ACTUALITÉ
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La Lettre d’Oto-rhino-laryngologie et de chirurgie cervico-faciale - no296 - janvier-février 2005
d’anesthésie-réanimation en 1992, réactualisée en 1998 et 1999.
La classification d’Alteimer distingue la chirurgie propre, la chirur-
gie propre contaminée, la chirurgie contaminée et la chirurgie sale
ou infectée.
En cas de chirurgie propre sur l’oreille moyenne, par exemple
une myringoplastie sur oreille sèche, le risque d’infection post-
opératoire est faible (1,6 % dans la littérature) et les risques d’une
infection sont eux-mêmes très limités, puisqu’une infection super-
ficielle au niveau de la voie d’abord ne compromet pas la prise
de la greffe. Dans cette situation, la recommandation actuelle est
de ne pas utiliser d’antibiotique.
En cas de chirurgie propre de type otospongiose, cas dans lequel
l’infection postopératoire est encore plus rare (0,1 % dans la
littérature) mais pourrait avoir des conséquences dommageables à
distance (en cas de labyrinthite), les études cliniques dont on dis-
pose, comme celles de Leonard sur 100 cas en 1967 ou celle de
Jackson sur 341 cas en 1988, ne montrent pas d’avantage en faveur
de l’antibiothérapie ou de l’antibioprophylaxie. Il faut en
revanche être très rigoureux en ce qui concerne l’asepsie per-
opératoire, enlever le pansement intraméatique précocement et,
en cas d’infection de la voie d’abord, faire un prélèvement bac-
tériologique et mettre le patient sous antibiotiques.
Pour l’otoneurochirurgie, la Conférence de consensus de 1999
recommande une antibioprophylaxie par céfazoline 2 g ou, en
cas d’allergie, par vancomycine 15 mg/kg.
En cas de chirurgie contaminée (cholestéatome), les risques d’infec-
tion sont plus importants, de l’ordre de 15 à 18 %, et une antibio-
prophylaxie est recommandée. À Rouen, le protocole est de
40 mg/kg d’amoxicilline-acide clavulanique à l’induction, renou-
velé six heures après si l’intervention se prolonge. En cas d’allergie
aux bêtalactamines, les patients reçoivent de l’ofloxacine.
En cas d’oreille infectée (mastoïdite aiguë), une antibiothérapie
est recommandée, à adapter au résultat du prélèvement bactério-
logique peropératoire.
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lation correcte. Il est équipé d’un compteur qui
contient 200 doses.
Les caractéristiques techniques de Novolizer
®
lui permettent d’assurer la stabilité du principe
actif même en milieu humide (salle de bains, par
exemple) et à des températures élevées (30 °C).
La résistance intrinsèque de Novolizer
®
est
faible, ce qui permet d’obtenir via le dispositif
un débit inspiratoire de pointe relativement
élevé. Associé aux mécanismes de rétro-
contrôle, cette caractéristique fait de Novolizer
®
un dispositif particulièrement utile pour le trai-
tement inhalé des enfants asthmatiques.
Le dépôt pulmonaire de budésonide et l’effica-
cité clinique de Novopulmon
®
200 Novolizer
®
sont au moins équivalents à ceux obtenus avec
le Turbuhaler
®
.
La grande majorité des patients ont considéré
les mécanismes de contrôle de Novopulmon
®
200 Novolizer
®
comme meilleurs ou bien meil-
leurs que ceux d’un inhalateur utilisé antérieure-
ment. Les médecins ont considéré l’observance
comme bonne dans 84 % des cas, satisfaisante
dans 14 % des cas et non satisfaisante dans 2 %
des cas. Une amélioration de l’observance due
aux mécanismes de contrôle de l’inhalateur a été
notée chez 80 % des patients.
Novopulmon
®
200 Novolizer
®
combine de nom-
breuses caractéristiques qui peuvent permettre
d’améliorer l’observance, la sécurité, l’efficacité
et le coût du traitement par inhalation de
l’asthme persistant. Novopulmon
®
200 Novoli-
zer
®
peut être prescrit à partir de 6 ans et est
indiqué dans le traitement anti-inflammatoire de
l’asthme persistant.
Traitement de l’asthme persistant :
Novopulmon
®
200 Novolizer
®
,
conçu pour améliorer l’observance
Améliorer l’observance du traitement reste un
point clé de la prise en charge de l’asthme persis-
tant. Aussi les médecins recherchent-ils des dis-
positifs d’administration simples, sûrs et sécuri-
sants, assurant le contrôle des prises par leurs
patients. Pour favoriser l’observance du traite-
ment des asthmatiques, le groupe Viatris lance en
France Novopulmon
®
200 Novolizer
®
, corticoïde
(budésonide) inhalé délivré par un nouveau dis-
positif muni de quatre niveaux de contrôle.
Toutes les études épidémiologiques réalisées à
travers le monde s’accordent à souligner l’aug-
mentation de la prévalence de l’asthme, en par-
ticulier dans les pays industrialisés. En France,
5,8 % de la population est asthmatique, soit
3,5 millions de Français. En dépit des avancées
thérapeutiques, on déplore encore chaque année
2000 décès imputables à l’asthme.
Une fois le diagnostic établi et la stratégie théra-
peutique initiale mise en place, un suivi médi-
cal régulier est nécessaire. Il permet de vérifier
la prise correcte du traitement et de l’adapter à
l’évolution de la maladie. Le traitement de
l’asthme repose dans une large mesure sur des
médicaments inhalés, qui permettent de délivrer
le principe actif à une concentration suffisante
directement à l’organe cible, le poumon, en dimi-
nuant considérablement les effets secondaires
systémiques de mêmes molécules. Le contrôle de
l’asthme, malgré l’évolution des traitements pro-
posés, n’est pas toujours obtenu. Plusieurs causes
peuvent expliquer ce phénomène : le traitement
n’est pas adapté à la sévérité de l’asthme ;
l’observance de la part du patient est mauvaise ;
la technique d’inhalation du patient est mau-
vaise ; l’éducation du patient a été insuffisante ;
l’éviction des allergènes et autres facteurs
déclenchants est insuffisante.
Au fil des développements et des améliorations
du traitement de l’asthme, il est devenu de plus
en plus évident que le principe actif, et surtout le
système d’inhalation, sont des facteurs détermi-
nants pour un traitement efficace. Aussi, pour
favoriser le contrôle de l’asthme persistant, il est
nécessaire que les patients puissent utiliser des
dispositifs simples à manipuler et qui les assurent
qu’ils ont correctement inhalé leur dose. On peut
même dire qu’un principe actif ancien dans un
nouveau (ou un meilleur) inhalateur est probable-
ment plus utile qu’un nouveau principe actif dans
un inhalateur ancien comportant des défauts.
Novolizer
®
est un inhalateur déclenché par
l’inspiration, multidose, contenant un réservoir
de poudre sèche rechargeable. Il est activé
même à bas débit inspiratoire (35 à 50 l/mn).
Il possède quatre niveaux de contrôle avec mobi-
lisation de trois sens : la vue, l’ouïe et le goût.
Un changement de couleur de la fenêtre permet
de contrôler que l’inhalation est correcte : si
l’indicateur est vert, l’inhalateur est prêt à l’utili-
sation, puis il passe au rouge après une inhala-
tion correcte. Si l’inhalation a été insuffisante, le
compteur de doses n’est pas incrémenté et le
patient est prévenu de l’absence de déclenche-
ment du système. Celui-ci rend impossible
l’administration répétée de doses sans une inha-
NOUVELLES DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE
Communiqués des conférences de presse, symposiums, manifestations organisés par l’industrie pharmaceutique