Page 8 - paroisses de Boofzheim

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Témoignage
PA
R
RO
L A N D E
S
I T T I G
Catholiques,
Musulmans,
Juifs
Carême: Source de joie
Le temps du Carême donne un rythme particulier à l’année liturgique. Quarante jours de marche, d’efforts, de prière… pour une vie
renouvelée.
Beaucoup de gens associent Carême et interdits. Actuellement, l’église catholique demande à ses fidèles deux jours de jeûne et d’abstinence, abstinence signifiant privation de viande. Ces deux jours sont le Mercredi des Cendres et le Vendredi Saint. L’abstinence est
aussi recommandée tous les vendredis.
Mais ces privations seraient stériles si elles n’étaient qu’un rituel. Il s’agit de me priver de ce qui me semble nécessaire pour retrouver l’essentiel: ce dont mon cœur a faim. Par le manque, je me rapproche aussi de ceux qui sont dans la disette. Je suis appelée à
dépoussiérer mon cœur, à me rapprocher de Dieu dans la prière et dans le partage avec les plus pauvres.
Pénitence, prière, jeûne et partage n’accompagnent pas un temps de grisaille, mais un temps de conversion: un temps qui me fait grandir dans l’Amour de Dieu, un temps où je m’ouvre à la Parole de guérison de Jésus!
Alors, je peux dire que le Carême est une source de joie, joie qui annonce l’allégresse de Pâques.
Jeanine Riccobène,
membre de l’Equipe d’Animation Pastorale de la Communauté de Paroisses du Pays d’Erstein.
La nourriture dans le judaïsme
Être juif, c’est accepter les lois de Dieu qui nous sont prescrites dans la Torah (Pentateuque).
Elles sont nombreuses et concernent tous les aspects de la vie. Pour la plupart, il est écrit ; « Soyez saints, car Moi
l’Éternel Je suis votre Dieu. »
La nourriture est un élément important de la vie de l’homme, et les lois alimentaires nombreuses et parfois contraignantes, nous apprennent à nous discipliner.
Pour le juif, manger « cachère » fait partie de sa vie.
Les lois concernant ce qui est permis ou interdit, se trouvent dans Lévitique XI.
Voici les principales lois :
La Torah nous donne les grandes lignes qui sont :
✻ Pour les quadrupèdes , seuls les ruminants ayant le sabot fendu sont autorisés. Ils doivent être
abattus selon des règles précises par un « Cho’het » « sacrificateur », vérifiés, vidés de leur sang
et la partie arrière comprenant le nerf sciatique n’est pas autorisée.
✻ Pour les volatiles, seuls les oiseaux de basse-cour sont autorisés, et doivent également être tués
par le sacrificateur……
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regards
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