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SÉNAT
SESSION ORDINAIRE DE 2014-2015
Enregistré à la Présidence du Sénat le 20 novembre 2014
AVIS
PRÉSENTÉ
au nom de la commission des affaires économiques (1) sur le projet de loi de
finances pour 2015, ADOPTÉ PAR LASSEMBLÉE NATIONALE,
TOME IV
ÉCONOMIE
Par M. Philippe LEROY, Mme Élisabeth LAMURE et
M. Martial BOURQUIN,
Sénateurs.
(1) Cette commission est composée de : M. Jean-Claude Lenoir, président ; Mmes Élisabeth
Lamure, Delphine Bataille, MM. Alain Bertrand, Martial Bourquin, Gérard César, Alain Chatillon, Daniel
Dubois, Joël Labbé, Michel Le Scouarnec, Yannick Vaugrenard, vice-présidents ; M. Marc Daunis,
Mme Valérie Létard, M. Bruno Sido, secrétaires ; MM. Gérard Bailly, Jean-Pierre Bosino, Henri Cabanel,
François Calvet, Roland Courteau, Alain Duran, Mmes Frédérique Espagnac, Dominique Estrosi Sassone,
M. Daniel Gremillet, Mme Annie Guillemot, MM. Michel Houel, Serge Larcher, Jean-Jacques Lasserre,
Daniel Laurent, Philippe Leroy, Mmes Marie-Noëlle Lienemann, Anne-Catherine Loisier, MM. Michel
Magras, Franck Montaugé, Robert Navarro, Jackie Pierre, Ladislas Poniatowski, Mme Sophie Primas,
MM. Yves Rome, Henri Tandonnet.
Voir les numéros :
Assemblée nationale (14ème législ.) : 2234, 2260 à 2267 et T.A. 420
Sénat : 107 et 108 à 114 (2014-2015)
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S O M M A I R E
AVANT-PROPOS .................................................................................................................... 5
CHAPITRE I - ANALYSE DES CDITS DE LA MISSION « ÉCONOMIE » ................. 7
I. UNE MAQUETTE DEVENUE INSTABLE ......................................................................... 7
II. UNE MISSION EN POINTE DANS LA MAÎTRISE DES PENSES
PUBLIQUES ......................................................................................................................... 8
A. DES CRÉDITS EN FORTE BAISSE ...................................................................................... 8
B. LA CONTRIBUTION DES PROGRAMMES 220 ET 305 ..................................................... 8
C. LA CONTRIBUTION DU PROGRAMME 134 .................................................................... 9
1. Un programme en forte baisse .............................................................................................. 9
2. Une baisse limitée des moyens humains................................................................................ 10
3. Des évolutions cependant contrastées selon les actions ......................................................... 11
a) Certaines actions sinscrivent en baisse sensible ........................................................ 11
b) Les crédits d’autres actions sont stables, voire me en gère hausse ................... 14
4. Une baisse des crédits accentuée lors de l’examen du texte par l’Assembe nationale ........... 15
5. Une mise à contribution des petits commerçants et des chambres de commerce et
d’industrie ........................................................................................................................... 15
a) La suppression de l’aide au départ des petits commerçants ..................................... 15
b) Des prélèvements exceptionnels sur les CCI .............................................................. 16
III. UN POIDS DES PENSES FISCALES RATTACHÉES QUI DEMEURE
PPONDÉRANT .............................................................................................................. 17
CHAPITRE II FAVORISER L’ACCÈS DES PME À LA COMMANDE PUBLIQUE ...... 20
I. UN TRAVAIL IMPORTANT POUR FACILITER L’ACCÈS DES PME À LA
COMMANDE PUBLIQUE EST CONDUIT DEPUIS DIX ANS ..................................... 20
A. LES GLES DE PASSATION DES MARCS PUBLICS ÉVOLUENT POUR
FAVORISER L’ACCÈS DES PME........................................................................................ 20
1. Un code des marchés publics devenu « PME-compatible » .................................................... 20
2. Un quota pour les marcs de haute technologie ................................................................... 21
3. De nouvelles règles européennes et leur transposition .......................................................... 22
B. LA DUCTION DES LAIS DE PAIEMENT DES ACHETEURS PUBLICS ................ 23
C. UN TRAVAIL DE PROFESSIONNALISATION DES ACHETEURS PUBLICS ET
DES FOURNISSEURS .......................................................................................................... 23
II. DES RÉSULTATS ENCORE INSUFFISANTS ................................................................. 25
A. LA PART DES PME DANS LA COMMANDE PUBLIQUE STAGNE............................... 25
B. QUE FAIRE DE PLUS ? ........................................................................................................ 27
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4
- PLF
2015
ÉCONOMIE
1. Aliorer la connaissance statistique de la commande publique ........................................... 27
2. Accentuer le travail de mobilisation des acheteurs publics .................................................... 27
3. Transposer les nouvelles directives européennes en portant une attention particulre à
la question de la sous-traitance ............................................................................................ 28
CHAPITRE III. DYNAMISER LA COMTITIVI DES PME :
SIMPLIFICATION, INNOVATION ET FINANCEMENT. ................................................. 30
I. DEUX OBSERVATIONS PARTICULIÈRES SUR LES CDITS DE LA MISSION
« ÉCONOMIE » ET LES PENSES FISCALES ASSOCIÉES ....................................... 30
A. LA QUESTION DES SURCOÛTS GÉS PAR LA FUSION D’UBIFRANCE ET
DE L’AFII ............................................................................................................................. 31
B. LES 10 MILLIARDS DU CRÉDIT D'IMPÔT POUR LA COMTITIVI ET
L'EMPLOI (CICE) : UNE « BOUFFÉE D’OXYNE » POUR LES PME ......................... 31
II. LES TROIS AXES PRIORITAIRES POUR LA COMPETITIVITÉ DES PME :
SIMPLIFICATION, INNOVATION ET FINANCEMENT ............................................. 34
A. RECENTRER LA STRATÉGIE DE SIMPLIFICATION SUR LE CRITÈRE DU GAIN
DE TEMPS PROCURÉ AUX ENTREPRISES. ..................................................................... 35
B. L’INNOVATION ET LES PÔLES DE COMTITIVI : UN EXEMPLE DE
MUTUALISATION QUI AMÉLIORE LES PERFORMANCES DES PME......................... 37
C. PSERVER LES MOYENS DE BPIFRANCE POUR QU’ELLE PUISSE PALLIER
AUX FAILLES DE MARCHÉ DU FINANCEMENT DES PME ......................................... 38
CHAPITRE IV - LES CRÉDITS CONSACRÉS À LA POSTE ET AUX
COMMUNICATIONS ÉLECTRONIQUES ........................................................................... 43
I. LES ÉVOLUTIONS BUDGÉTAIRES .................................................................................. 43
A. LE PROGRAMME 134 « DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES ET DU
TOURISME » ........................................................................................................................ 43
1. L’action 4 « Développement des communications, des postes et de la socté de
l’information » .................................................................................................................... 43
2. L’action 13 « gulation des communications électroniques et des postes » .......................... 46
B. LE NOUVEAU PROGRAMME 343 « PLAN FRANCE TS HAUT BIT » .................. 49
II. LA MISE EN ŒUVRE DU PLAN FRANCE TRÈS HAUT DÉBIT .................................. 50
A. UN PLAN AMBIGU POUR DOTER LA FRANCE DU TRÈS HAUT BIT À
HORIZON 2020 .................................................................................................................... 50
B. DES MOTIFS D’INTERROGATION SUBSISTENT ............................................................. 54
EXAMEN EN COMMISSION ................................................................................................. 61
LISTE DES PERSONNES AUDITIONNÉES ........................................................................ 81
A
VANT
-P
ROPOS
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5
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AVANT-PROPOS
Mesdames, messieurs,
Cette année encore, le projet de loi de finances initiale pour 2015
intervient dans un contexte financier et économique difficile.
Le budget est ti sur une hypothèse de croissance du PIB de 1 %
pour 2015 : c’est peu, mais c’est peut-être encore optimiste… La décrue du
ficit des administrations publiques reste lente. Le rapport pour avis de
notre commission soulignait l’année dernière qu’il est passé de -5,3 % du PIB
en 2011 à -4,8 % en 2012, puis -4,1 % en 2013. L'objectif était d’atteindre -
3,6 % en 2014. Finalement, le résultat devrait se situer à -4,4 % et la
prévision pour 2015 s’établit seulement à -4,3 %. Dans ces conditions,
sachant que de nouvelles hausses d’impôt ne sont ni souhaitables ni
possibles, l’effort doit désormais porter principalement sur la duction de la
pense. Le projet de budget pour 2015 annonce ainsi 50 milliards
d’économies, dont 21 milliards d’euros en 2015.
En même temps qu’on rétablit les comptes publics, il est cependant
cessaire de veiller à investir dans la croissance de demain et de pserver
les outils d’intervention économique les plus efficients, ceux dont le rapport
coût/efficacité est le meilleur.
La mission « Économie », dont le présent rapport examine les
crédits cherche à s’inscrire dans ce double objectif : dun té, on observe
une réduction de la dépense publique qui touche les trois programmes
« historiques » de la mission, et singulrement le programme 134 ; de
l’autre, on note un effort d’investissement, avec la création d’un nouveau
programme budgétaire, le programme 343 « Plan France très haut bit »
doté de 1,4 milliard d’euros d’autorisations d’engagement; et la mone en
puissance du CICE.
Les trois rapporteurs pour avis se sont ainsi parti l’examen des
crédits de la mission.
Mme Elisabeth Lamure, outre une analyse nérale des crédits,
présente les crédits de la mission sous l’angle des PME..
M. Martial Bourquin fait un focus sur les politiques visant à faciliter
l’accès des PME à la commande publique.
M. Philippe Leroy, analyse quant à lui les crédits relevant de
l’économie nurique.
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