etude prospective observationnelle sur les anomalies de connexion

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ETUDE PROSPECTIVE OBSERVATIONNELLE SUR LES
ANOMALIES DE CONNEXION PROXIMALE
DES ARTERES CORONAIRES
ETUDE ANOCOR
INSTRUCTIONS POUR REMPLIR LE QUESTIONNAIRE MEDICAL
DINCLUSION
Identification patient
Chaque patient doit être identifié par la première lettre de son nom et de son prénom.
Le numéro patient (numéro d’inclusion) sera attribué par le centre coordinateur.
Le numéro investigateur sera communiqué par le centre coordinateur.
Les dates doivent être remplies selon le format : jour (2 chiffres), mois (2 chiffres), année (2 ou 4 chiffres).
La date à communiquer est celle du jour où le cahier observationnel est rempli (date de sélection du patient).
La date d’inclusion dans l’étude correspondra à la date de la coronarographie ou du scanner cardiaque ou de
l’IRM cardiaque datant de moins de 6 mois et ayant fait le diagnostic d’ANOCOR
I. Critère d’inclusion
Le diagnostic d’ANOCOR (anomalie de connexion proximale d’au moins une artères coronaire) est porté
sur une coronarographie ou un scanner cardiaque ou une IRM cardiaque datant de moins de 6 mois.
Patient ayant compris la note d’information et acceptant de participer à l’étude
II. Critères de non inclusion
Les cardiopathies congénitales structurales associées concernent les cardiopathies complexes touchant les troncs
artériels (aorte et artère pulmonaire)
Anomalie de connexion proximale préalablement connue par le médecin réalisant l’examen
Patient présentant une pathologie non cardiovasculaire avec espérance de vie réduite (<12 mois)
Refus du patient de participer à l’étude
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IV. Facteurs de risque
Dyslipidémie : cholestérol total >2.0 g/L ou HDL cholestérol <0.4 g /L
Diabète : traité par médicaments ou régime seul
Hérédité coronaire précoce : IDM, mort subite, angor <55 ans (homme), <65 ans (femme) chez un membre dela
famille au premier degré
Histoire familiale d’ANOCOR : ANOCOR documentée ou suspectée chez un membre de la famille au premier degré
Tabagisme sevré : arrêt du tabac au moins un mois avant l’inclusion dans l’étude
VII. Antécédents cardiovasculaires
Infarctus du myocarde : défini par au moins un des critères suivants :
- apparition de nouvelles ondes Q pathologiques avec ou sans symptômes
- anomalie régionale de viabilité myocardique (paroi amincie avec trouble de la contractilité en l’absence de
cause non ischémique)
- cicatrice anatomique d’infarctus
Valvulopathie significative : toute valvulopathie justifiant une coronarographie ou un scanner cardiaque ou une
IRM cardiaque dans le bilan
XI. ECG
ECG de repos récent : moins de 30 jours par rapport à la date de la coronarographie ou du scanner cardiaque ou
de l’IRM cardiaque. Effacer l’identité complète du patient ne laissant que la première lettre du nom et du prénom.
XII. Coronarographie
Effacer l’identité complète du patient sur la copie du CD et du compte-rendu de coronarographie en ne laissant
que la première lettre du nom et du prénom.
Lésions athéromateuses non significatives <50% : estimation visuelle.
Lésions athéromateuses significatives 50% : estimation visuelle.
XIII. Examens complémentaires réalisés avant ou après la découverte de l’ANOCOR
Pour les examens complémentaires joints (scanner cardiaque ou IRM cardiaque): effacer l’identité complète du
patient sur la copie du CD et du compte-rendu en ne laissant que la première lettre du nom et du prénom.
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XIII. Description de l’ANOCOR (I)
Connexion proximale anormale du tronc ou de l’IVA : elle peut se situer dans le sinus droit par un orifice
propre ou commun avec la coronaire droite, ou dans la partie initiale de la coronaire droite. Les 4 trajets
initiaux par rapport aux troncs artériels sont possibles.
Connexion proximale anormale de la circonflexe : elle peut siéger dans la coronaire droite proximale ou par
un ostium propre contigu à celui de la coronaire droite. Cette anomalie est quasiment toujours associée à un
trajet rétroaortique.
Connexion proximale anormale de la droite : cette anomalie pose des difficultés diagnostiques car son
opacification sélective n’est pas aisée. Aussi, la connexion hors du sinus droit ne peut être affirmée
généralement par la seule angiographie. L’imagerie non invasive est nécessaire pour confirmer une
connexion très proche de la commissure antérieure, soit dans le sinus gauche, soit parfois dans le sinus droit.
Un trajet interartériel initial est fréquent. La connexion de la droite dans le tronc commun ou l’IVA est plus
rare, mais de diagnostic aisé.
Coronaire dite unique : de nombreuses classifications, souvent compliquées, ont été proposées pour les
multiples formes anatomiques possibles. Il paraît plus utile de faire la distinction entre une artère coronaire
unique et un réseau coronaire avec un ostium commun. Dans ce dernier cas, la ou les branches ectopiques
naissent peu après l’ostium commun avec obligatoirement un trajet proximal anormal pour rejoindre leur
zone de distribution myocardique. Au contraire, l’artère coronaire dite unique a un trajet proximal habituel
avec un réseau distal très développé se prolongeant vers le territoire de l’artère absente via les sillons
auriculoventriculaire et/ou interventriculaire, ou par l’intermédiaire de branches marginales. L’intérêt de cette
séparation est d’identifier les formes avec un trajet proximal anormal, potentiellement graves.
Connexion ectopique du sinus habituel : une connexion basse d’une coronaire dans la moitié inférieure du
sinus est exceptionnelle sans cardiopathie congénitale structurale associée. Une connexion très excentrée et
proche d’une commissure est diagnostiquée surtout par le scanner.
Connexion ectopique de l’aorte ascendante : anormalement haute et généralement définie par une position
aortique à plus de 10 mm de la jonction sinotubulaire. Le diagnostic est fait surtout par le scanner.
Connexion ectopique de l’artère pulmonaire : elle intéresse essentiellement le tronc commun qui naît le plus
souvent du sinus postérogauche de l’artère pulmonaire. Le diagnostic à l’âge adulte témoigne d’une bonne
tolérance de l’anomalie par le développement d’une collatéralité importante avec une coronaire droite dilatée
et tortueuse opacifiant à contre-courant tout le réseau gauche puis l’artère pulmonaire avec un shunt
gauche-droit souvent modéré. Ce type d’anomalie concerne plus rarement la coronaire droite.
ANOCOR avec lésions sténosantes <50% : estimation visuelle. Il peut s’agir de lésions athéromateuses ou
d’aspect d’hypoplasie proximale.
ANOCOR avec lésions sténosantes 50% : estimation visuelle. Il peut s’agir de lésions athéromateuses ou
d’aspect d’hypoplasie proximale.
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XIV. Description de l’ANOCOR (II)
Schéma visualisant les principaux trajets ectopiques proximaux :
1. rétrocardiaque 2. rétroaortique 3. interartériel 4. intraseptal 5. prépulmonaire
1 / 4 100%

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