Nous voyons que le pourcentage de recombinants par rapport aux femelles est plus
faible que celui par rapport aux mâles. Nous pouvons donc en conclure que la
différence entre les mâles et les recombinants est plus élevée que celle entre les
femelles et les recombinants.
7) Dans les conditions naturelles, on trouve les trois types d’individus, cela est
contradictoire avec le processus de recombinaison. En effet, en regardant les résultats
que nous avons obtenus, nous constatons que les recombinants survivent aux
l’antibiotiques TC+STR et nous savons aussi que selon les théories de Darwin, c’est
sont toujours l’individu « le plus fort » qui survit, ainsi nous devrions conclure que les
recombinants devraient être les seules bactéries existantes. Cependant, ce n’est pas le
cas. En effet, pour qu’il y ait une transmission de gènes du mâle et la femelle, il faut
un environnement très stable, dans les conditions naturelles cet environnement et
inexistant. Le mâle à besoin d’énormément de temps pour que ses gènes soient copiés
et transférés jusqu'à la femelle(une centaine de minutes) cela permet donc aux
femelles d’exister car les mâles ne peuvent pas toujours leur transmettre leurs gènes.
De plus, certains virus profitent des poils sexuels pour pénétrer dans les bactéries
mâles, ils s’y reproduisent et provoquent leurs morts, on ne trouve donc pas que des
bactéries mâles. Le milieu naturel est donc très instable, il contient une quantité de
dangers que chacune ces bactéries ne peuvent surmonter, c’est pourquoi il existe trois
types de E. Coli.
8) Le milieu standard est le milieu de référence, grâce à celui-ci, nous pouvons savoir ;
premièrement si les bactéries survivent vraiment toutes contre certain antibiotiques,
comme par exemple les femelles contre le STR ; deuxièmement nous pouvons savoir
combien de femelles nous avons en tout en se référant aussi aux résultats obtenus à la
fin de l’expérience. Par exemple, en prenant le nombre de bactéries du milieu standard
et en les soustrayant avec celle du milieu STR nous pouvons obtenir le résultat des
bactéries mâles. C’est donc notre milieu de base grâce au quel nous pouvons ensuite
faire nos suppositions et qui nous sert de référence. C’est le milieu pour lequel nous
sommes plus ou moins (car il peut y avoir des erreurs, contamination, température ou
autres) sur que toutes les bactéries se sont développées sans aucun décès.
9) Les mesures d’hygiène sont essentielles, et tout à fait justifiées. En effet, nous l’avons
vu tout à l’heure, les bactéries ont besoin d’un milieu très stable pour pouvoir se
développer. Pendant une expérience, nous cherchons des données précises, il nous faut
donc un milieu le plus stable possible pour que nos chiffres soient eux aussi précis. Un
manque d’hygiène peut fausser tout une expérience, si un virus parvient à pénétrer
dans l’une des boîtes et parvient à contaminer les bactéries qui par la suite meurent, les
données deviennent parfaitement erronées et peuvent nous induire en erreur. C’est