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De passage en passage,
faire fleurir l’amour
Le chemin du carême est un peu comme le passage de l’hiver au printemps, nous pouvons essayer de
passer de la colère à la joie, de la dispute à la réconciliation, de la peur à la confiance, de l’égoïsme au
partage, de la mort à la vie
Ce chemin nous le faisons avec l’aide de Jésus, il nous conduit de passage en passage vers Pâques, le
plus grand passage ! Avec sa mort et sa résurrection, c’est la vie qui triomphe de la mort, l’amour est
toujours plus fort que tout !
En chemin nous rencontrons plein de cailloux, de mauvaises herbes, d’arbres qui
ont perdus leurs feuilles, des tiges sans fleurs, de chenilles qui nous font peur… Ils
sont comme ces moments où nous sommes tristes, seuls, nous nous sommes
bagarrés, faits mal, disputés. Et Jésus nous dit de nous aimer les uns les autres
comme il nous a aimés, pour faire la paix, pardonner, être joyeux ! Et à chaque fois
que nous mettons un peu plus d’amour dans notre vie alors les cailloux font place à
de la bonne terre dans laquelle les fleurs vont pousser, les chenilles vont se
transformer en papillons, les arbres vont se couvrir de feuilles, le soleil va
apparaitre derrière la pluie, le ciel va s’illuminer et on va voir se dessiner un bel
arc-en-ciel…
C’est ce que nous vous proposons de faire tout au long du carême, avec ce tableau : « De
passage en passage, faire fleurir l’amour ! »
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Au début du carême, le tableau est en noir et blanc,
on peut colorier les arbres sans feuille, le sol sans fleur,
la pluie qui tombe, les nuages et le ciel tout gris, on peut
dessiner les cailloux et les chenilles.
Et au fil du temps, à chaque fois que l’on voit l’amour de Dieu fleurir un peu plus, on peut colorier
une partie du tableau, l’herbe en vert, le ciel bleu, on peut rajouter des pétales aux fleurs, des feuilles
aux arbres, des papillons dans le ciel, des oiseaux dans le nid… Et puis peu à peu on peut colorier l’arc
en ciel et rajouter des rayons au soleil, tout s’illuminera complètement pour Pâques !
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Ce tableau peut être colorié, ou peut aussi le constituer avec la technique « scrapbooking »,
en découpant et en collant les éléments. On peut utiliser des perforatrices, coller du sable pour faire
le sol. Cela peut être intéressant d’en profiter pour aller dehors et regarder la nature, voir ce que l’on
peut rajouter comme éléments, voir ce qui va changer, se transformer…
Pour parler de ces passages vers l’amour, on peut utiliser les six histoires du document « des
histoires de passages » et trouver avec les enfants d’autres exemples. On peut aussi faire un jeu de
loto, en associant des images illustrant des passages (un jeu peut être emprunté dans nos bureaux).
Le tableau peut être utilisé au long du carême en famille, ou bien au cours d’une rencontre
d’éveil à la foi.
Dans ce cas, si cette rencontre a lieu au début du carême, on peut expliquer le principe de ce tableau,
commencer à le décorer dans la partie « hiver » et suggérer aux familles de le poursuivre jusqu’à
Pâques. On peut alors s’appuyer un texte d’évangile comme celui du « Fils prodigue » (Luc 15, 11-32),
« Bartimée » (Marc 10 46-53), pour parler de ces passages vers la joie, le pardon, la lumière…
passages que nous pouvons faire grâce à la présence aimante du Seigneur.
Si la rencontre a lieu juste avant Pâques, on peut utiliser le tableau en grand format, sous forme de
panneau et faire rajouter les éléments (arbre sans feuille, nuages, arbres avec feuilles, fleur, soleil,
arc-en-ciel…) les uns après les autres par les enfants, pour vivre ensemble ce passage de l’hiver au
jour, de la mort à la vie. On peut s’appuyer alors sur un récit de la résurrection, comme « Pierre et
Jean au tombeau » (Jean 20, 1-10), « Marie Madeleine au tombeau » (Jean 20, 11-18), « Les disciples
d’Emmaüs » (Luc 24, 13-24), pour parler de la joie de Pâques et de l’amour plus fort que tout !
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Voici les supports à utiliser pour la réalisation du tableau
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