
La Lettre de l’Infectiologue - Tome XXI - n° 5 - septembre-octobre 2006
Réunion
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recherches en partenariat avec les pays du Sud : efficacité prouvée 
de l’association de génériques Triomune
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(C. Laurent, Lancet 
2004), essai TRIVACAN d’interruption thérapeutique des antiré-
troviraux (ARV) même si cette modalité de prise en charge est un 
échec (C. Danel et al. Lancet 2006;17,367(9527):1981-9), recher-
che du moment optimal du début des ARV chez des patients 
en cours de traitement antituberculeux (essai CAMELIA) au 
Cambodge, diminution prouvée de la transmission du VIH après 
circoncision, efficacité prouvée des mesures pour diminuer la 
transmission materno-fœtale (DITRAME PLUS, F. Dabis, 2006). 
Malgré cela, moins de 10 % des femmes enceintes séropositives 
bénéficient d’une prise en charge adéquate en Afrique.
LDiversité du VIH : origine, évolution et conséquences
(d’après la communication de F. Barin, Tours)
Du fait des pressions de sélection, le virus VIH présente une très 
forte diversité interpatient, mais aussi intrapatient, provoquée 
par les capacités importantes de mutations, de réplication chez 
les patients non traités et du fait de la chronicité de l’infection. 
En outre, les possibilités de recombinaisons entre différents 
virus s’ajoutent. Le VIH-1 comprend trois groupes (O, d’abord 
au Cameroun et dans les pays voisins, N et M). Le groupe M, 
ayant provoqué la pandémie de sida, se divise en 9 sous-types 
de A à K. Le sous-type E correspond en fait à des virus “mosaï-
ques” formes circulantes recombinantes (CRF), dont le nombre 
dépasse la trentaine. Le VIH-2 présente des sous-types allant de 
A à H. L’analyse rétrospective de l’évolution du VIH, menée par 
B. Krober (publiée en 2006), conclut à des mutations probables 
du SIV dans les années 1930 pour devenir le VIH. Le virus 
SIV-cpz (virus infectant les chimpanzés) provient lui-même 
de recombinants de deux SIV, infectant les cercopithèques, 
proies des chimpanzés. La question demeure de savoir comment 
s’est réalisé le passage des différents virus entre le cercopithè-
que, le chimpanzé et l’homme. Les mouvements de population 
humaine expliquent la répartition géographique mondiale des 
sous-types M du VIH1 : le sous-type C prédomine en Asie, 
l’Afrique centrale présente une très grande diversité virale, les 
sous-types A, D et C sont majoritaires en Afrique de l’Est. Par 
ailleurs, des CRF 02AG (trouvés essentiellement en Afrique 
de l’Ouest) ont des capacités réplicatives meilleures que les 
sous-types A ou G. Le VIH-2 et le VIH-1-O sont naturellement 
résistants aux analogues non nucléosidiques de la transcriptase 
inverse. La quantification virale peut par ailleurs être prise en 
défaut selon le sous-type concerné. 
LLa détection précoce de l’ADN proviral au cours de ciné-
tiques in vitro montre une différence majeure entre VIH-1 
et VIH-2 (d’après la communication de F. Simon, Paris)
Les charges virales plasmatiques du VIH-2 sont beaucoup plus 
faibles que celles du VIH-1, à stade clinique équivalent. On a 
comparé in vitro et in vivo l’ADN proviral et les formes 2LTR 
circulaires non intégrées du VIH-1 et du VIH-2. L’étude a eu 
lieu à partir de cultures de cellules infectées par du VIH-1 ou du 
VIH-2, puis à partir de prélèvements effectués chez 45 patients 
naïfs d’ARV séropositifs VIH-1 ou VIH-2. Le pic d’ADN proviral 
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