
LES CONCLUSIONS DE LA COMMISSION DES LOIS
Réunie le mardi 15 octobre 1996 sous la présidence M. René-Georges
Laurin, vice-président, la commission a examiné, sur le rapport de M. Jean-
Jacques Hyest, le projet de loi n° 499 (1995-1996) portant réforme de la
réglementation comptable et adaptation du régime de la publicité foncière.
• Le titre premier s'inscrit dans le cadre de la réforme des
institutions chargées d'élaborer la réglementation comptable, engagée par
le Gouvernement avec la publication du décret n° 96-749 du 26 août 1996
relatif au Conseil national de la comptabilité (CNC). Aux fins d'unifier la
réglementation comptable, d'en assurer une plus grande cohérence, et d'en
généraliser l'application, il confie au Comité de la réglementation
comptable (CRC), qu'il institue, la responsabilité exclusive d'adopter les
règles comptables, à partir des avis et recommandations élaborées par le
CNC et après avis, le cas échéant, pour les règles sectorielles, des organismes
de réglementation des établissements et entreprises financiers, des entreprises
d'assurance et des mutuelles régies par le code de la mutualité. Ces
règlements sont homologués par les ministres compétents avant d'être publiés
au journal officiel.
Par ailleurs, une disposition particulière, destinée à favoriser la
compétitivité internationale des groupes français, dispense de l'application
des règles françaises de consolidation les sociétés dont les titres sont admis
aux négociations sur un marché réglementé de la Communauté européenne,
qui font appel à l'épargne sur les places étrangères et utilisent des règles de
consolidation internationalement reconnues et introduites dans l'ordre
juridique interne français par des règlements du CRC.
Sur ce titre, la commission a adopté six amendements : un
amendement rédactionnel à l'article premier, un amendement de coordination
à l'article 2 et un amendement de clarification à l'article 3. Elle a également
adopté un amendement refondant l'article 6 afin de préciser les critères
d'application de la dispense de mise en oeuvre des règles françaises de
consolidation et d'encadrer les conditions d'utilisation par les groupes
français des normes internationalement reconnues. Enfin, elle a adopté des
amendements de forme aux articles 7 et 8.