la taille de l`unité motrice

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mV
-70
TOUT OU RIEN
FRÉQUENCE
PÉRIODE
RÉFRACTAIRE
« Codage » des stimuli sensoriels
Propagation de
proche en proche
En sautant d’un
nœud de Ranvier
à l’autre
- La concentration des canaux ioniques est
importante au niveau des nœuds de
Ranvier
- un PA produit un courant local qui
diminue très rapidement avec la distance
- quand ce courant local (dépolarisation)
atteint une densité importante de canaux
Na+ (nœud de Ranvier), alors un nouveau
PA est crée à cette endroit
Courant local (loi d’Ohm)
PA1
PA2
- Grâce à la période réfractaire, la
propagation se fait dans un sens
- La gaine de myéline permet d’étendre la
portée des courants locaux : atteinte du seuil
d’excitation plus loin
Vitesse de conduction dans les fibres nerveuses
- Afférent (sensoriel) : de 0.5 (douleur) - 40 – 80 à
120 mètres par seconde
- Efférents (moteur) : de 20 – 50 à 100 m/sec
4 catégories différenciées selon leur calibre et
leur vitesse de conduction nerveuse.
Groupe I :
- fibres myélinisées de gros calibre.
- transportent les influx de la sensibilité
proprioceptive inconsciente.
la Sensibilité Proprioceptive Inconsciente, destinée
essentiellement aux informations pour le tonus du tronc, des
membres...
Groupe II :
- moins volumineuses
- transmettent les influx de la sensibilité
tactile et proprioceptive consciente.
la Sensibilité Proprioceptive Consciente renseigne sur la
position d'un membre dans l'espace
Groupe III :
- moins volumineuses
-à vitesse de conduction lente
-transmettent les IN des sensibilités
thermiques.
Groupe IV :
- fibres très minces, sans gaine de myéline,
- jouent un rôle dans la transmission de la
douleur.
Synapses
Synapses
- Connexions entre neurones
- espace pré- synaptique
- fente synaptique
- espace post synaptique
pré
fente
post
- Synapses obligatoires (transmettent
toujours le PA, entre nerf et muscles
surtout)
- Synapses non obligatoires (les plus
nombreuses)
Vésicules synaptiques
Canaux Ca++
Fente synaptique
Synapses chimiques
Actions des neurotransmetteurs stockés
dans des vésicules (réservoirs) dans
l’espace pré-synaptique
- Arrivée d’un PA :
- vésicules migrent vers la membrane
- fusion vésicules-membrane
- libération des neurotransmetteurs
- trajet dans la fente par diffusion
- neurotransmetteurs captés par des
récepteurs post-synaptiques
- Dépolarisation post-synaptique
- re-captation présynaptique des
neurotransmetteurs
Types de neurotransmetteurs
- Acides aminés (précurseurs des protéines)
- Amines biogènes
- Peptides
- Acides aminés :
- Activation post synaptique (excitateurs) :
- Acide glutamique
- Acide aspartique
- Inhibition post synaptique (inhibiteurs) :
- Gamma amino butyrique (GABA)
- Inhibiteur : glycine
- Amines biogènes : action plus variées (+, -)
Acétylcholine, sérotonine, dopamine,
noradrénaline
- Neuropeptides : plus rares
Endomorphines, enképhanlines
Le canal à sodium s’ouvre lorsque le
neurotransmetteur se fixe sur le récepteur.
Synapses non obligatoires :
Un seul PA arrivant en zone présynaptique ne peut déclencher un PA en
zone post- synaptique
- Un PA génère un potentiel post
synaptique excitateur (PPSE) dure 15
msec;
Si un second PA arrive pendant ces 15
Msec, le PPSE augmente
 Somation temporelle
- Si plusieurs PA arrivent de façon
synchrone dans des zones pré-synaptiques
à proximité, les courants locaux se
recouvrent au niveau de la membrane
post-synaptique
 somation spatiale
- Somation temporelle et spatiale
permettent l’atteinte du seuil de
déclenchement du PA post- synaptique
Unité motrice
Neurone moteur
(ventral/ antérieur)
Plaque motrices
Fibres musculaires
La jonction neuro-musculaire =
Plaque Motrice
La jonction neuromusculaire est la région de
contact fibre nerveuse pré-synaptique et une
fibre musculaire
Les synapses neuromusculaires sont du type
« obligatoire » : un PA pré-synaptique
déclenche toujours un PA post-synaptique, et
donc une contraction
• Sarcolemme : membrane musculaire,
jonction neuro-musculaire.
• sarcomère
• Reticulum sarcoplasmique : stock des
ions Calcium
Etape 1
PA pré-synaptique  ouverture des canaux
calcium Ca++ dépendants du voltage, entrée
d’ions Ca++ très brusque dans l’espace présynaptique.
Déplacement des vésicules vers la membrane
pré-synaptique, fusion vésicules- membrane.
Etape 2
Libération d’acétylcholine dans la fente
synaptique, qui va se fixer sur les récepteurs
post-synaptiques, puis est très rapidement
transformée par l’enzyme acétylcholinestérase.
Action postsynaptique phasique (rapide,
transitoire).
Etape 3
Modification de la perméabilité ionique de la
membrane post-synaptique, création d’un
potentiel dépolarisant (PPSE) toujours > seuil.
Etape 4
Le PA se propage le long de la membrane de la
cellule musculaire (sarcolemme) et pénètre le
muscle le long des tubules T.
Ouverture des canaux à calcium, entrée massive
de Ca++, stockés dans le reticulum
sarcoplasmique, dans le sarcoplasme.
Etape 5
Les ions Ca++ libèrent les sites de fixation de la
myosine sur l’actine : création de ponts actinemyosine (ATP nécessaire).
Contraction par glissement des filaments.
Etape 6
Avec l’arrêt de l’excitation, les Ca++ sont
transportés hors du sarcoplasme.
Terminaison nerveuse
Sarcolemme
(membrane musculaire)
Fente
synaptiqu
e
Tubule T
PA libère ions
calcium
contraction
Reticulum endoplasmique
Sarcoplasme
La secousse musculaire
100 msec
Potentiel d’action
Tétanos
Potentiels d’action
L’unité de base du système neuromoteur est
l’unité motrice.
Les cellules nerveuses qui innervent un
muscle sont les motoneurones alpha.
Leurs axones se ramifient en plusieurs
terminaisons axonales qui innervent
plusieurs fibres musculaires, d’abord par une
racine rachidienne puis un nerf musculaire.
Chaque neurone obéit à une loi « tout ou
rien », donc toutes les fibres innervées par un
même motoneurone sont contractées de façon
synchronisée en réponse à un potentiel
d’action.
Le motoneurone :
- est situé dans la partie la plus ventrale de
la corne antérieure de la moelle épinière
- comporte en moyenne 6000 synapses,
excitatrices et inhibitrices, provenant
d’autres neurones situés dans la moelle
épinière, dans le tronc cérébral, dans le
cortex cérébral.
- le motoneurone est la partie finale de
l’ensemble des systèmes moteurs (cortex
moteur, thalamus, noyaux gris, cervelet,
tronc cérébral, moelle épinière).
L’unité motrice désigne l’ensemble
fonctionnel constitué du motoneurone et des
fibres musculaires qu’il innerve.
Chaque fibre musculaire n’est innervée que
par une seule ramification axonale
Le nombre de fibres musculaires innervées et
la taille du motoneurone (taille corps
cellulaire et diamètre & longueur de l’axone)
et sont approximativement proportionnels.
Le nombre de fibres innervées par un seul
motoneurone = le rapport d’innervation.
La taille des unités motrices est variable :
- 10 fibres musculaires pour les muscles
oculaires
- 100 pour des muscles de la main
- 1000 fibres musculaires pour les gros
muscles impliqués dans la posture.
Les propriétés des unités motrices pour le
mouvement sont liées à leur caractéristiques
biochimiques et morphologiques.
Le muscle dispose de 3 filières pour produire
de l’énergie :
- 1) ATP contenue dans les myofibrilles, son
importance est mesurée par l’activité de
l’enzyme ATPase qui métabolise l’ATP
- 2) métabolisme oxydatif opérant dans la
mitochondrie. Son importance est mesuré par
l’activité de 2 enzymes : succinate
déshydrogénase et la NADH déshydrogénase.
- 3) le glycogène, dont le métabolisme est
anaérobie.
Trois types d’unités motrices :
1- « fibres » rapides fatigables (A, FF)
2- « fibres » rapides résistantes à la fatigue (B, FR)
3- « fibres » lentes résistantes à la fatigue (C, S)
• Les unités motrices rapides fatigables :
Vitesse de conduction la plus élevée, peu
vascularisées (capillaires) , ATP & glycogène.
• Les unités motrices rapides résistantes:
ATP & glycogène, vascularisées.
• Les unités motrices lentes :
Très peu de fibres musculaires, motoneurones
de petit diamètre, vitesse de conduction lente,
grand nombre de mitochondries, type
oxydatif, très vascularisées.
Propriétés des unités motrices :
Type
Rapides
fatigables
Rapides
résistantes
Lentes
Diamètre
fibre
Large
Moyen
Petit
ATPase
Élevé
Élevé
Bas
Glycogène
Élevé
Élevé
Bas
Succinate
déshydro.
Bas
Moyen
Élevé
NADH
déshydro.
Bas
Moyen
Élevé
Vitesse
conduction
80 m/s
intermédiaire
60 m/s
Les muscles contiennent une combinaison
des trois types d’unités motrices dans des
proportions très variables.
Les muscles lents (unités motrices lentes)
sont typiquement rouges.
Les muscles rapides (unités motrices
rapides) sont typiquement blancs.
Dans le muscle l’ordre de recrutement des
unités motrices est déterminé par le SNC; il
obéit une règle de coordination.
Principe d’Henneman (principe de la taille) :
Au sein d’un muscle les petites unités
motrices sont recrutées avant les grandes
Pour une contraction d’intensité modérée la
force est produite essentiellement par les
unités lentes.
Si la force de contraction est augmentée, les
motoneurones plus volumineux rentrent en
jeu et permettent le recrutement d’unités
motrices plus grandes.
L’ordre de relâchement est inverse : d’abord
les plus grandes unités, puis les plus petites.
Fréquence d’excitation des motoneurones α
stimulant les unités motrices, taille des unités
motrices, et nombre des unités motrices
recrutés déterminent le niveau de force
produit.
% d’unités motrices recrutées
UM petites
UM grandes
Force
Nombre d’unités motrices recrutées
Fréquence des PA
Force
• L’ordre de recrutement des unités et la
fréquence de décharge des unités sont les
deux principaux mécanismes de régulation
de la force musculaire.
• Lors de contractions musculaires soutenues
certaines
unités
motrices
sont
alternativement contractées puis relâchées
pendant que de nouvelles sont recrutées, ou
que la fréquence de décharge de celles qui
sont contractées varie.
• Le principe d’Henneman ne décrit pas pour
un niveau de force donnée quelles unités
motrices sont recrutées et à quelle fréquence
de décharge mais délimite les solutions de
séquences coordonnées de recrutement.
La contribution d’une unité motrice à la
production de force musculaire dépend de 2
facteurs :
- la taille de l’unité motrice (indiquée par la
vitesse de conduction par exemple)
- la fréquence des potentiels d’action
arrivant à l’unité motrice.
Temps de
contraction
(msec) 50
40
30
10
Force
Tétanique
maximum
0.3
(N)
40
50
100
Vitesse de
conduction
(m/sec)
0.2
0.1
0
40
50
100
Vitesse de
conduction
(m/sec)
Les fréquences de décharges des motoneurones
sont comprises entre 8 et 35 Hz, les secousses
musculaires se fusionnent pour provoquer un
tétanos.
Les unités motrices ne sont généralement pas
synchronisées, mais lors de la fatigue
musculaire la synchronisation apparaît pour
maintenir un niveau de force élevé.
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