconfluence/ doc/transv/DevDur/DevdurVoc.htm Rhizosphère : zone du sol qui entoure les racines des
plantes et qui en est directement influencée. C'est la zone de prélèvement et de rejet des racines des végétaux. Les substances
qui y sont libérées favorisent les populations de microorganismes et leurs activités microbiennes. Toxines Bt : toxines
produites à l'origine par les bactéries B acillus t huringiensis, et qui ont un effet insecticide naturel, notamment dans la famille
des Lépidoptères (chenilles et papillons). Des gènes producteurs de ces toxines ont été introduits par modifications
génétiques dans diverses espèces végétales afin de rendre celles-ci résistantes à certains insectes. Transfert génétique
horizontal : échanges génétiques avec intégration dans le génome et recombinaisons entre des organismes biologiquement
éloignés, en principe séparés par la notion de barrière d'espèces : deux organismes d'espèces différentes ont une très petite
probabilité de se croiser entre elles par voie sexuée et de donner une descendance fertile. Transgénèse : technique de génie
génétique permettant l'ajout d'un ou de plusieurs gènes étrangers ( transgène ) au génome d'un être vivant, de façon à
provoquer une ou des modifications dans les caractéristiques de ce dernier. Traduction, définitions et compléments en
français : Jacques Hallard, Ing.CNAM, consultant indépendant Adresse : 2240 chemin du Tilleul F.13160 Châteaurenard
Courriel : [email protected]
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