2016-2017 Les comprimés
→ On peut facilement changer le milieu, l'appareil le fait
automatiquement, il va changer tous les 10 secondes, aller d'une série de
vases à une autre et dans ce deuxième milieu de vases on peut avoir un
autre milieu de libération avec un autre pH et certains enzymes.
On peut simuler les changements du milieu comme dans le corps
comme la pepsine dans l'estomac (pH faible) ensuite intestin grêle
différent pH et le colon.
C'est particulièrement intéressant pour les formes à libération
prolongée : libérer le principe actif pendant plusieurs heures au cours de
son passage dans le tube digestif. Forcément, le milieu va changer, on
peut facilement simuler ses changements en pH mais aussi la
composition des ions. Il y a des enzymes qui s’ajoutent, il y a des
surfactants : de la bile pour digérer.
Par contre, il peut y avoir un problème de saturation artificielle car dans chaque vase on n’a que 250mL, si notre
principe actif est très peu soluble, on peut facilement rencontrer des problèmes de saturation. Et là, il vaut mieux
changer de type d'appareil :
–appareil à palette tournante (bécher 5L)
–cellule a flux continu.
=> On connaît donc les quatre appareils les plus fréquemment utilisés pour mesure la vitesse de dissolution d'un
principe actif à partir d'un comprimé: la palette, le panier, pour les principes actifs peu solubles la cellule à flux
continu et si on a une libération tout au long du tube digestif, l'appareil à piston peut être intéressant.
•Conditions opératoires pour l’essai de dissolution: quel milieu de libération ? Quelle vitesse de
rotation de l'appareil à palette et panier ? Quelle fréquence pour les pistons ?
–température: 37°c
–vitesse de rotation : appareils à panier ou palette tournants (50 tours par minutes et d'autres à 80 ou 100)
–vitesse d’amplitude : appareil à pistons
–débit du liquide : cellule à flux continu
–volume du milieu de dissolution : 250mL comme pour les pistons ? 1L comme volume standard pour
bêcher ou 5L comme volume exceptionnel ? On doit avoir un volume de manière à être en condition
« perfect-sink ».
→ Quel est le destin du comprimé dans le tube digestif?
HPMC (hydroxyl propyl méthyl cellulose) est un dérivé de la cellulose. C’est le premier choix pour
fabriquer des comprimés à libération contrôlée. On veut protéger le principe actif dans un réseau polymérique. En
effet, cela prend du temps au principe actif pour y échapper: HPMC a la particularité de fortement gonfler et de
former un gel.
→ Quelle est la motilité de l'estomac, de notre intestin grêle
?
In vitro, on peut simuler ce stress mécanique avec la palette qui tourne, si elle tourne rapidement, ça fait
plus de stress pour le comprimé et simule mieux les conditions pour le gel dans le tube digestif.
Le volume est dicté par la solubilité du principe actif. S'il y a un problème de saturation, il faut augmenter
le volume pour ne pas avoir des résultats artificiels.
–composition du milieu de dissolution : choix en fonction :
–des caractéristiques physico-chimiques du principe actif (solubilité)
–des conditions auxquelles le médicament sera exposé après administration (pH, force
ionique)
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