HORMONOLOGIE – Imagerie médicale de la surrénale
V. Technique d'exploration
1. TDM
On réalise toujours des coupes fines afin d'obtenir une définition satisfaisante, la zone à explorer étant petite.
On explore les surrénales soit directement à cause d'une masse surrénalienne, soit dans le cas d'un bilan
d'hypertension (on peut aussi demander une exploration des artères rénales car si ces dernières sont
athéromateuses ou dysplasiques, c'est une cause secondaire d'hypertension artérielle)
On réalise des acquisitions multi-phases, sans injection qui nous permet d'une part de caractériser la densité
spontanée de l'organe, au temps artériel (35-40 s après injection), au temps parenchymateux (1mn après
injection) et au temps tardif ( 10 mn ). Il s'agit d'injection d'iode.
Ce temps tardif est de 10 mn car il permet d'étudier le lavage (« wash-out ») de la lésion à 10 mn.
Ça permet de calculer le pourcentage relatif de lavage : ( D1min - D10min / D1min ) x 100
avec D la densité
Formule importante selon le prof.
La TDM permet de caractériser les lésions ou de les affiner.
2. IRM
Elle permet tout d'abord d'éviter l'irradiation surtout chez les jeunes patients et parfois d'étudier la présence de
graisse dans le tissu.
On utilise les séquences conventionnelles T1 et T2 (+/- Fat-Sat).
Tous les tissus sont caractérisés par un T1 et un T2.
Rappel : T1 = temps de relaxation longitudinal et T2 = temps de relaxation transversal.
La séquence importante est la séquence T1 in/out (« in/out of phase » dit par le prof ).
C'est la séquence qui va utiliser un artéfact de déplacement chimique sur séquence en écho de gradient. Il y a
création d'un artéfact entre les structures liquidiennes et les structures graisseuses.
Il y a aussi les séquences dynamiques T1 après injection de gadolinium (équivalent de l'injection d'iode en
scanner) analysant le rehaussement des tissus.
L'immense différence c'est qu'en scanner on mesure une densité alors qu'en IRM on n'a pas d'unité car on
mesure un signal.
Les séquences de diffusion permettent de classer la cellularité d'une lésion et on peut éventuellement dans les
kystes ou dans les hématomes détecter les lésions tissulaires.
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