®
Nouveau
Rhinite allergique :
un nouveau traitement
Traitement
des symptômes de
la rhinite allergique
à partir de 6 ans.
Traitement de
première intention
dans les formes modérées
à sévères de la
rhinite allergique*.
Remb.Séc.Soc à 35 %
Agréé Collect.
* Avis de la Commission
de la Transparence
Avamys®du 19 mars 2008
AVAMYS® 27,5 µg/pulvérisation furoate de fluticasone COMPOSITION : 27,5 µg/dose de furoate de fluticasone (FF). Excipients* : chlorure de benzalkonium. FORME
PHARMACEUTIQUE*:Suspension pour pulvérisation nasale.DONNEES CLINIQUES: Indication thérapeutique:Adultes, adolescents (≥12 ans) et enfants (de 6 à 11 ans): traitement
des symptômes de la rhinite allergique. Posologie et mode d’administration* : Voie nasale uniquement. Pour obtenir l’effet thérapeutique optimal : utilisation régulière recommandée.
Apparition d’un effet dès 8 heures après la 1ère administration, cependant, plusieurs jours de traitement peuvent être nécessaires pour obtenir l’efficacité maximale. Limiter la durée du
traitement à la période d’exposition allergénique. Adultes et adolescents (≥12 ans) : Posologie initiale recommandée : 2 pulvérisations dans chaque narine, 1 fois/jour. Dès qu’un contrôle
adéquat des symptômes est obtenu, une réduction de la posologie à une pulvérisation dans chaque narine peut être efficace en traitement d’entretien. CTJ : 0.33 €. Enfants (de 6 à 11 ans) :
Posologie initiale recommandée : 1 pulvérisation/jour dans chaque narine. Enfants ne répondant pas complètement au traitement : possibilité d’augmenter la posologie à 2 pulvérisations
dans chaque narine en une prise/jour. Dès qu’un contrôle adéquat des symptômes est obtenu : réduire la posologie à 1 pulvérisation/jour dans chaque narine. CTJ : 0.16 €.
Enfants <6 ans : tolérance et efficacité non clairement établies. Patients âgés, insuffisance rénale, insuffisance hépatique légère à modérée : aucun ajustement posologique nécessaire.
Insuffisance hépatique sévère : aucune donnée. Contre-indication :Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi* :
Ritonavir : administration concomitante non recommandée. Patients présentant une insuffisance hépatique sévère : attention particulière en raison de l’exposition systémique au FF plus
importante (risque d’augmentation de la fréquence des effets indésirables systémiques). Majoration du risque d’effets systémiques, de freination corticosurrénalienne avec retentissement
clinique, liée aux corticoïdes administrés par voie nasale en cas de fortes doses prescrites sur des périodes prolongées, et particulièrement en cas de corticothérapie associée par d’autres
voies d’administration. Retard de croissance rapporté chez des enfants ayant reçu des corticoïdes par voie nasale à la posologie préconisée. Surveillance régulière de la croissance des
enfants recevant une corticothérapie par voie nasale au long cours. Toujours réduire la dose de FF administrée par voie nasale à la dose minimale permettant un maintien du contrôle
efficace des symptômes de la rhinite. Si des doses supérieures à celles recommandées doivent être utilisées, envisager une corticothérapie de supplémentation par voie générale
pendant les périodes de stress ou en cas d’intervention chirurgicale. En cas de suspicion d’altération des fonctions surrénaliennes : prudence lors d’un relais d’une corticothérapie
systémique par le FF par voie nasale. Chlorure de benzalkonium : possibilité d’irritation de la muqueuse nasale. Interactions avec d’autres médicaments et autres formes
d’interaction* : Inhibiteurs puissants du CYP3A4 : prudence. En théorie : absence de risque d’interaction potentielle aux doses préconisées par voie nasale avec les autres composés
métabolisés par le Cyt P450. Grossesse et allaitement* : Utilisation que si les bénéfices attendus pour la mère sont supérieurs aux risques potentiels encourus par le fœtus ou le
nourrisson. Effets indésirables* : (fréquences issues des études cliniques). Très fréquent (≥1/10) : Epistaxis (en général d’intensité faible à modérée). Fréquent (≥1/100 à <1/10) :
Ulcération nasale. Surdosage* : PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES* : Classe pharmacothérapeutique : Corticoïdes. Code ATC : R01AD12. DONNEES PHARMACEUTIQUES* :
DUREE ET PRECAUTIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION :3 ans. Durée de conservation après première utilisation : 2 mois. PRESENTATION ET NUMERO
D’IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE : AMM : EU/1/07/434/003 ; CIP 383 224-4 : Flacon (verre) contenu dans un dispositif en plastique – 120 pulvérisations – Boîte de 1 flacon.
Prix : 9.86 €. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE :Liste I. Remboursé Sec-Soc à 35 %. Agréé Collect. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE
MARCHE : Glaxo Group Ltd, Greenford, Middlesex, UB6 0NN, Royaume-Uni. REPRESENTANT LOCAL : Laboratoire GlaxoSmithKline, 100, route de Versailles, 78163 Marly-le-Roi
Cedex, Tél. : 01.39.17.80.00. Information Médicale : Tél. : 01.39.17.84.44 - Fax : 01.39.17.84.45. DATE D’APPROBATION :Juillet 2008. Version n° AVAM1R2_08. *Pour une
information complète sur le produit, veuillez vous reporter à la fiche signalétique mise à votre disposition par le laboratoire.
3308AVAM18 - Septembre 2008 - © Laboratoire GlaxoSmithKline
GSKEDC-FR-2008-168_D2:Avamys A4 advert 9/12/2008 1:50 PM Page 1
14 | La Lettre d’ORL et de chirurgie cervico-faciale • n° 315 - octobre-décembre 2008
congrès
rÉUnion
prélèvements effectués chez 237 patients opérés
soit pour rhinosinusite chronique soit pour septo-
plastie, et a détecté la présence intracellulaire du
staphylocoque doré chez 40 % d’entre eux. Parmi
ces porteurs, 40 % étaient symptomatiques. Il a
ensuite analysé les toxines de staphylocoque chez les
patients atteints de rhinosinusite chronique et chez
les patients sains, et a mis en évidence la présence de
deux exotoxines (P et Q) chez les patients atteints,
absentes chez les témoins. Cependant, il n’a pas
retrouvé de corrélation entre les toxines et le phéno-
type des patients souffrant de rhinosinusite chro-
nique (présence ou absence de polype, d’asthme ou
de maladie de Widal), non plus qu’avec la sévérité
des symptômes.
Le Pr F. Ebbens (Amsterdam) a abordé le rôle
➤
des agents fongiques au cours de rhinosinusites
chroniques. Tout d’abord, elle a rappelé que les
champignons étaient présents dans le nez ou les
sinus de quasiment toute la population. Les moda-
lités de passage à une forme pathologique ne sont
pour l’instant pas connues, et trois hypothèses sont
actuellement à l’étude : une différence d’espèce
fungique chez les patients porteurs sains et chez
les patients atteints de rhinosinusite chronique, la
présence d’une quantité plus importante d’agent
fungique ainsi qu’une réponse immunitaire anormale
chez les patients atteints de rhinosinusite chronique.
Enfin, les traitements des rhinosinusites chroniques
par antifungiques systémiques ou oraux n’ont pas
fait la preuve d’une efficacité significative, y compris
dans des études en double aveugle avec placebo.
Une étude d’immunothérapie sans placebo aurait
montré une certaine efficacité.
Pour finir, le Pr N. Cohen (Philadelphie) a développé
➤
les anomalies des fonctions ciliaires dans les rhinosi-
nusites chroniques. L’épithélium nasal a pour propriété
de contenir environ 80 % de cellules ciliées qui, par
leur battement, assurent une épuration muco-ciliaire
permanente. Pour ce qui est des rhinosinusites chroni-
ques, il a été émis l’hypothèse que certaines bactéries
(Pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus aureus,
Haemophilus influenzae, Staphylococcus epider-
midis) et certains virus (virus respiratoire syncytial)
pouvaient avoir une action ciliotoxique. Les études
sur les rhinosinusites chroniques aboutissent à des
résultats discordants, puisque la clairance muco-
ciliaire est soit maintenue, soit diminuée. Cependant,
l’une d’elles a montré que la clairance muco-ciliaire
était significativement augmentée 1 mois et 6 mois
après chirurgie des sinus. Une étude de l’ultrastruc-
ture ciliaire a mis en évidence une augmentation des
anomalies des cils en microscopie électronique au
cours des rhinosinusites chroniques. Enfin, l’auteur a
rapporté les résultats d’une étude intéressante de la
stimulation du battement ciliaire in vitro : lorsque les
cellules ciliées sont exposées à l’ATP, la fréquence du
battement ciliaire augmente de 50 % chez les sujets
contrôles et dans la polypose naso-sinusienne, ce qui
n’est pas le cas dans les cellules issues de patients
souffrant de rhino-sinusite chronique. L’auteur
conclut qu’il y aurait potentiellement une diminu-
tion du battement ciliaire au cours des rhinosinusites
chroniques, et surtout une absence d’adaptation du
battement qui pourrait participer à la stagnation des
micro-organismes.
Antibiothérapie au long
cours dans les rhinosinusites
infectieuses chroniques
(d’après la communication de V.J. Lund, Londres)
Les macrolides en traitement de fond ont des propriétés
antibactériennes (bactériostatiques) mais surtout
anti-inflammatoires (diminution des cytokines pro-
inflammatoires et du nombre de leucocytes et augmen-
tation de la clairance muco-ciliaire). Le Pr V.J. Lund
a présenté une étude portant sur 90 patients atteints
de rhinosinusite chronique pour lesquels une inter-
vention chirurgicale était envisagée. Ces patients ont
été randomisés entre un traitement par chirurgie
puis macrolides avec lavage de fosses nasales et
un bras macrolides seuls pendant trois mois avec
corticothérapie locale et lavage de fosses nasales.
Dans les deux groupes, il y a eu une amélioration des
scores des symptômes rhinologiques et des scores
de qualité de vie ainsi que, chez les patients asthma-
tiques, une amélioration de l’asthme. Ces bénéfices
étaient identiques dans les deux groupes ; la seule
différence notée concernait le volume des cavités
nasales, significativement plus important chez les
patients opérés que chez les patients traités exclu-
sivement par macrolides. Les auteurs de cette étude
concluent à l’efficacité d’un traitement par macro-
lides au long cours dans les rhinosinusites chroni-
ques. Cependant, la dose à utiliser (demi-dose ?),
la durée du traitement (traitement de trois mois ou
traitement séquentiel six jours par mois pendant
trois mois) et la prescription pré- ou postopératoire
en cas de chirurgie posent encore question. Les effets
indésirables des macrolides sont principalement
gastro-intestinaux, et il n’a pas été mis en évidence
de développement d’une résistance bactérienne dans
ce type de prescription. ■