Si vous avez utilisé plus de Iomeron que vous n’auriez dû
Si vous avez utilisé trop de Iomeron, prenez immédiatement contact avec votre médecin, votre pharmacien ou le Centre Anti-poison
(070/245.245).
Si vous oubliez d’utiliser Iomeron
Sans objet.
Si vous arrêtez d’utiliser Iomeron
Sans objet.
4. QUELS SONT LES EFFETS INDÉSIRABLES ÉVENTUELS ?
Comme tous les médicaments, Iomeron peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout
le monde.
Les réactions allergiques peuvent survenir jusqu’à 48 heures après l’administration de produits de contraste iodés. Cet effet indésirable
se présente principalement sous la forme d’une réaction cutanée (érythème, prurit, urticaire), mais quelques cas d’œdème respiratoire
(présence de liquide dans les poumons), d’œdème de Quincke (gonflement du visage ou des muqueuses), de bronchospasmes
(difficultés à respirer) et d’hypotension ont également été rapportés.
- Réaction allergique (choc anaphylactique).
- Aggravation des maladies de la thyroïde.
- Agitation, maux de tête, vertiges, tremblements, crampe musculaire, confusion psychique, évanouissement, perte de conscience,
faiblesse (asthénie), troubles de la vue, troubles du langage (aphasie), engourdissements, troubles du goût, paralysie, convulsions et
coma. Le plus souvent, ces phénomènes sont toutefois de courte durée. Les réactions neurologiques plus graves sont souvent liées aux
complications d’une maladie préexistante.
- Cécité passagère, conjonctivite.
- Rythme cardiaque trop rapide ou trop lent (tachycardie ou bradycardie), palpitations, anomalie de la contraction du cœur
(extrasystole), fibrillation ventriculaire, défaillance de la circulation sanguine (collapsus circulatoire).
- Vasodilatation périphérique, tension artérielle trop faible ou trop élevée (hypotension ou hypertension).
- Détresse respiratoire (dyspnée), accumulation de liquide dans la muqueuse du larynx (œdème laryngé), nez bouché, troubles de
l’odorat (dysosmie), sensation anormale dans le pharynx et le larynx (pharyngolarynx), respiration sifflante (stridor laryngé), œdème
pulmonaire (présence de liquide dans les poumons).
- Nausées, vomissements.
- Transpiration, pâleur, coloration bleutée de la peau (cyanose), éruption cutanée (érythème diffus, rash diffus ou urticaire) et parfois
démangeaisons, photosensibilité et rougeurs dans le visage.
- Une insuffisance rénale transitoire (avec oligurie, protéinurie et élévation du taux sérique de créatinine) est possible, surtout chez les
patients dont la fonction rénale est déjà perturbée au préalable.
- Frissons, sensation de chaleur, sensation de soif, fièvre, douleur (au niveau du site d’injection, de la poitrine, du dos).
Une douleur, un saignement et un gonflement (œdème) peuvent apparaître au site d’injection. L’administration d’ioméprol en dehors de
la veine n’induit que rarement une forte réaction des tissus du corps.
- Anémie hémolytique (dégradation anormale des globules rouges, ce qui peut entraîner une fatigue, un rythme cardiaque rapide et un
essoufflement).
En général, l’absorption d’iode par la glande thyroïde sera réduite durant 8 à 10 semaines. Les tests thyroïdiens peuvent être perturbés
durant cette période (voir rubrique « Utilisation d’autres médicaments »).
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait
pas mentionné dans cette notice.
Dans de rares cas, certaines anomalies sont détectées au cours d’analyses médicales (résultats sanguins, examen de la fonction
cardiaque et hépatique).