L’URGENCE ÉCOLOGIQUE 1 Le seul écosystème compatible avec le vie humaine est sur le point de s ’effondrer. Voici le tableau dressé à partir d’un terrible constat ! Pour commencer, il faut avoir à l’idée que les changements qui conduisent au réchauffement climatique sont IRRÉVERSIBLES. Certaines de ses conséquences semblent aujourd’hui visibles et mesurables d’autres demeurent inattendues, ce qui est très inquiétant ! L’ANTHROPOCÈNE De manière générale et d’un point de vue scientifique, il est désormais acquis que ce sont nos modes de vie qui influent directement sur l’écosystème terrestre et provoque l’accélération de ce réchauffement. • fonte des glaces, augumentation des gazs à effet de serre, augmentation de la température terrestre, montée des mers et des océans qui infecte l’eau douce • disparition d’espèces animales et végétales comme les abeilles ou les papillons, qui se revèlent être une catastrophe de grande ampleur : fin de la pollinisation. Nous sommes entrés dans une ÈRE D’EXINCTION DE MASSE !!! La manière dont nous vivons influe directement sur des cycles complexes qui régissent le système terrestre, comme le cycle carbonne que nous participons à accélérer de manière alarmante. D’autre part, il faut savoir que les êtres humains déplacent plus de gravats que TOUTES LES FORCES DE L’ÉROSION RÉUNIES, comme les tornades ou les tsunamis par exemple ! Pour parvenir à appréhender ces changements, il est nécessaire d’adopter des solutions sur le court et le long terme. Ces changements extraordinaires sont à l’orgine d’une pensée politique et idéologique. Car la politique, ici, au sens «nôble» du terme aura et a d’ores et déjà, un rôle immense à jouer pour nous sortir de cette impasse. Si nous dépendons tous d’un écosystème seul compatible avec la vie humaine d’une commune mesure c’est dire que nous naissons réellement tous libres et égaux en droit. Afin de sortir de cette impasse il semble indispensable de : • sortir du système capitaliste absurde dans lequel nous vivons, qui s’appuie sur le déréglementation irrationnelle. Ce système économique qui nous impose de manière de vivre demeure le premier accélérateur du changement climatique. • Passer par la décroissance matéraliste ET modifier la matrice de production. Ces changements ne seront pas possibles tant qu’il n’y aura pas eu de prise de ce conscience généralisée. Ils devront s’appuyer sur une réelle révolution citoyenne c’est-à-dire d’une véritable prise de pouvoir des citoyens dans les institutions. Ce problème doit devenir une mission régalienne de l’Etat qui soit prioritaire ! L’Etat devra veiller à la transition écologique indispensable à notre survie, et notamment par la Loi. Il faut être clair, cette sortie écologique espérée sera générale et touchera tous les domaines de productions mais aussi tout ce qui concerne notre vie, au travail, à la maison, dans l’éduction, dans la production, dans nos assiettes... PARTOUT ! Dans un premier temps la France Insoumise propose d’inclure dans la nouvelle consitution deux nouveaux principes fondamentaux : - La règle verte : interdiction de prélever à la nature davantage que ce qu’elle peut reconstituer, produire ou supporter. - La plannification écologique : prévoir et appréhender la production d’une manière écologique par exemple pour les énergies ou l’agriculuture. LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE • L’État doit investir massivements dans les énergies renouvelables ; l’objectif est de produire une énergie 100% propre d’ici 2050. Pour cela il faut supprimer les énergies carbonnés et mettre fun dans l’immédiat aux subventions publiques pour les énergies fossiles. (gazs, pétrole, houille) • Débuter «l’entrée en mer» et propulser l’industrie énergétique française dans les énergies marines (éolien, hydrolique, géothermie, les courants marins) -> La France étant le second territoire martime du monde, cela signifie une relance de l’activité avec la création de 300000 emplois pour le domaine maritime uniquement. Cet investissement sera acompagnée par la relance de l’industrie en France (acier) et de l’économie à l’échelle territoriale. • Création d’un pôle publique d’énergies en lien avec des coopératives locales de production qui aboutira au partage équitable des excédents. • Renationaliser EDF et Engie (ex GDF) • Isolation de 700000 logements/an • Fin de la précarité énergétique dans les ménages ; gratuité dédiées aux quantités indispensables pour vivre en eau et en énergie, accompagnée d’une pénalisation financière du gaspillage. • Sortie du nucléaire SANTÉ, ALIMENTATION ET AGRICULTURE 2 -> L’ensemble du système agricole est responsable de près de la moitié du réchauffement climatique et contribue à la déforestation, contamine l’environnement et les hommes, contribue à la destruction des sols et de la biodiversité tout cela pour le profit de l’agro-buisness. • Refus des OGM et pesticides nuisibles ; interdiction immédiate de certains produits toxiques comme le glyphosate. • Mise en oeuvre d’une réforme agraire pour adopter une véritable agriculture paysanne, création de 300000 emplois. Adapter l’accès au foncier pour la viabilité des petites exploitations et favoriser l’installation de nouveaux agriculteurs. Valoriser ce métier en terme de rémunération, de conditions de vie et de travail en développant notament les démarches collectives et de coopératives. Renouveau de la formation paysanne en adéquation avec la transition écologique agricole. • Développer l’agriculture biologique en favorisant la vente directe, le plafonnement des marges dans la grande distribution et l’interdiction de la vente à perte pour les agriculteurs. • Instaurer des «circuits courts» et la plannification locale en fonction des besoins : - création de coopératives de consommations en lien avec les producteurs - introduire la «taxe kilométrique» pour intégrer le coût écologique en fonction de la distance parcourue par les produits importés - imposer l’objectif d’une alimentation 100% biologique dans la restauration collective dans les 5 ans à venir. • Imposer des prix agricoles rémunérateurs, stables, et protégés des aléas du marché mondial dans le cadre d’une souverraineté alimentaire retrouvée. • Mise en place d’un PLAN ALIMENTAIRE SUR TOUT LE TERRITOIRE : contrôler l’offre des produits alimentaire pour qu’ils soient de qualité gustative, nutritionnelle et sans aucun risque pour la santé, production locale généralisée (fourragère, végétales et élevages), mettre fin à la sur-spécialisation des territoires et à la dépendance, favoriser la biodiversité agricole. OBJECTIF FRANCE «0» DÉCHET REFUSER LE LIBRE-ÉCHANGE et les TRAITÉS COMMERCIAUX IMPOSÉS DE FORCE PAR L’UNION EUROPÉENNE 3 En marge du programme, d’autres propositions ont fleuri, et plusieurs d’entre elles - Combattre l’obsolescence programée des ont attiré mon attention. Evidement ce probiens de consommation gramme s’enrichit au fil des découvertes, des partages, il n’est pas statique et vise à établir un - Lutte contre le suremballage La mondialisation est d’abord la globalisation véritable projet politique, du solide. - Obligation du recyclage ; généralisation du de l’argent et le déménagement du monde pour le seul profit des multinationales. Dans les pays ✳ LES INSTITUTIONS composte développés, c’est la désindustrialisation et le chômage. Dans les pays en développement, c’est la -> Question de la création d’une troisième chambre ? EAU, NATURE : PROTECTON DE mainmise des Elle aurait un pouvoir de veto sur l’Assemblée législaNOTRE ÉCOSYSTÈME grandes firmes et des accords commerciaux iné- tive lorsqu’une proposition de loi serait une aberration gaux qui pousse aux migrations. Le protection- pour l’écologie. (plus utile que le Sénat) - L’eau est un bien essentiel à la vie, il semble nisme solidaire est nécessaire pour le co-déveurgent de veiller à la dépollution des cours loppement et l’avènement du progrès humain -> Création d’un « Collège de Future » (j’aime beaud’eau et des océans. coup l’idée) par l’Etat. Sa mission consisterait à recenser partout. les découvertes et les connaissances majeurs de TOUS LES DOMAINES DU SAVOIR ; et de les transmettre aux - Création de régies publiques de l’eau au ni- • Rompre avec les traités budgétaires et d’austécitoyens et aux élus. veau local pour une gestion véritablement dé- rité imposés par l’UE depuis 2008. mocratique. • Refus du CETA et du TAFTA, traités qui pro✳ POLITIQUE INTERNATIONALE voqueraient une véritable tragédie envirionne- Réduire la part de protéines carnées mentale, sociale et sanitaire. -> Intégrer la notion d’écocide dans le droit international comme crime contre l’humanité. «Ecocide» signifie - Eradiquer la maltraitance des animaux • Soutenir à l’ONU l’adoption d’un cadre règlela destruction de ce qui est nécessaire à l’humanité pour mentaire contraignant au respect des normes exister comme les épadages de pesticides «Agent Orange» - Arrêt immédiat du projet stupide de Notresociales et environnementales pour les multinaperpétrés par l’armée américaine au Viêt-Nâm, au Laos et au Dames-des-Landes. tionale. Cambodge entre 1960 et 1970 afin de détruire les forêts. (Provoquant encore aujourd’hui des cancers et des malformation à REPENSER NOS MODES DE TRANSPORT la naissance) Il faut développer les transports publics et écologiques en veillant absolument à la mobilité pour Ce nouveau droit vise également à la protection des potout(e)s ; et cela particulièrement dans les zones isolées. pulations contre les multinationales et dont les actions sont destructrices pour notre écosystème. Elle doivent - Développer les transports ferrovières (plus propres que les avions, les camions et les bateaux !) et être durement réprimées ! en particuliers au niveau départemental. - Nationaliser les autouroutes - Engager la sortie du diesel