-mail België/Belgique P.B. – P.P. 8900 Ieper BC 15617 bulletin d’information de l’hôpital Jan Yperman Ieper/Poperinge - année 10 - NOV. 2009 - n° 17 www.yperman.net dr. Ann Van Loo - néphrologue Aussi Orthopédie 2 Poblèmes auditifs 3 JYZ grandit 4 Biologie clinique 5 Clinique du Sein 6 Stagiaires 7 Masterplan 8 >Le Centre de dialyse rénové propose aux patients dialysés des soins répondant aux normes les plus strictes. Grâce aux techniques dernier cri et à des équipements de pointe, l’équipe de dialyse offre des soins de qualité basés notamment sur le respect de l’intimité et une ambiance familiale. < Le nouveau Centre de dialyse offre aux patients le choix entre plusieurs thérapies de substitution rénale, telles que l’hémodialyse et la dialyse péritonéale. Depuis quelques années, le nombre de patients qui font appel à ces deux formes de thérapie ne cesse d’augmenter. Docteur Ann Van Loo (service de Néphrologie): “C’est pourquoi notre centre de dialyse existant a été agrandi pour arriver à un total de 26 emplacements. Sous peu, 7 emplacements supplémentaires s’ajouteront dans une nouvelle salle de dialyse – avec une entrée séparée – pour les patients nécessitant des soins moins intensifs à l’Autodialyse collective (ADC). Chaque emplacement est occupé par quatre groupes de patients. Nous avons donc une capacité d’hémodialyse de plus de 130 patients.” A m b i a nc e fa m i li al e Y-mail est le magazine de l’Hôpital Jan Yperman Briekestraat 12 – 8900 Ypres T 057 35 35 35 – F 057 35 36 37 E.R. : Eric Luyckx Coordination : Jan Blontrock [email protected] P806231 Y-mail est réalisé par F-Twee communication T 09 265 97 20 www.f-twee.be Toelating gesloten verpakking 8/161 Afgiftekantoor Ieper-X Terugzendadres: Briekestraat 12, 8900 Ieper Nederlandse versie op aanvraag Pour l’hémodialyse chronique, les patients se rendent trois fois par semaine à l’hôpital. “C’est la raison pour laquelle il est important de créer un cadre agréable”, explique le docteur Van Loo. “À côté des deux chambres d’isolement, nous avons opté pour un grand espace subdivisé en plusieurs compartiments semi-ouverts, ce qui permet d’entretenir une ambiance familiale. Un système de rideaux offre au patient l’intimité nécessaire et les systèmes de télévision avec connexion à internet permettent de passer le temps le plus agréablement possible pendant la dialyse. De plus, le service possède actuellement Dialyse rénale d’un équipement à la pointe du progrès. Comme couleur principale, nous avons choisi l’orange: une couleur chaude et ensoleillée qui incarne l’espoir et la volonté de vivre”, ajoute le docteur Van Loo. Thér a pie sur mesure Commencer une dialyse est une étape qui a un impact considérable sur la vie du patient. D’où l’importance de la phase de préparation, explique le docteur Van Loo: “Il y a un encadrement poussé qui est assuré par les trois néphrologues – les docteurs Wim Terryn, Hilde Vanbelleghem et moi-même – en étroite concertation avec le généraliste du patient. Depuis le mois de juin, il y a aussi un trajet de soins chroniques pour l’insuffisance rénale, qui souligne encore une fois cette collaboration. Les patients dont la fonction rénale continue à se détériorer bénéficient d’un encadrement prédialyse encore plus intensif. Ces entretiens ont pour vocation d’aborder les différentes possibilités de thérapie, ce qui permet de faire le choix le plus approprié en fonction du patient.” En savoir plus: Service de Néphrologie-dialyse, 057 35 61 40 2 La révolution PATH! >Le service Orthopédie suit de près toutes les nouvelles techniques relevant de son champ de compétences. Les interventions artroscopiques ont évolué considérablement ces dernières années et depuis peu ce service peut inscrire actuellement une primeur médicale européenne à son palmarès: la technique PATH. < L’arthroscopie – intervention chirurgicale pratiquée au moyen d’une minicaméra introduite dans l’articulation – est un grand classique dans le monde de l’orthopédie. De nos jours, la plupart des opérations orthopédiques du genou ou de l’épaule sont entièrement réalisées par arthroscopie. Le docteur Jan Somers du service d’Orthopédie : “L’hôpital Jan Yperman fut l’un des premiers à pratiquer l’arthroscopie de la hanche il y a une dizaine d’années. Depuis lors, les possibilités se sont multipliées de manière incroyable. Nous pouvons par exemple traiter beaucoup de problèmes de hanche à un stade précoce par arthroscopie. Avec des résultats encourageants.” Centre d’apprentissage Grâce aux progrès considérables qui ont été réalisés ces dernières années, les techniques de pose des prothèses sont devenues beaucoup moins invasives que par le passé. “Comme l’incision pratiquée est minimale, nous évitons au maximum d’endommager les tissus, ce qui accélère d’autant la revalidation”, explique le docteur Somers. “De plus, nous appliquons depuis dr. Jan Somers - orthopediste peu une toute nouvelle technique de pose des prothèses de hanche: la technique PATH (Percutaneously Assisted Total Hip replacement). Cette technique permet de poser la prothèse en pratiquant une petite incision de 6 à 10 centimètres seulement. Presque tous les muscles autour de l’articulation de la hanche restent ainsi entièrement intacts. De ce fait, l’hospitalisation est réduite à seulement quelques jours.” L’hôpital Jan Yperman est un des premiers au monde – et le tout premier d’Europe – à appliquer cette technique PATH. “Notre hôpital est aussi le ‘centre d’apprentissage’ de cette technique pour toute l’Europe. Des chirurgiens des quatre coins de l’Europe viennent chez nous pour apprendre à maîtriser cette technique.”, nous dit le docteur Somers. Dépistage Le service d’Orthopédie va aussi travailler la main dans la main avec le service de Médecine physique dans le cadre d’un programme de lutte contre l’ostéoporose. Docteur Somers: “Nous avons conçu ensemble un programme de dépistage pratiqué au centre locomoteur. D’une part, nous ciblons les patients admis pour d’autres pathologies et les invitons à effectuer une densitométrie osseuse. D’autre part, les patients peuvent aussi venir d’eux-mêmes se soumettre à un dépistage simple. Car il vaut toujours mieux prévenir que guérir!” En savoir plus: Service d’Orthopédie, 057 35 73 70 Boîte à souvenirs >Pour rendre l’hôpital plus attrayant, le groupe de travail ‘Art, décoration et embellissement’ concocte de temps à autre une petite initiative artistique. Jusqu’à la fin du mois d’octobre l’hôpital exposait des photos sorties tout droit d’une boîte à souvenirs. < L’hôpital Jan Yperman a monté, en collaboration avec l’asbl ‘Westhoek Verbeeldt’, une exposition temporaire de photos anciennes, à voir sur les trois campus: l’hôpital Notre-Dame d’Ypres, l’hôpital Maria de Poperinge et la Clinique des Soeurs Noires. Cientia Cornille (directeur des ressources humaines): “Dans le couloir faisant office de galerie d’art, patients et visiteurs pouvaient admirer des photos anciennes. On projettait aussi en boucle un film sur l’hôpital tel qu’il se présentait en 1975. Une authentique armoire de pharmacie avec comptoir et une armoire d’instruments anciens complétaient le tableau.” Les photos ont été prises par les soeurs et par les membres du personnel de l’hôpital et de l’asbl Westhoek Verbeeldt. “Cette asbl invite d’ailleurs le grand public à ne pas jeter ses vieilles photos, mais à les faire scanner par l’association. Toutes les photos scannées sont ensuite placées sur le site www.westhoekverbeeldt.be. Voilà qui fera un joli souvenir pour les générations à venir”, ajoute Cientia Cornille. www.westhoekverbeeldt.be Une oreille attentive aux problèmes auditifs dr. Dries Louage et dr. Paul Van Haverbeke >Le service d’Oto-rhino-laryngologie prête une oreille attentive aux problèmes auditifs. L’hôpital Jan Yperman est équipé du matériel le plus récent permettant de localiser les problèmes auditifs et d’améliorer l’audition des patients. < “La perte d’audition est le handicap le plus fréquent au niveau de nos cinq sens. Pour 10% des patients qui viennent nous consulter pour ce type d’affection, la perte d’audition est due à un mauvais fonctionnement de l’oreille interne”, commente le docteur Dries Louage du service ORL. “C’est ce que l’on appelle une perte d’audition de transmission. Dans la plupart des cas, un problème d’oreille moyenne causé par une mauvaise ventilation de la trompe d’Eustache entraîne des inflammations qui peuvent provoquer des lésions permanentes. Par exemple une perforation du tympan ou la destruction d’un ou plusieurs osselets de l’oreille moyenne. Ces trois osselets forment un pont flottant qui conduit le son du tympan vers la cochlé. Parmi les autres causes possibles, on peut citer les fractures du crâne, des maladies spécifiques de l’os de l’oreille, ou encore une déformation congénitale de l’oreille moyenne.” BAHA Lorsqu’un patient se plaint d’un déficit auditif, le médecin ORL commence par poser quelques questions et par effectuer des tests simples au moyen d’un diapason, ce qui lui permet d’établir si la cause du déficit auditif est localisée dans l’oreille moyenne ou dans la cochlée. “Pour affiner le diagnostic, nous disposons aussi d’un microscope auriculaire, d’un audiomètre et d’un CT-scan à haute résolution”, ajoute le docteur Paul Van Haverbeke du service ORL. “En cas de problèmes au niveau de l’oreille moyenne, on peut améliorer l’audition au moyen d’une prothèse auditive ou par une intervention chirurgicale. Chez les patients jeunes souffrant d’un déficit auditif de transmission important, l’intervention chirurgicale est le choix le plus approprié. Cette opération a pour but de réparer le pont flottant entre le tympan et la cochlée. Depuis 2008, nous avons à notre disposition des prothèses en titanium, un matériau qui n’entraîne pas de phénomènes de rejet par l’organisme. De plus, depuis le début de l’année ces prothèses sont intégralement remboursées.” Quand il n’est pas possible de rectifier l’oreille moyenne et quand le patient ne supporte pas un appareil auditif classique, on lui propose un appareil auditif BAHA. “L’appareil BAHA (Bone Anchored Hearing Aid) est fixé sur un petit implant en titanium qui est vissé derrière le pavillon de l’oreille et qui fonctionne selon le système de la conduction osseuse sans passer par l’oreille moyenne. La conchlée est stimulée par les vibrations des os du crâne. Les patients qui optent pour le système BAHA sont généralement très satisfaits de l’amélioration auditive et du confort du petit dispositif”, commente le docteur Louage. En savoir plus: Service ORL, 057 35 74 50 In memoriam Rita Liefooghe L’hôpital Jan Yperman a la grande tristesse d’annoncer la disparition d’une collaboratrice dévouée en la personne de Rita Liefooghe qui a perdu au printemps le combat qu’elle menait contre une longue maladie. Rita avait commencé à travailler à la Clinique des Soeurs Noires en 1971. Elle a passé la plus grande partie de sa carrière au service de Gériatrie, dont elle fut la responsable pendant de nombreuses années. Des meubles pour la bonne cause > Une grande partie des vieux meubles et de l’ancien matériel de l’hôpital Jan Yperman ont été offerts à des bonnes oeuvres en Belgique et à l’étranger. Nous avons épinglé quelques projets qui sortent du lot. < L’an passé, une grande partie des meubles et de l’ancien matériel ont été dispatchés vers des hôpitaux locaux dans des pays pauvres. José Depuydt (membre de la direction): “On a par exemple démonté un stérilisateur qui a ensuite été assemblé dans l’hôpital de Mandritsara à Madagascar. L’hôpital a également offert nonante lits, mate- las, tables de nuit et fauteuils à l’asbl “Hôpital sans Frontière”. Ce matériel a été dirigé ensuite vers les hôpitaux de Papané et Boko au Bénin, un des pays les plus pauvres d’Afrique. Une aide similaire sera bientôt envoyée en Gambie. “Début octobre, deux personnes sont parties en voiture d’Anvers à destination de la Gambie. Leur destination au bout de trois semaines de trajet était Banjul, la capitale de la Gambie. Le but était d’apporter une aide humanitaire aux plus démunis. L’hôpital Jan Yperman contribue à cette opération en envoyant du matériel médical ancien”, explique José Depuydt. 3 4 JYZ grandit > L’Hôpital Jan Yperman continue de s’agrandir. Alors que les travaux de construction touchent pratiquement à leur fin, l’hôpital poursuit sa traque aux spécialistes afin de fournir aux patients les meilleurs soins. Nous allons passer en revue les tout derniers membres de l’équipe. < Nouveau "look" Dr. Sofie Allewaert Dr. Ilse Vanderbeke Le docteur Sofie Allewaert travaille depuis début septembre au service d’Imagerie médical. Elle se consacrera plus spécifiquement à la résonance magnétique nucléaire et contribuera au développement du CT cardio et de la colonoscopie virtuelle. Après avoir obtenu son diplôme de médecine à la KU Leuven, le docteur Allewaert a suivi une formation de radiologue à Roulers et à l’hôpital universitaire de Louvain. Ensuite, elle a encore fait une année de spécialisation complémentaire en RMN à l’AZ Groeninge. Depuis le 1er août, le docteur Ilse Vanderbeke a rejoint le service Gynécologie-Obstétri­ que de l’hôpital Jan Yperman. Le docteur Vanderbeke a débuté sa formation universitaire à la KU Leuven et a ensuite parfait sa formation à Roulers, Louvain, Eindhoven et l’AZ Groeninge de Courtrai. Afin de rester au courant de toutes les nouvelles techniques dans le cadre de sa sous-spécialisation, elle continue de travailler pendant un an à l’hôpital universitaire de Gand et à l’AZ Groeninge de Courtrai. Dr. Isabelle Declercq Le 14 septembre, le docteur Isabelle Declercq a rejoint l’équipe du service des Maladies internes. Elle est l’adjoint des docteurs Malysse et Bral, surtout dans le domaine de l’oncologie respiratoire. Le docteur Declercq a suivi, après ses études, une formation supplémentaire à l’UZ Leuven. Après avoir décroché son diplôme de docteur en médecine en 2002, elle s’est spécialisée en médecine interne, avec une sous-spécialisation en pneumologie. Elle a aussi acquis de l’expérience aux soins intensifs du Centre médical Erasmus de Rotterdam. D’ici la fin de 2010, l’entrée de l’hôpital Jan Yperman sera entièrement rénovée. Bientôt, les collaborateurs de la réception, de l’accueil des admissions et les téléphonistes porteront tous une nouvelle tenue. Olivier Rys (chef du service Administration): “En concertation avec les collaborateurs, le choix s’est porté sur un deux-pièces classique bleu foncé, avec possibilité d’alterner entre un pantalon, une jupe et une robe. Un petit châle-écharpe aux couleurs de l’hôpital (arc-enciel) complète cette tenue. L’accent est mis surtout sur le professionnalisme, la discrétion et le rayonnement.” PHAR.-biol. Carol De Ridder Dr. Bob Casaer La pharmacienne-biologiste Carol De Ridder a rejoint le laboratoire de Biologie clinique. Elle sera responsable du contrôle de la qualité ainsi que de la biologie moléculaire. Après avoir décroché son diplôme de pharmacienne en 1991, Carol De Ridder a obtenu, le diplôme de spécialiste en biologie clinique ainsi que l’agrément RIA. Jusqu’à ce jour, elle dirigeait les services de chimie, d’immunochimie et de sérologie d’un laboratoire primaire accrédité par BELAC. Depuis le mois de juin, le docteur Bob Casaer a rejoint le service de la chirurgie plastique, reconstructive et esthétique. A coté du docteur De Frene, il sera responsable de ce service. Il a suivi une formation complémentaire en reconstruction mammaire autologue ainsi qu’en microchirurgie. Le docteur Casaer a fait ses études à la KU Leuven. En 2008, il y a obtenu l’agrégation de chirurgien plasticien. Avant de travailler à l’hôpital Jan Yperman, il a acquis dix mois d’expérience à l’hôpital universitaire de Gand. Koen De Ridder, infirmier urgentiste principal, le docteur Stefan Van Hooreweghe, médecin urgentiste, Annemie Aellemeersch, infirmière-chef de service, et Dennis Jacques, coordinateur Accueil des auteurs d’une tentative de suicide >Le suicide est un problème à ne pas sous-estimer. Rien que dans notre pays, on dénombre en moyenne sept suicides par jour et une centaine de tentatives. Il est donc important que si on veut éviter que le patient suicidaire ne récidive, de bien le prendre en charge. < Pour tenter de faire reculer le nombre inquiétant de suicides, le ministre du Bien-Être, de la Santé publique et de la Famille impose la prise en charge des intéressés en milieu hospitalier. Actuellement, l’hôpital Jan Yperman participe au programme de prévention ‘soins intégraux pour les auteurs de tentatives de suicide’. Annemie Aellemeersch (infirmière-chef de service): “Dès l’instant où un patient est admis aux urgences à la suite d’une tentative de suicide, il a besoin de plus qu’un simple encadrement médical. C’est pourquoi nous avons créé au sein de l’hôpital un groupe de travail Prévention du suicide.” L’encadrement non médical des auteurs d’une tentative de suicide commence dès l’admission de celui-ci aux urgences. “Au moyen d’un formulaire d’enregistrement, les infir- miers urgentistes vérifient la situation du patient”, nous dit Dennis Jacques (coordinateur du service d’Encadrement des patients). “Cette première partie du questionnaire est transmise lors de l’hospitalisation au psychologue ou au psychiatre, qui s’occupera de la seconde partie. Cela se fait toujours en accord avec les médecins traitants au sein de l’hôpital.” Mais la prise en charge en cas de tentative de suicide ne se limite pas à l’enceinte de l’hôpital. Annemie Aellemeersch: “Avec l’accord du patient, nous envoyons le rapport de son admission ainsi que les premières constatations au médecin généraliste qui assure le suivi du patient. Il est en effet prouvé que les auteurs d’une tentative de suicide ont souvent tendance à récidiver. La prévention est donc d’une importance primordiale.” Pour pouvoir bien interroger les patients, les infirmiers urgentistes ont reçu une formation. “Le programme informatique d’enregistrement est à ce jour au point. Normalement, le projet pourra démarrer à la fin de cette année”, commente Dennis Jacques. En savoir plus: [email protected] Pleins feux sur le Labo >Le Laboratoire de Biologie clinique dispose actuellement d’un matériel de pointe qui lui permet de réaliser des analyses très pointues en interne. De plus, le système permet aux intéressés de consulter rapidement les résultats par la voie électronique. < Les analyses demandées sont minutieusement effectuées par une équipe composée d’une trentaine de laborantins et analistes, ainsi que de cinq biologistes cliniques. La pharmacienne-biologiste Patricia Vandecandelaere: “Le labo effectue des tests permettant de poser un diagnostic et de suivre l’évolution de certaines maladies. Pour ce qui est des analyses courantes, nous assurons une permanence 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.” Depuis un an, le labo est équipé des techniques ADN les plus rapides pour détecter la présence de germes pathogènes comme le MRSA, le Clostridium et la méningite virale. Patricia Vandecandelaere: “Le médecin qui a demandé une analyse peut suivre les résultats très rapidement. Le médecin généraliste peut, avec l’accord des intéressés, consulter via le site portail MONA tous les résultats des analyses de ses patients. Quant aux demandes émanant du généraliste même, celui-ci reçoit pour chaque demande un rapport d’analyse via Medibridge.” Et demain? “La banque du sang de l’hôpital Jan Yperman est reconnue depuis fin 2007, comme “site pilote” pour l’implémentation d’un système avancé de traçabilité complète des transfusions. Nous serons bientôt équipés du matériel nécessaire permettant, partout dans l’hôpital et également dans la chambre du patient de scanner tant le patient que le produit sanguin avant son administration. Dix années de revalidation Le service de Médecine physique et de revalidation souffle cette année ses dix bougies. Pour marquer cet anniversaire, un symposium a été organisé récemment destiné aux médecins, aux paramédicaux et au grand public. Docteur Filip Lefevre (chef du service de Revalidation): “C’est en septembre 1999, que fut créé le service. L’objectif principal fut d’offrir un programme de soins et de revalidation optimal aux patients souffrant de lésions du système locomoteur et de lésions nerveuses. En 2001, nous avons également proposé une revalidation ambulatoire. Trois ans plus tard fut créé le service de revalidation locomotrice. À tout cela s’est ajouté, il y a deux ans, le centre de médecine sportive et nous venons d’être agréés récemment comme centre de référence pour la revalidation cardiaque. En 2004, le service de Médecine physique et de revalidation a été reconnu comme centre de référence pour la Flandre. En 2006 le centre est agréé en tant que “centre de formation” pour les médecins spécialistes en revalidation locomotrice.” En savoir plus: Service de Médecine physique et de revalidation, 057 35 73 80 5 6 Examen mammaire: avis personnalisé Assistante récompensée >L’idée d’une Clinique du Sein rencontre un succès croissant dans les hôpitaux. La Clinique du Sein de Jan Yperman est reconnue officiellement depuis 2008. Depuis lors, le parcours clinique transmural – dans lequel le médecin généraliste joue un rôle de tout premier plan – est parfaitement au point. < dr. Geert Page, gynécologue Voorheen’ (Vivre comme Avant)”, explique le docteur Page. “Comme notre hôpital ne s’occupe pas encore de la radiothérapie, nous avons éveloppé une étroite collaboration avec le service de Radiothérapie de l’AZ Groeninge à Courtrai.” Rô l e du g énér al ist e Pour le docteur Geert Page (service de Gynécologie), les deux spécialistes du sein jouent un rôle crucial. “Ces spécialistes encadrent dès le début chaque patiente souffrant d’un problème au sein: ils donnent des informations sur le diagnostic, le traitement et les éventuels soins ultérieurs. Ils offrent aussi à la patiente une prise en charge et un soutien émotionnel tout au long de son parcours de soins.” L’équipe se compose d’un coordinateur, d’un psychologue, de six gynécologues, d’un chirurgien plastique, de deux pathologistes-anatomistes, d’un oncologue, de trois radiologues, d’un isotopiste et d’un kinésithérapeute, en étroite concertation avec les infirmières sociales, les assistants pastoraux et les groupes d’entraide. “Nous organisons par exemple fréquemment des activités avec l’association locale ‘Leven als L’année dernière, le service de Gynécologie a également obtenu l’agrégation en tant que centre de formation. La toute première assistante à avoir travaillé dans ce service est le docteur Veerle Verhaeghe, qui a récemment été récompensée pour son travail. “Lors de la journée annuelle des assistants qui est organisée par l’association flamande d’obstétrique et de gynécologie, elle a décroché le premier prix pour sa présentation intitulée « AMH comme prédicteur de la réponse ovarienne chez les couples FIV: un test clinique valable ? ». Une belle prestation!”, commente le docteur Page. Le cas de chaque patiente est étudié individuellement lors de la ‘consultation oncologique multidisciplinaire’ (MOC). Mais cette concertation ne s’arrête pas aux murs de l’hôpital. Explication du docteur Page: “Tous les membres de la Clinique du Sein y compris les radiothérapeutes de Courtrai, recherchent ensemble un traitement sur mesure pour chaque patiente. Les médecins généralistes sont également invités. Les soins de première ligne sont en effet associés étroitement au parcours de la patiente à la Clinique du Sein. À terme, il y aura aussi une concertation universitaire avec l’UZ Gent, qui sera organisée par vidéoconférence. Si tout va bien, nous devrions être opérationnels à ce niveau vers le milieu de l’année prochaine.” En savoir plus: [email protected], 057 35 67 30 Soins dentaires avec le sourire >Pour avoir une dentition saine et soignée, les patients médicaux à risque peuvent s’adresser au service de Chirurgie bucco-maxillo-faciale. La dentiste Jutta D’Hoore y prodigue des soins dentaires en recourant à l’anesthésie qui convient. < Le service de Chirurgie bucco-maxillo-faciale couvre plusieurs sous-disciplines, parmi lesquelles la narcodontie, c’est-à-dire les traitements dentaires sous anesthésie complète. La spécialiste en la matière n’est autre que la dentiste Jutta D’Hoore qui s’occupe, au sein de ce service, de l’odontologie médicale. Elle traite surtout les patients médicaux à risques, comme les enfants anxieux, les handicapés mentaux et les adultes hyper-anxieux, à qui elle prodigue des soins dentaires sous anesthésie spéciale. “Pour ces patients, il n’est toujours pas possible de prodiguer un traitement dentaire sous anesthésie locale”, explique Jutta D’Hoore. “Dans ce cas, un traitement sous anesthésie totale peut offrir une solution. La narcodontie permet notamment de boucher les caries, de placer des couronnes et d’arracher des dents. Il est aussi envisageable de traiter certains de ces patients sous sédation à base de gaz hilarant.” L’avantage de la narcodontie, c’est que tout se fait en une fois. “Comme le patient est totalement anesthésié, nous pouvons faire un travail très minutieux. Le but est en effet d’éviter que le patient n’ait à revenir chaque année pour un traitement sous anesthésie générale: le traitement sous narcodontie doit être une transition vers une visite suivante chez le dentiste.” En savoir plus: secrétariat Stomatologie, 057 35 75 20 dgad.: dr. Bob Casaer, dr. Rik Verstraete, dr. Bob De Frene et dr. Stefan Van Hooreweghe Bienfaiteurs au Myanmar >Au printemps dernier, trois médecins volontaires de l’hôpital Jan Yperman se sont rendus en mission au Myanmar – l’ancienne Birmanie – pour y opérer les enfants souffrant d’un bec de lièvre (fente labiale ou palatine). Cette mission humanitaire fut un succès puisque 46 petits patients ainsi traités voient désormais s’ouvrir devant eux un avenir plus souriant. < Les fentes labiales et palatines sont des malformations congénitales du visage qui sont assez fréquentes. En Belgique, cette affection touche environ un nouveau-né sur deux mille. Docteur Bob De Frene (service de Chirurgie plastique): “Dans notre pays, ces petits patients sont opérés à l’âge de quelques mois, mais dans les pays moins développés, ces soins n’existent souvent pas. Nous avons voulu leur venir en aide.” Les chirurgiens plasticiens Bob De Frene et Bob Casaer ainsi que l’anesthésiste Stefan Van Hooreweghe de l’hôpital Jan Yperman sont partis début avril pour opérer pendant une semaine à l’hôpital Sitagu Ayudana de Sagaing. Le docteur Rik Verstraete, anesthésiste à l’AZ Sint-Augustinus de Veurne, était également de la partie. En quatre jours, les quatre médecins ont opéré 46 patients souffrant d’une fente labiale et palatine ou encore de brûlures ou autres déformations du visage, et ce dans des conditions passablement difficiles, comme l’explique le docteur Stefan Van Hooreweghe: “L’hôpital de Sagaing, qui a été construit à la fin des années ‘80, comptait en tout et pour toute une salle d’opération équipée de trois tables et d’appareils vétustes. De plus, de fréquentes pannes de courant nous obligeaient à opérer souvent avec des lampes de camping fixées sur le front. Les techniques d’anesthésie étaient, elles aussi, assez rudimentaires. L’hôpital est contraint de travailler avec des volontaires et ne vit que de dons. En effet, 99% des patients ne peuvent pas se payer des soins médicaux.” Malgré ces conditions de travail dramatiques, les médecins ont obtenu de beaux résultats. “Nous avons enseigné cette technique opératoire à un médecin local et à une infirmière locale. Ils pourront ainsi poursuivre notre travail et donner à d’autres petits patients un avenir plus prometteur”, commente le docteur Bob Casaer. In memoriam En savoir plus: Service de Chirurgie plastique, 057 35 75 10 De la théorie à la pratique >L’hôpital Jan Yperman prend la formation des stagiaires très au sérieux. “Il est de notre devoir de former des médecins compétents”, explique le docteur Lieven Allaert qui est chargé de la coordination des stages. À partir de cette année, les étudiants de l’UZ Gent peuvent également faire leur stage dans notre hôpital. < Cela fait déjà depuis 1996 que les étudiants en médecine de la KU Leuven ont la possibilité de faire un stage à Jan Yperman. Depuis peu, l’hôpital accueille également des stagiaires de l’UZ Gent. “Nous sommes confrontés cette année à un afflux énorme de stagiaires”, explique le docteur Wim Terryn (coordinateur des stages de l’UZ Gent): “Cela s’explique notamment par l’extension de l’hôpital et par l’augmentation du nombre d’étudiants en médecine, mais aussi bien sûr par l’arrivée de nouveaux stagiaires de l’UZ Gent.” Bon nombre de stagiaires s’installent dans la région comme médecin généraliste après leurs études; d’autres deviennent des médecins spécialistes dans notre hôpital. Il est donc essentiel de créer pendant le stage un lien puissant avec les futurs médecins. Et le docteur Allaert ajoute: ”Les stagiaires ont pleinement accès à toute notre connaissance. Nous apprenons aux stagiaires à transposer la théorie dans la pratique et ils contribuent à ce que nous restions vigilants. L’évaluation est elle aussi à double sens: les deux parties reçoivent un feedback. C’est un processus très instructif!” DR. rik de Braekeleer L’hôpital a récemment dit adieu au Dr. Rik De Braekeleer qui a débuté sa carrière en 1970 à la Kliniek Zwarte Zusters, où il a développé le service Anesthésie. Il a également défendu avec zèle un service de qualité aux Soins Intensifs, aux Urgences et plus tard en chirurgie à l’hôpital de jour. Avec le Dr. Demeyer, il a œuvré pour un solide développement du service 100 et du SMUR de la région. Nous disons adieu, chargés de nombreux bons souvenirs, à ce pionnier. 7 8 La fin est en vue >La fin des travaux de transformations est en vue. La dernière phase débutera bientôt. A l’issue de celle-ci, l’hôpital sera doté d’une entrée flambant neuve et le département de Gériatrie va, lui aussi, subir une cure de jouvence. < L’ultime projet du Masterplan se déroulera en deux phases. On commencera par l’entrée qui sera presque entièrement démolie début novembre. Rik Persyn (coordinateur des travaux): “Le rez-de-chaussée sera doté d’une toute nouvelle entrée spacieuse, équipée de cinq guichets d’admission au lieu de deux et d’un guichet d’accueil situé dans le prolongement du couloir/galerie d’art qui assure la liaison directe avec le nouveau bâtiment. Dans le nouveau tea-room les visiteurs et les patients auront la possibilité de prendre des rafraîchissements ou une collation. Une petite boutique viendra compléter le tableau.” L i m i t e r les nuis an ces Au premier étage se trouvera le service d’accompagnement et de conseil des patients, avec notamment le Service social, le Service pastoral, la Clinique du sein et le cadre intermédiaire. La comptabilité, les services administratifs et le service du personnel occuperont le deuxième étage, tandis qu’au troisième étage, un espace accueillera les stagiaires qui séjournent dans l’hôpital. La fin de tous ces travaux est prévue pour l’été 2011. “Dans l’intervalle, nous mettrons cependant tout en KBC-Votre Partenaire Union européenne: Fonds Européen de Développement Régional Le nouveau entrée de l’hôpital Jan Yperman. oeuvre pour limiter au maximum les nuisances pour les visiteurs et pour les patients”, précise Rik Persyn. “L’accessibilité de l’entrée actuelle sera quelque peu limitée pendant les travaux. Un itinéraire provisoire sera aménagé pour les chargements et déchargements.” La deuxième phase des travaux, qui débutera en avril 2010, consistera en la démolition du département Gériatrie qui déménagera dans le module D5. “Le laboratoire de Pathologie, un espace technique et un espace de rangement se trouveront au sous-sol. Le rez-de-chaussée sera aménagé pour accueillir le département de Gériatrie qui comptera 36 lits, ainsi qu’un espace pour les deux RMN et le département des Isotopes. Au premier étage viendront 40 autres lits du département de Gériatrie. Si tout se passe comme prévu, la dernière phase des travaux devrait être terminée d’ici la fin 2011”, commente Rik Persyn. En savoir plus: [email protected] Portez-vous mieux. Vous voulez rester en bonne santé. Aussi en tant qu’établissement de soins. En tant qu’entreprise, vous voulez rester maître de l’évolution des affaires. Continuer à planifier. Relever tous les défis. Nuit et jour. Nuit après nuit. Votre remède ? Un véritable partenaire à part entière. Quelqu’un qui vous comprend. Qui vous assiste. Quelqu’un qui partage votre conception des choses. Quelqu’un qui connaît bien les difficultés propres à votre secteur. Quelqu’un de la trempe du Chargé de relations “Social Profit KBC” qui vous garantit le meilleur service, qui vous aide à investir. 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