1. créer une sécurité sociale européenne supplémentaire qui s'additionnerait aux sécus nationales
avec un taux de cotisation de 25% supplémentaire.
Cette sécurité sociale complémentaire garantirait ou compléterait les prestations chômage, retraite et
santé intégralement dans les pays où les sécurités nationales ne le font pas encore.
Les délégués de la sécurité sociale européenne seront élus directement au suffrage universel lors des
élections sociales. Leurs mandats seront révocables.
soit 2,75 T€ de cotisations en plus (et une augmentation des prix de l'ordre de 15 à 20%
à long terme, sur quelques années et de 4% immédiatement) par cette mesure toute
simple, 25% de cotisation sur tous les salaires en Europe (et une taxe équivalente sur les
produits importés).
- Le problème de la déflation est résolu: la déflation est une baisse générale des prix à la
consommation qui accompagne des crises économiques majeures. La déflation signe
une catastrophe économique, une crise de surproduction or, en Europe, aujourd'hui,
nous sommes à l'aube d'une déflation. L'augmentation des prix et du PIB par les salaires
socialisés empêche ce type de crise et relance la machine économique.
Nous aurions alors une clé de 15,25T€ pour les salaires et 6T€ pour les dividendes avec
une augmentation importante du PIB - de 4% immédiatement et de 15 à 25% sur le long
terme - et une relance de la consommation, comme nous l'avons dit.
Divers pays d'Europe ont déjà des prestations sociales. Les 4,25T€ (11.300€ par producteur) vont
compléter et harmoniser les prestations chômage inconditionnelles et les prestations de retraite en
Europe.
- En suivant l'idée de Friot, on pourrait imaginer une harmonisation, en complément des
prestations traditionnelles, sur une échelle de 1.500€ à 6.000€. En calculant une
moyenne d'un peu moins de 3.000€ mensuels à financer pour les 126 millions de
producteurs au chômage ou à la retraite, nous obtenons les 4,25T€ de supplément de
PIB. Des millions de travailleurs sont libérés des employeurs et de la misère.
Pour ne pas modifier les équilibres des échanges face à la concurrence extra-européenne, il faut
prélever une taxe limitée sur les produits d'importation - taxe de l'ordre de 25% de la part salariale
de la valeur ajoutée, soit environ 4% du prix. Pour ne pas réveiller la guerre économique, pour
montrer notre bonne volonté, son montant en sera intégralement reversé sous forme de salaire