Ministère des Richesses naturelles
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Résumé des mesures de protection de l’habitat
de l’asclépiade à quatre feuilles
L’asclépiade à quatre feuilles est une plante vivace présente dans les régions boisées et en bordure des forêts qui peut
atteindre jusqu’à 80 centimètres de haut. En Ontario, des populations d’asclépiade à quatre feuilles n’ont été observées
que dans deux localités : la région de la baie de Quinte et le long du rivage septentrional du lac Ontario et de la région
des gorges de la rivière Niagara. Cette espèce a été évaluée par le Comité de détermination du statut des espèces en
péril en Ontario (CDSEPO) et classée comme espèce en voie de disparition le 28 septembre 2010 en raison de sa très
faible abondance et du déclin de son habitat. Plus d’information sur le statut de cette espèce est disponible à :
http://www.mnr.gov.on.ca/stdprodconsume/groups/lr/@mnr/@species/documents/research/stdprod_086385.pdf.
Le règlement sur l’habitat de l’asclépiade à quatre feuilles permet de protéger une zone située dans un rayon de 50
mètres occupée par l’asclépiade à quatre feuilles, ainsi que des aires convenant à sa colonisation naturelle dans un rayon
de 50 à 200 mètres autour de cette espèce. Ces zones sont protégées pendant six années consécutives de non-utilisation
documentée. Les zones convenant à sa colonisation naturelle comprennent des alvars arborés, des régions boisées,
des prés de cultures, des jeunes peuplements, des fourrés, et d’autres zones semblables. Les zones ne convenant pas
à sa colonisation naturelle comprennent notamment des terres humides, des forêts de conifères denses, des pelouses
entretenues, des eaux libres permanentes ainsi que des routes revêtues.
Le règlement s’applique là où cette espèce se trouve dans le comté du Prince-Édouard, à Belleville et le canton de
Tyendinaga dans le comté de Hastings, le canton de Greater Napanee dans le comté de Lennox et Addington, et les
cantons de Niagara Falls et de Niagara-on-the-Lake dans la municipalité régionale de Niagara. En date de décembre
2012, la présence cette espèce n’a été que récemment confirmée par le comté du Prince-Édouard.
Justification :
n La zone située dans un rayon de 50 mètres autour de cette espèce a pour but de protéger l’aire immédiatement
adjacente à cette espèce et à conserver des conditions de micro-habitat essentielles.
n La zone située dans un rayon de 50 à 200 mètres des asclépiades à quatre feuilles vise à protéger la partie de cette
zone convenant à la colonisation naturelle de cette espèce et à garantir une connectivité au sein des populations
locales.
n La période de six ans donne suffisamment de temps pour déterminer si ce site n’est plus utilisé.
Activités dans l’habitat de l’asclépiade à quatre feuilles :
Les activités dans l’habitat réglementé peuvent se poursuivre à condition que la fonction de ces endroits pour
l’espèce soit maintenue et que les individus de l’espèce ne soient pas tués, blessés ou harcelés.
Généralement compatibles :
n Utilisation des sentiers pédestres et cyclables existants approuvés.
n Poursuite des pratiques actuelles d’entretien des sentiers, comme l’émondage des arbustes ou des arbres, ou
l’abattage d’un arbuste ou d’un arbre.
n Enlèvement de toute espèce envahissante selon des pratiques exemplaires de gestion.
Généralement incompatibles* :
n Construction de maisons, autres structures ou routes.
n Création de nouveaux sentiers.
n Utilisation de véhicules tout-terrain.
n Important défrichage ou modification de la végétation indigène.
* Si vous envisagez d’entreprendre une activité susceptible de ne pas être compatible avec l’habitat réglementé, veuillez communiquer
avec le bureau du MRN de votre région pour obtenir plus d’information et/ou discuter des options d’autorisation en vertu de la Loi sur
les espèces en voie de disparition.
Termes clés :
n Alvar arboré : Une zone de sol mince sur du calcaire plat ou du marbre rocheux avec entre 25 % et 60 % de
couvert arborescent. Cela est caractérisé par des végétaux et des animaux jalons et conservé grâce à des
processus topographiques, comme de graves sécheresses et de fréquentes inondations.
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Vous trouverez ci-après un exemple de schéma sur la manière dont ce règlement serait appliqué afin de protéger
l’habitat de cette espèce. Il explique comment l’habitat protégé a été catégorisé, en fonction de la manière dont
l’espèce utilise l’habitat et des activités ou des changements pouvant se produire au sein de l’habitat, en vertu de la
politique intitulée « Catégoriser et protéger l’habitat conformément à la Loi sur les espèces en voie de disparition ».
Cette politique peut être consultée à :
http://www.mnr.gov.on.ca/stdprodconsume/groups/lr/@mnr/@species/documents/document/stdprod_085650.pdf.
Exemple d’application du règlement sur l’habitat
Ce résumé est fourni à des fins pratiques seulement. Pour accéder à une référence précise et à la version la
plus récente du règlement, veuillez consulter le Règlement de l’Ontario 242/08 dans Lois-en-ligne à l’adresse :
http://www.e-laws.gov.on.ca/navigation?file=home&lang=fr.
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