thrombophlébites, insuffisance rénale, glomérulonéphrite aiguë, néphrite chronique, hypertension
artérielle, malformation congénitale du cœur, insuffisance cardiaque, infarctus récent, épilepsie,
migraines, infections systémiques, herpès de la cornée, myasthénie grave (cf. «Interactions»),
syndrome de Cushing, ostéoporose, diabète, convulsions, carcinomes avec métastases et
antécédents d'états psychotiques.
Les corticoïdes peuvent favoriser l'apparition d'infections, activer des infections latentes, en
masquer les symptômes ou entraîner une évolution grave, en particulier dans le cas d'infections
virales ou parasitaires. Une protection antibiotique resp. chimiothérapeutique suffisante est donc
nécessaire lors de graves maladies infectieuses.
Une varicelle survenant pendant un traitement systémique à base de corticoïdes peut évoluer
vers une forme grave et être mortelle, en particulier chez l'enfant. Elle doit être traitée sur-le-
champ, p.ex. à l'aciclovir i.v. Chez les patients à risque, une prophylaxie à base d'aciclovir ou une
immunisation passive avec de l'immunoglobuline anti-varicelle-zona est indiquée.
Dans les cas de tuberculose active, l'emploi de la fludrocortisone devrait se limiter aux
pathologies fulminantes ou disséminées et être complété d'un traitement tuberculostatique
approprié. Chez les patients présentant une tuberculose latente ou une sensibilité à la
tuberculine, sous corticoïdes, un traitement prophylactique spécifique par chimiothérapie
tuberculostatique devrait être initié.
Il est recommandé de renoncer aux vaccinations, surtout chez les patients prenant des
corticoïdes à des doses élevées. La prudence est de rigueur avant et immédiatement après les
vaccinations (par voie buccale).
Le traitement peut conduire à une aggravation d'un diabète sucré préexistant et rendre manifeste
un diabète latent. C'est pourquoi le métabolisme du glucose devrait être régulièrement contrôlé
(et la posologie des antidiabétiques au besoin augmentée).
Dans les situations de stress (comme p. ex. lors d'une intervention chirurgicale, d'un traumatisme
ou d'une maladie grave), le besoin de l'organisme en corticoïdes est fortement augmenté, ce qui
peut entraîner un risque vital pour les patients souffrant d'insuffisance corticosurrénale
chronique. Dans de tels cas, une élévation de la dose peut s'avérer nécessaire pour prévenir le
développement d'une insuffisance corticosurrénale aiguë.
L'arrêt trop brusque des corticoïdes peut provoquer des effets indésirables, en particulier en cas
de traitement prolongé ou à haute doses.
Une hypothyréose renforce l'effet des corticoïdes et une hyperthyréose les réduit. Ceci doit donc
être pris en compte lors du traitement de troubles de la fonction thyroïdienne et la dose de
corticoïdes doit éventuellement être adaptée en cas de retour à la normal de la fonction
thyroïdienne.
La cirrhose hépatique renforce l'effet des corticoïdes en raison d'un catabolisme ralenti.
Lors d'une corticothérapie, les psychoses ou une instabilité affective préexistante peuvent
s'aggraver. Le recours aux antidépresseurs n'apporte aucune amélioration de l'état du patient et
peut le cas échéant accentuer les troubles psychiques induits par les adrénocorticoïdes.
Chez les enfants et les adolescents, la croissance et le développement du patient doivent être
étroitement surveillés lors d'une corticothérapie prolongée, vu le risque d'une fermeture
épiphysaire prématurée.
Pa
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03.09.2015http://www.swissmedicinfo.ch