1. Que signifie le chiffre entouré ? Quel intérêt y a-t-il de comparer ce chiffre à la moyenne de la population totale ?
2. Etablissez le portrait-robot de la personne qui ne part pas en vacances.
3. Associez à chacune des cinq caractéristiques du tableau une des raisons de non-départs
II) QUELLE EST L’INFLUENCE DE LA MODE ET DE LA PUBLICITE SUR LA CONSOMMATION ?
A) Quelle est l’influence de la mode ?
Pourquoi s’habille-t-on ?
La distinction concerne tout ce qui est perceptible du dehors dans la personne et dans son entourage. Bornons nous à la
considérer dans le costume. Pour cela, il est nécessaire de commencer par quelques considérations très générales sur
les fonctions du costume dans l'humanité.
Pourquoi s'habille-t-on ?
Le vêtement humain a des fonctions diverses.
Hygiénique, il nous défend contre la rigueur des saisons, remplaçant chez l'homme le pelage et le plumage dont la nature
a pourvu les autres animaux.
Pudique, il se rattache à l'institution du mariage : c'est une précaution de la jalousie contre des désirs illicites.
Esthétique, il fait valoir la beauté ou bien il est lui-même une beauté ; il sert aussi à voiler ou à corriger la laideur.
Distinctif, il est le signe extérieur, aisément saisissable, des fonctions, des rangs et des classes. Il efface des inégalités
individuelles ; il crée ou consacre et manifeste des égalités et des inégalités sociales.
De ces quatre fonctions, la première est peut-être la plus utile, mais elle fut toujours et est encore aujourd'hui traitée
comme la moins importante et subordonnée aux trois autres, même chez les civilisés. C'est, en tout cas, la dernière en
date. L'homme ne s'est pas vêtu pour avoir chaud ; tardivement, il a utilisé pour se préserver du froid de l’hiver et aussi
des ardeurs de l’été des accessoires qu'il avait d'abord ajoutés à sa personne pour de tout autres fins. Bien avant de
s'envelopper d'une robe et d'un manteau, il s'est orné de colliers, de bracelets et de bagues ; il s'est logé des pierres ;
des métaux, des coquilles ; des os, des bois précieux dans le lobe de l'oreille, la cloison du nez, la lèvre. Il s'est peint la
peau : le tatouage n'est pas un vêtement chaud. Les peaux d'animaux furent l'exhibition des dépouilles qu'un habile
chasseur était fier de montrer, avant que l'arrivée de la période glacière en fit une nécessité. Les étoffes elles-mêmes
furent des engins de pêche et de chasse, puis des insignes et des trophées, plus tard seulement des défenses contre les
intempéries. Edmond GOBLOT, La barrière et le niveau, 1925, éd. PUF.
1. Le vêtement a-t-il d’abord été porté pour son utilité ?
2. Expliquez la phrase soulignée.