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SOMMAIRE
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AVANT-PROPOS ...................................................................................................................... 5
I. POURQUOI LES ORGANISMES COMPLÉMENTAIRES ONT-ILS DÉVELOPPÉ
DES RÉSEAUX DE SOINS À PARTIR DES ANNÉES 1990 ? ........................................... 7
A. LES ORGANISMES D’ASSURANCE MALADIE COMPLÉMENTAIRE PRENNENT
EN CHARGE 26,1 MILLIARDS D’EUROS, SOIT 13,7 % DES DÉPENSES
DE SANTÉ ............................................................................................................................ 7
1. Du ticket modérateur de 20 % inscrit dans les ordonnances de 1945
créant la sécurité sociale au développement des organismes complémentaires ..................... 7
2. Les dépenses des organismes complémentaires pour les « autres » biens médicaux
(optique, prothèses, petit matériel et pansements) ont quasiment triplé en dix ans ................ 10
3. La création de l’Union nationale des organismes d’assurance maladie
complémentaire (Unocam) a répondu au poids grandissant de la couverture
complémentaire ................................................................................................................... 13
B. LES RÉSEAUX DE SOINS : UNE RÉPONSE À L’ABSENCE DE RÉGULATION
PAR L’ASSURANCE MALADIE AVEC POUR OBJECTIF LA RÉDUCTION
DU RESTE À CHARGE DES PATIENTS .............................................................................. 14
1. L’optique, le dentaire et l’audioprothèse, trois secteurs avec deux points communs :
des prix libres, au moins en partie, et une faiblesse des remboursements
par l’assurance maladie ...................................................................................................... 14
a) L’optique : une participation symbolique de l’assurance maladie obligatoire
et une absence complète de régulation des professionnels ................................................ 14
b) Les soins dentaires : une situation ambiguë avec des prix très encadrés
pour les soins et libres pour les prothèses et les traitements d’orthodontie ........................ 16
c) Les audioprothèses : un secteur encore limité mais qui se développera
nécessairement dans les années à venir ............................................................................ 17
2. La mise en place progressive de réseaux de soins par les Ocam : passer
d’un financement automatique et aveugle à une certaine maîtrise des dépenses
pour diminuer le reste à charge des patients ........................................................................ 19
a) L’origine des réseaux de soins ......................................................................................... 19
b) Leurs caractéristiques ...................................................................................................... 20
c) Leur apport en termes de diminution du reste à charge des patients .................................. 22
II. LA PROPOSITION DE LOI POURSUIT DEUX OBJECTIFS : PLACER
L’ENSEMBLE DES ORGANISMES COMPLÉMENTAIRES SUR UN PIED
D’ÉGALITÉ ET ENCADRER LES RÉSEAUX DE SOINS ................................................ 25
A. RÉSOUDRE UNE INCONGRUITÉ : AUTORISER LES MUTUELLES À MODULER
LEURS REMBOURSEMENTS, COMME PEUVENT LE FAIRE LES ASSURANCES
ET LES INSTITUTIONS DE PRÉVOYANCE ........................................................................ 25
B. PROGRESSER VERS UNE MEILLEURE RÉGULATION DU SYSTÈME
DE SANTÉ : ENCADRER LES RÉSEAUX DE SOINS .......................................................... 26
1. Alors que le texte initial de la proposition de loi ne contenait aucune mesure
d’encadrement des réseaux, les dispositions finalement adoptées par l’Assemblée
nationale vont dans le bon sens............................................................................................ 26
2. La commission des affaires sociales du Sénat entend aller plus loin ..................................... 27
a) Le champ des professionnels concernés et l’étendue du conventionnement ....................... 27
b) Réseaux ouverts ou fermés ? ............................................................................................ 28
c) La neutralité des conventions sur la délivrance des soins .................................................. 29