26-27 ). A ce moment là, davantage d'insecticides devront être utilisés, particulièrement lorsque de nouveaux types de
ravageurs seront apparus. La plus grande menace vis-à-vis de la biodiversité réside dans la dispersion du caractère de
production d'insecticide dans les forêts naturelles. Des expériences d'alimentation au laboratoire ont montré que les toxines Bt
produites par les plantes génétiquement modifiées peuvent nuire aux prédateurs bénéfiques qui se nourrissent à partir des
insectes ravageurs, même si les parasites eux-mêmes ne sont pas affectés par les toxines [ 5]. Il a été démontré qu'une
catégorie de toxines Bt ( Cry1A ), pouvait être nocive pour les papillons, pour les « lacewings » et les souris. Une autre
catégorie de toxines Bt ( Cry3A ), agit contre des insectes appartenant à l'ordre des Coléoptères [ 6 ] qui comprennent environ
28.600 espèces différentes. Les toxines Bt sont connues pour leur effet de lixiviation au niveau des racines dans le sol,
pouvant avoir des impacts potentiels considérables dans ce milieu biotique. La réduction des populations d'insectes aura en
retour un impact sur les oiseaux et sur les mammifères qui se nourrissent de ces insectes. 1.1.10 Les déserts verts des OGM
arbres résistants aux herbicides Les arbres transgéniques ont été fabriqués pour être tolérants à des herbicides à large spectre
qui détruisent toutes les autres plantes. Comme si cela ne suffisait pas, ces OGM peuvent également affecter d'autres espèces
de la vie naturelle, y compris les êtres humains. (Voir à ce
sujet une synthèse disponible sur le web sous le titre ' T he Case for a GM-Free Sustainable World ' , ISP Report ). Les
plantations d'arbres génétiquement modifiés tolérants à des herbicides sont de véritables déserts verts et les dommages
collatéraux sur les cultures et les forêts voisines sont inévitables, tout comme la pollution des ressources en eau potable. Le
glyphosate est la cause de plaintes la plus fréquente au Royaume-Uni. Des perturbations de nombreuses fonctions
physiologiques chez des êtres vivants ont été rapportées après une exposition aux doses normales d'utilisation. Il a presque
doublé le risque d'avortements spontanés et des enfants nés chez des utilisateurs présentent un taux élevé de troubles de
comportement. Le 'Roundup', qui est la formulation commerciale de la matière active glyphosate du groupe chimique
Monsanto, cause des dysfonctionnements de la division cellulaire qui pourraient être liées à des cancers humains. Le
glyphosate retarde le développement du squelette foetal chez des rats de laboratoire. Il inhibe la synthèse des stéroïdes et il
est génotoxique chez les mammifères, chez les poissons et chez les batraciens. Il est létal et hautement toxique pour les vers
de terre. Le glufosinate d'ammonium est lié à des toxicités hématologiques, gastro-intestinales, respiratoires et neurologiques,
ainsi qu'à des défauts congénitaux chez les êtres humains. Il est toxique pour les larves d'huîtres et de palourdes, de daphnies
et quelques poissons d'eau douce comme les truites arc-en-ciel. Il inhibe des champignons et des bactéries bénéfiques du sol,
et tout particulièrement les espèces qui fixent l'azote. 1.1.11 Arbres transgéniques : des risques pour la santé publique Les
risques présentés par les arbres génétiquement modifiés sont communs à toutes les autres cultures de plantes transgéniques,
mais ils sont exacerbés et deux d'entre eux méritent d'être mentionnés. 1. L' Agrobacterium, utilisé comme vecteur pour créer
de nombreux arbres transgéniques, est une bactérie du sol qui provoque des tumeurs qui se développent sur les plantes
infectées et qui est maintenant répertoriée comme étant capable de transférer des gènes vers des cellules humaines et
animales. (Voir la publication " Common plant vector injects genes into human cells – Un vecteur végétal commun capable
d'injecter des gènes dans des cellules humaines " par le lien suivant : http://www.i-sis.org.uk/Agrobacterium.php Des
chercheurs ont adressé des mises en garde sur le fait que l' Agrobacterium est extrêmement difficile à éradiquer depuis la
plante transgénique créée et qu'elle peut, de ce fait, servir de véhicule potentiel pour un transfert génétique horizontal non
intentionnel vers des bactéries du sol et vers toutes les autres espèces, y compris les êtres humains, qui viendraient en contact
avec les cultures de plantes transgéniques. Ce danger est grandement accru chez les arbres génétiquement modifiés, en
particulier du fait de son système radiculaire extrêmement étendu. Le système racinaire des végétaux et la rhizosphère sont
bien connus pour être des « points chauds » pour le transfert génétique horizontal.
La potentialité d' Agrobacterium pour servir d'intermédiaire [ou de vecteur] pour réaliser un transfert génétique horizontal, les
risques pouvant résulter de la dissémination de gènes marqueurs de résistance à des antibiotiques vers des agents pathogènes,
la création de nouvelles formes de virus et de bactéries qui peuvent être la cause de maladies et en particulier de cancers chez
les animaux, y compris chez les êtres humains, ont été passés en revue dans le chapitre 11 du rapport de l' ISP [déjà cité plus
haut] que l'on peut consulter sur le site suivant : www.indsp.org 2. Une autre source de risques en matière de santé publique,
est constituée par les toxines Bt et d'autres transgènes qui peuvent se disséminer au loin et sur de vastes étendues avec le
pollen des arbres génétiquement modifiés. Toutes les toxines Bt et tous les transgènes qui confèrent une tolérance au
glyphosate, présentent des similarités avec des substances allergéniques connues, et elles sont, de ce fait, suspectées d'être
allergènes. (Voir l'article " Are transgenic proteins allergenic ? – Les protéines transgéniques sont-elles allergéniques ? " ISIS
report 05/01/ 2005, consultable sur ce site : http://www.i-sis.org.uk/ATPA.php ). 1.1.11.1 Définitions et compléments en
français : Biodiversité : richesse biologique d'un territoire, qui est généralement exprimée par le nombre d'espèces (ou de
communautés) d'êtres vivants par unité de surface ( indice de biodiversité ). Ce terme a été proposé par le biologiste
américain Wilson en 1987. Il a estimé la totalité des espèces vivantes connues à 1,4 millions d'espèces végétales et animales.
Cette estimation est sujette à débats et à révisions. Le concept s'est rapidement diffusé dans les milieux politiques et a été
repris lors de la conférence de Rio (1992) . La métaphore de l'iceberg est couramment utilisée pour signifier que ces 1,4
millions d'espèces ne représentent que la partie visible, émergée de la biodiversité qui pourrait concerner entre 5 et 100
millions d'espèces. Pour plus d'informations, se reporter à la source suivante : www.ens-lsh.fr/geoconfluence/
doc/transv/DevDur/DevdurVoc.htm Changement climatique : désigne une variation statistiquement significative de l'état
moyen du climat ou de sa variabilité persistant pendant de longues périodes (généralement, pendant des décennies ou plus).
La Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) fait une distinction entre les "
changements climatiques " qui peuvent être attribués aux activités humaines altérant la composition de l'atmosphère, et la "
variabilité climatique " due à des causes naturelles. La variabilité naturelle du climat a des causes purement géophysiques et
astronomiques, comme en témoigne l'histoire passée du climat : variations de l'activité solaire, évolution naturelle de la
composition atmosphérique, éruptions volcaniques, impacts de météorites. Les activités humaines, surtout depuis la
Révolution industrielle et le développement économique de régions très peuplées de la planète, ne peuvent être sans
conséquences sur le climat. Des régions menacées par la sécheresse ou par le déluge sont significatives de ce haut niveau
d'incertitude des incidences spatiales concrètes du réchauffement climatique. On peut considérer que la généralisation, à
l'échelle de la planète entière, de l'idée d'un réchauffement climatique , est excessive car, régionalement ou localement, les
effets des changements climatiques peuvent être inversés. C'est ainsi que l'expression anglo-saxonne du global change est, en
l'état actuel des connaissances scientifiques, difficile à apprécier.
Source : www.ens-lsh.fr/geoconfluence/ doc/transv/DevDur/DevdurVoc.htm Quoi qu'il en soit, selon l'OCDE,
l'accroissement phénoménal de la consommation d'énergie et de l'utilisation des transports intervenu récemment a entraîné