Du nouveau-né à l’adolescent
Images en Dermatologie • Vol. I • n° 1 • janvier-février-mars 2008
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Cas clinique
à trois mois. Le rôle d’une infection à cytomégalovirus
(3),
à virus d’Epstein-Barr ou
à entérovirus (echovirus 25 et 32, Coxsackie B) ou d’un virus ARN actuellement non
identié a été suspecté, mais sans argument formel
(4)
.
La survenue d’épidémies communautaires ainsi que l’atteinte préférentielle, dans ces
observations, des zones exposées du corps ont également fait discuter le rôle éven-
tuel de piqûres d’insectes (érythème ponctué de Higuchi)
[5-7],
malgré l’absence de
prurit ou la présence de polynucléaires éosinophiles dermiques.
II
Références bibliographiques
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Misery L, Tran A, Legrand MC, Payan C. La pseudoangiomatose éruptive : une maladie virale ? Ann
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Ne rougissez plus
de vos rougeurs !
La rosacée touche en France 4 millions de
personnes, parmi lesquelles 8 sur 10 l’ignorent.
Cette maladie inflammatoire et chronique
qui atteint la peau du visage évolue par pous-
sées. Elle est d’origine vasculaire, avec une
prédisposition génétique. On distingue quatre
stades : ushes transitoires ou permanents,
érythro-couperose, papulo-pustules, rhino-
phyma. Cette pathologie apparaît dès l’âge de
25 ans, avec un pic entre 40 et 50 ans, et atteint
surtout les femmes à peau claire, aux cheveux
blonds ou aux yeux bleus. Les hommes qui en
souffrent présentent le plus souvent des stades
plus avancés de la maladie.
La prise en charge repose sur un traitement
local à base de métronidazole (émulsion,
crème, gel) et/ou sur un traitement oral
(cyclines, métronidazole, macrolides). Ceux-
ci peuvent être complétés par des séances
d’électrocoagulation ou de laser en cas
d’érythrose ou de couperose.
Le laboratoire Galderma a organisé à l’occa-
sion de la deuxième Semaine nationale de la
rosacée (février 2008) une campagne nationale
d’information intitulée “Ne rougissez plus de
vos rougeurs !”, destinée aux dermatologues,
aux médecins généralistes et aux personnes
concernées. L’objectif est de faire le point sur
cette maladie et sur les idées reçues qui s’y
rattachent, et d’inciter les patients à consulter
grâce à un livret d’information grand public
– disponible chez les dermatologues et les
médecins généralistes – ainsi qu’à un site
Internet (www.rosacee.com). Le livret d’in-
formation, à visée pédagogique, contient des
explications simples et des conseils prati-
ques. Le quiz “À vos miroirs !” permet d’iden-
tier les symptômes et donne des astuces de
maquillage. Ce livret est également téléchar-
geable sur le site www.rosacee.com, lequel
propose en outre des informations complètes
et détaillées sur la maladie ainsi que des
témoignages de patients. Ce site a été mis
en place pour favoriser les échanges entre
médecins et patients, et, chaque mois, des
experts répondront en vidéo aux questions les
plus récurrentes.
MP
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