13/03/2014 BENLEFKI Harry L3 Hormonologie Pr. Jacquier

HORMONOLOGIE – Imagerie médicale de la surrénale
13/03/2014
BENLEFKI Harry L3
Hormonologie
Pr. Jacquier
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14 pages
Imagerie médicale de la surrénale
Le prof a suivi son diapo sans trop s'en écarter, donc je ne fais que le retranscrire. Il a parfois ajouté des
choses à l'oral. J'ai mis la majorité des images mais pas toutes car je pense avoir mis les plus utiles pour
comprendre.
A. Caractéristiques
I. Anatomie
Les surrénales sont des organes rétro-péritonéaux. On les voit très bien chez l'enfant en échographie, nettement
moins chez l'adulte. En revanche, on visualise très bien ces glandes en scanner.
Les surrénales ont une forme triangulaire.
La surrénale droite se situe en arrière de la VCI et au dessus du pôle supérieur du rein droit.
La surrénale gauche se situe en avant et au pôle supérieur du rein gauche.
Ces glandes ont des prolongements, des « bras » qui vont assez loin et qui peuvent descendre jusqu'au hile du
rein.
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Plan
A. Caractéristiques
I. Anatomie
II. Physiologie
III. Histologie
IV. Radio-anatomie
V. Technique d'exploration
1. TDM
2. IRM
B. Pathologies surrénaliennes
I. Hyperplasie
II. Adénome surrénalien
III. Myélolipome
IV. Kyste
V. Hématome
VI. Tuberculose
VII. Métastases
VIII. Phéochromocytome
IX. Corticosurrénalome malin
X. Lymphome
C. Conclusion
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II. Physiologie
Les glandes surrénales se comportent comme des organes endocrines.
Chaque glande comporte deux parties distinctes d'un point de vue embryologique et fonctionnel :
La corticosurrénale :
-D'origine mésodermique
-Synthétise les 3 hormones stéroïdes à partir du cholestérol
-Elle représente 80 à 90 % du poids de l'organe.
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La médullosurrénale :
-D'origine neuro-ectodermique
-Elle constitue un para-ganglion sympathique
-Synthétise la noradrénaline et l’adrénaline (hormones du stress).
III. Histologie
-Capsule
Cortico-surrénale
La zone glomérulaire (1) synthétisant l' Aldostérone
La zone fasciculaire (2) synthétisant le Cortisol
La zone réticulaire (3) synthétisant les Stéroïdes sexuels
Médullo-surrénale
- Cellules chromaffines (4) synthétisant les Catécholamines
IV. Radio-anatomie
Il s'agit de faire la différence entre le normal et le pathologique.
Les critères de normalité sont :
-les branches (bras interne et externe) doivent avoir une épaisseur inférieure ou égale à 6 mm.
-l'épaisseur du corps doit être inférieure ou égale à 10 mm.
-les bords doivent être rectilignes sans concavité et jamais convexes.
-avoir une densité spontanée entre 25 et 40 UH.
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V. Technique d'exploration
1. TDM
On réalise toujours des coupes fines afin d'obtenir une définition satisfaisante, la zone à explorer étant petite.
On explore les surrénales soit directement à cause d'une masse surrénalienne, soit dans le cas d'un bilan
d'hypertension (on peut aussi demander une exploration des artères rénales car si ces dernières sont
athéromateuses ou dysplasiques, c'est une cause secondaire d'hypertension artérielle)
On réalise des acquisitions multi-phases, sans injection qui nous permet d'une part de caractériser la densité
spontanée de l'organe, au temps artériel (35-40 s après injection), au temps parenchymateux (1mn après
injection) et au temps tardif ( 10 mn ). Il s'agit d'injection d'iode.
Ce temps tardif est de 10 mn car il permet d'étudier le lavage (« wash-out ») de la lésion à 10 mn.
Ça permet de calculer le pourcentage relatif de lavage : ( D1min - D10min / D1min ) x 100
avec D la densité
Formule importante selon le prof.
La TDM permet de caractériser les lésions ou de les affiner.
2. IRM
Elle permet tout d'abord d'éviter l'irradiation surtout chez les jeunes patients et parfois d'étudier la présence de
graisse dans le tissu.
On utilise les séquences conventionnelles T1 et T2 (+/- Fat-Sat).
Tous les tissus sont caractérisés par un T1 et un T2.
Rappel : T1 = temps de relaxation longitudinal et T2 = temps de relaxation transversal.
La séquence importante est la séquence T1 in/out (« in/out of phase » dit par le prof ).
C'est la séquence qui va utiliser un artéfact de déplacement chimique sur séquence en écho de gradient. Il y a
création d'un artéfact entre les structures liquidiennes et les structures graisseuses.
Il y a aussi les séquences dynamiques T1 après injection de gadolinium (équivalent de l'injection d'iode en
scanner) analysant le rehaussement des tissus.
L'immense différence c'est qu'en scanner on mesure une densité alors qu'en IRM on n'a pas d'unité car on
mesure un signal.
Les séquences de diffusion permettent de classer la cellularité d'une lésion et on peut éventuellement dans les
kystes ou dans les hématomes détecter les lésions tissulaires.
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B. Pathologies surrénaliennes
I. Hyperplasie
Il faut déterminer si cette hyperplasie est uni ou bilatérale, il est par ailleurs possible de réaliser un
prélèvement dans les veines surrénaliennes afin de savoir s'il y a une production importante d'hormones.
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