www.yperman.net
> Le Centre de dialyse rénové propose aux patients
dialysés des soins répondant aux normes les plus
strictes. Grâce aux techniques dernier cri et à
des équipements de pointe, l’équipe de dialyse
offre des soins de qualité basés notamment sur le
respect de l’intimité et une ambiance familiale. <
Le nouveau Centre de dialyse offre aux patients
le choix entre plusieurs thérapies de substitu-
tion rénale, telles que l’hémodialyse et la dialyse
péritonéale. Depuis quelques années, le nombre de
patients qui font appel à ces deux formes de thérapie
ne cesse d’augmenter. Docteur Ann Van Loo (service
de Néphrologie): “C’est pourquoi notre centre de dia-
lyse existant a été agrandi pour arriver à un total de
26 emplacements. Sous peu, 7 emplacements sup-
plémentaires s’ajouteront dans une nouvelle salle de
dialyse – avec une entrée séparée – pour les patients
nécessitant des soins moins intensifs à lAutodialyse
collective (ADC). Chaque emplacement est occupé
par quatre groupes de patients. Nous avons donc une
capacité d’hémodialyse de plus de 130 patients.”
AMBIANCE FAMILIALE
Pour l’hémodialyse chronique, les patients se ren-
dent trois fois par semaine à l’hôpital. “C’est la rai-
son pour laquelle il est important de créer un cadre
agréable”, explique le docteur Van Loo. “À côté des
deux chambres d’isolement, nous avons opté pour
un grand espace subdivisé en plusieurs comparti-
ments semi-ouverts, ce qui permet d’entretenir une
ambiance familiale. Un système de rideaux offre au
patient l’intimité nécessaire et les systèmes de télé-
vision avec connexion à internet permettent de pas-
ser le temps le plus agréablement possible pendant
la dialyse. De plus, le service possède actuellement
d’un équipement à la pointe du progrès. Comme
couleur principale, nous avons choisi l’orange: une
couleur chaude et ensoleillée qui incarne l’espoir et
la volonté de vivre”, ajoute le docteur Van Loo.
THÉRAPIE SUR MESURE
Commencer une dialyse est une étape qui a un
impact considérable sur la vie du patient. D’où
l’importance de la phase de préparation, explique le
docteur Van Loo: “Il y a un encadrement poussé qui
est assuré par les trois néphrologues – les docteurs
Wim Terryn, Hilde Vanbelleghem et moi-même – en
étroite concertation avec le généraliste du patient.
Depuis le mois de juin, il y a aussi un trajet de soins
chroniques pour l’insuffisance rénale, qui souligne
encore une fois cette collaboration. Les patients dont
la fonction rénale continue à se détériorer bénéficient
d’un encadrement prédialyse encore plus intensif.
Ces entretiens ont pour vocation d’aborder les diffé-
rentes possibilités de thérapie, ce qui permet de faire
le choix le plus approprié en fonction du patient.”
En savoir plus:
Service de Néphrologie-dialyse, 057 35 61 40
Dialyse
nale
België/Belgique
P.B. – P.P.
8900 Ieper
BC 15617
Toelating gesloten verpakking 8/161
Afgiftekantoor Ieper-X
Terugzendadres: Briekestraat 12, 8900 Ieper
Nederlandse versie op aanvraag
Orthopédie 2
Poblèmes auditifs 3
JYZ grandit 4
Biologie clinique 5
Clinique du Sein 6
Stagiaires 7
Masterplan 8
-mail
Aussi
BULLETIN D’INFORMATION DE L’HÔPITAL JAN YPERMAN
IEPER/POPERINGE - ANNÉE 10 - NOV. 2009 - N° 17
Toelating gesloten verpakking 8/161
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Terugzendadres: Briekestraat 12, 8900 Ieper
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Y-mail est le magazine de
l’Hôpital Jan Yperman
Briekestraat 12 – 8900 Ypres
T 057 35 35 35 – F 057 35 36 37
E.R. : Eric Luyckx
Coordination : Jan Blontrock
P806231
Y-mail est réalisé par
F-Twee communication
T 09 265 97 20
www.f-twee.be
dr. Ann Van Loo - néphrologue
La révolution
PATH!
>
Le service Orthopédie suit de près toutes les
nouvelles techniques relevant de son champ de
compétences. Les interventions artroscopiques ont
évolué considérablement ces dernières années et
depuis peu ce service peut inscrire actuellement
une primeur médicale européenne à son palmas:
la technique PATH. <
L’arthroscopie – intervention chirurgicale pratiquée
au moyen d’une minicaméra introduite dans l’ar-
ticulation – est un grand classique dans le monde
de l’orthopédie. De nos jours, la plupart des opéra-
tions orthopédiques du genou ou de l’épaule sont
entièrement réalisées par arthroscopie. Le docteur
Jan Somers du service d’Orthopédie : “L’hôpital Jan
Yperman fut l’un des premiers à pratiquer l’arthros-
copie de la hanche il y a une dizaine d’années. Depuis
lors, les possibilités se sont multipliées de manière
incroyable. Nous pouvons par exemple traiter beau-
coup de problèmes de hanche à un stade précoce par
arthroscopie. Avec des résultats encourageants.”
CENTRE D’APPRENTISSAGE
Grâce aux progrès considérables qui ont été réalisés
ces dernières années, les techniques de pose des pro-
thèses sont devenues beaucoup moins invasives que
par le passé. “Comme l’incision pratiquée est mini-
male, nous évitons au maximum d’endommager les tis-
sus, ce qui accélère d’autant la revalidation”, explique
le docteur Somers. “De plus, nous appliquons depuis
peu une toute nouvelle technique de pose des pro-
thèses de hanche: la technique PATH (Percutaneously
Assisted Total Hip replacement). Cette technique
permet de poser la prothèse en pratiquant une petite
incision de 6 à 10 centimètres seulement. Presque
tous les muscles autour de l’articulation de la hanche
restent ainsi entièrement intacts. De ce fait, l’hospitali-
sation est réduite à seulement quelques jours.”
L’hôpital Jan Yperman est un des premiers au monde
– et le tout premier d’Europe – à appliquer cette
technique PATH. “Notre hôpital est aussi le ‘centre
d’apprentissage’ de cette technique pour toute l’Eu-
rope. Des chirurgiens des quatre coins de l’Europe
viennent chez nous pour apprendre à maîtriser cette
technique.”, nous dit le docteur Somers.
DÉPISTAGE
Le service d’Orthopédie va aussi travailler la main
dans la main avec le service de Médecine physique
dans le cadre d’un programme de lutte contre
l’ostéoporose. Docteur Somers: “Nous avons conçu
ensemble un programme de dépistage pratiqué au
centre locomoteur. D’une part, nous ciblons les pa-
tients admis pour d’autres pathologies et les invitons
à effectuer une densitométrie osseuse. D’autre part,
les patients peuvent aussi venir d’eux-mêmes se
soumettre à un dépistage simple. Car il vaut toujours
mieux prévenir que guérir!”
En savoir plus: Service d’Orthopédie, 057 35 73 70
dr. Jan Somers - orthopediste
2
> Pour rendre l’hôpital plus attrayant, le groupe de tra-
vail Art,coration et embellissement’ concocte de
temps à autre une petite initiative artistique. Jusqu’à
la fin du mois d’octobre l’hôpital exposait des photos
sorties tout droit d’une boîte à souvenirs. <
L’hôpital Jan Yperman a monté, en collaboration
avec l’asbl ‘Westhoek Verbeeldt’, une exposition
temporaire de photos anciennes, à voir sur les trois
campus: l’hôpital Notre-Dame d’Ypres, l’hôpital Maria
de Poperinge et la Clinique des Soeurs Noires. Cientia
Cornille (directeur des ressources humaines): “Dans
le couloir faisant office de galerie d’art, patients et
visiteurs pouvaient admirer des photos anciennes.
On projettait aussi en boucle un film sur l’hôpital tel
qu’il se présentait en 1975. Une authentique armoire
de pharmacie avec comptoir et une armoire d’instru-
ments anciens complétaient le tableau.” Les photos
ont été prises par les soeurs et par les membres du
personnel de l’hôpital et de l’asbl Westhoek Verbeeldt.
“Cette asbl invite d’ailleurs le grand public à ne pas
jeter ses vieilles photos, mais à les faire scanner par
l’association. Toutes les photos scannées sont ensuite
placées sur le site www.westhoekverbeeldt.be. Voilà
qui fera un joli souvenir pour les générations à venir”,
ajoute Cientia Cornille.
www.westhoekverbeeldt.be
Boîte à souvenirs
cochlée. “Pour affiner le diagnostic, nous disposons
aussi d’un microscope auriculaire, d’un audio-
mètre et d’un CT-scan à haute résolution”, ajoute
le docteur Paul Van Haverbeke du service ORL. “En
cas de problèmes au niveau de l’oreille moyenne, on
peut améliorer l’audition au moyen d’une prothèse
auditive ou par une intervention chirurgicale. Chez
les patients jeunes souffrant d’un déficit auditif de
transmission important, l’intervention chirurgicale
est le choix le plus approprié. Cette opération a pour
but de réparer le pont flottant entre le tympan et la
cochlée. Depuis 2008, nous avons à notre disposition
des prothèses en titanium, un matériau qui n’en-
traîne pas de phénomènes de rejet par l’organisme.
De plus, depuis le début de l’année ces prothèses
sont intégralement remboursées.” Quand il n’est pas
possible de rectifier l’oreille moyenne et quand le
patient ne supporte pas un appareil auditif classique,
on lui propose un appareil auditif BAHA. “L’appareil
BAHA (Bone Anchored Hearing Aid) est fixé sur un
petit implant en titanium qui est vissé derrière le pa-
villon de l’oreille et qui fonctionne selon le système
de la conduction osseuse sans passer par l’oreille
moyenne. La conchlée est stimulée par les vibra-
tions des os du crâne. Les patients qui optent pour le
système BAHA sont généralement très satisfaits de
l’amélioration auditive et du confort du petit disposi-
tif”, commente le docteur Louage.
En savoir plus: Service ORL, 057 35 74 50
> Le service d’Oto-rhino-laryngologie prête une
oreille attentive aux problèmes auditifs. L’hôpi-
tal Jan Yperman est équipé du matériel le plus
récent permettant de localiser les problèmes
auditifs et d’améliorer l’audition des patients. <
“La perte d’audition est le handicap le plus fréquent
au niveau de nos cinq sens. Pour 10% des patients
qui viennent nous consulter pour ce type d’affection,
la perte d’audition est due à un mauvais fonctionne-
ment de l’oreille interne”, commente le docteur Dries
Louage du service ORL. “C’est ce que l’on appelle une
perte d’audition de transmission. Dans la plupart des
cas, un problème d’oreille moyenne causé par une
mauvaise ventilation de la trompe d’Eustache entrne
des inflammations qui peuvent provoquer des lésions
permanentes. Par exemple une perforation du tympan
ou la destruction d’un ou plusieurs osselets de l’oreille
moyenne. Ces trois osselets forment un pont flottant qui
conduit le son du tympan vers la cochlé. Parmi les autres
causes possibles, on peut citer les fractures du crâne,
des maladies spécifiques de l’os de l’oreille, ou encore
une déformation congénitale de l’oreille moyenne.”
BAHA
Lorsqu’un patient se plaint d’un déficit auditif, le mé-
decin ORL commence par poser quelques questions
et par effectuer des tests simples au moyen d’un dia-
pason, ce qui lui permet d’établir si la cause du déficit
auditif est localisée dans l’oreille moyenne ou dans la
3
Une oreille attentive
aux problèmes auditifs
RITA LIEFOOGHE
L’hôpital Jan Yperman a la
grande tristesse d’annoncer
la disparition d’une collabora-
trice dévouée en la personne
de Rita Liefooghe qui a perdu
au printemps le combat qu’elle
menait contre une longue ma-
ladie. Rita avait commencé
à travailler à la Clinique des
Soeurs Noires en 1971. Elle a
passé la plus grande partie de
sa carrière au service de Gé-
riatrie, dont elle fut la respon-
sable pendant de nombreuses
années.
In memoriam
> Une grande partie des vieux meubles et de l’an-
cien matériel de l’hôpital Jan Yperman ont été
offerts à des bonnes oeuvres en Belgique et à
l’étranger. Nous avons épinglé quelques projets
qui sortent du lot. <
L’an passé, une grande partie des meubles et de
l’ancien matériel ont été dispatchés vers des hôpi-
taux locaux dans des pays pauvres.
José Depuydt (membre de la direction): “On a par
exemple démonté un stérilisateur qui a ensuite été
assemblé dans l’hôpital de Mandritsara à Madagas-
car. L’hôpital a également offert nonante lits, mate-
las, tables de nuit et fauteuils à l’asbl “Hôpital sans
Frontière”. Ce matériel a été dirigé ensuite vers les
hôpitaux de Papané et Boko au Bénin, un des pays
les plus pauvres d’Afrique. Une aide similaire sera
bientôt envoyée en Gambie.
“Début octobre, deux personnes sont parties en
voiture d’Anvers à destination de la Gambie. Leur
destination au bout de trois semaines de trajet
était Banjul, la capitale de la Gambie. Le but était
d’apporter une aide humanitaire aux plus démunis.
L’hôpital Jan Yperman contribue à cette opération
en envoyant du matériel médical ancien”, explique
José Depuydt.
Des meubles pour la bonne cause
dr. Dries Louage et dr. Paul Van Haverbeke
4
Nouveau "look"
D’ici la fin de 2010, l’entrée de
l’hôpital Jan Yperman sera en-
tièrement rénovée. Bientôt, les
collaborateurs de la réception,
de l’accueil des admissions
et les téléphonistes porteront
tous une nouvelle tenue. Olivier
Rys (chef du service Adminis-
tration): “En concertation avec
les collaborateurs, le choix
s’est porté sur un deux-pièces
classique bleu foncé, avec
possibilité d’alterner entre un
pantalon, une jupe et une robe.
Un petit châle-écharpe aux
couleurs de l’hôpital (arc-en-
ciel) complète cette tenue.
L’accent est mis surtout sur le
professionnalisme, la discrétion
et le rayonnement.”
DR. SOFIE ALLEWAERT
Le docteur Sofie Allewaert
travaille depuis début sep-
tembre au service d’Imagerie
médical. Elle se consacrera
plus spécifiquement à la réso-
nance magnétique nucléaire
et contribuera au dévelop-
pement du CT cardio et de la
colonoscopie virtuelle. Après
avoir obtenu son diplôme de
médecine à la KU Leuven, le
docteur Allewaert a suivi une
formation de radiologue à
Roulers et à l’hôpital univer-
sitaire de Louvain. Ensuite,
elle a encore fait une année
de spécialisation complémen-
taire en RMN à lAZ Groeninge.
DR. ISABELLE DECLERCQ
Le 14 septembre, le docteur
Isabelle Declercq a rejoint
l’équipe du service des Mala-
dies internes. Elle est l’adjoint
des docteurs Malysse et Bral,
surtout dans le domaine de
l’oncologie respiratoire. Le doc-
teur Declercq a suivi, après ses
études, une formation supplé-
mentaire à l’UZ Leuven. Après
avoir décroché son diplôme de
docteur en médecine en 2002,
elle s’est spécialisée en méde-
cine interne, avec une sous-spé-
cialisation en pneumologie. Elle
a aussi acquis de l’expérience
aux soins intensifs du Centre
médical Erasmus de Rotterdam.
DR. ILSE VANDERBEKE
Depuis le 1er août, le docteur
Ilse Vanderbeke a rejoint le
service Gynécologie-Obstétri-
que de l’hôpital Jan Yperman.
Le docteur Vanderbeke a
débuté sa formation univer-
sitaire à la KU Leuven et a
ensuite parfait sa formation à
Roulers, Louvain, Eindhoven
et lAZ Groeninge de Cour-
trai. Afin de rester au cou-
rant de toutes les nouvelles
techniques dans le cadre de
sa sous-spécialisation, elle
continue de travailler pendant
un an à l’hôpital universitaire
de Gand et à lAZ Groeninge de
Courtrai.
DR. BOB CASAER
Depuis le mois de juin, le
docteur Bob Casaer a rejoint
le service de la chirurgie
plastique, reconstructive et
esthétique. A coté du docteur
De Frene, il sera responsable
de ce service. Il a suivi une
formation complémentaire
en reconstruction mammaire
autologue ainsi qu’en micro-
chirurgie. Le docteur Casaer a
fait ses études à la KU Leuven.
En 2008, il y a obtenu l’agréga-
tion de chirurgien plasticien.
Avant de travailler à l’hôpital
Jan Yperman, il a acquis dix
mois d’expérience à l’hôpital
universitaire de Gand.
PHAR.-BIOL. CAROL DE RIDDER
La pharmacienne-biologiste
Carol De Ridder a rejoint le
laboratoire de Biologie cli-
nique. Elle sera responsable
du contrôle de la qualité
ainsi que de la biologie mo-
léculaire. Après avoir décro-
ché son diplôme de phar-
macienne en 1991, Carol De
Ridder a obtenu, le diplôme
de spécialiste en biologie
clinique ainsi que l’agré-
ment RIA. Jusqu’à ce jour,
elle dirigeait les services
de chimie, d’immunochimie
et de sérologie d’un labora-
toire primaire accrédité par
BELAC.
JYZ grandit
> L’Hôpital Jan Yperman continue de s’agrandir. Alors que les travaux de construction touchent pratique-
ment à leur fin, l’hôpital poursuit sa traque aux spécialistes afin de fournir aux patients les meilleurs
soins. Nous allons passer en revue les tout derniers membres de l’équipe. <
5
> Le suicide est un problème à ne pas sous-esti-
mer. Rien que dans notre pays, on dénombre en
moyenne sept suicides par jour et une centaine
de tentatives. Il est donc important que si on veut
éviter que le patient suicidaire ne récidive, de
bien le prendre en charge. <
Pour tenter de faire reculer le nombre inquiétant de
suicides, le ministre du Bien-Être, de la Santé publique
et de la Famille impose la prise en charge des intéres-
sés en milieu hospitalier. Actuellement, l’hôpital Jan
Yperman participe au programme de prévention ‘soins
intégraux pour les auteurs de tentatives de suicide’.
Annemie Aellemeersch (infirmière-chef de service):
“Dès l’instant où un patient est admis aux urgences à
la suite d’une tentative de suicide, il a besoin de plus
qu’un simple encadrement médical. C’est pourquoi
nous avons créé au sein de l’hôpital un groupe de
travail Prévention du suicide.” L’encadrement non
médical des auteurs d’une tentative de suicide com-
mence dès l’admission de celui-ci aux urgences. “Au
moyen d’un formulaire d’enregistrement, les infir-
miers urgentistes vérifient la situation du patient”,
nous dit Dennis Jacques (coordinateur du service
d’Encadrement des patients). “Cette première partie
du questionnaire est transmise lors de l’hospitalisation
au psychologue ou au psychiatre, qui s’occupera de la
seconde partie. Cela se fait toujours en accord avec les
médecins traitants au sein de l’hôpital.” Mais la prise
en charge en cas de tentative de suicide ne se limite
pas à l’enceinte de l’hôpital. Annemie Aellemeersch:
Avec l’accord du patient, nous envoyons le rapport de
son admission ainsi que les premières constatations
au médecin généraliste qui assure le suivi du patient.
Il est en effet prouvé que les auteurs d’une tentative de
suicide ont souvent tendance à récidiver. La prévention
est donc d’une importance primordiale.” Pour pouvoir
bien interroger les patients, les infirmiers urgentistes
ont reçu une formation. “Le programme informatique
d’enregistrement est à ce jour au point. Normalement,
le projet pourra démarrer à la fin de cette année”,
commente Dennis Jacques.
En savoir plus: [email protected]
Accueil des auteurs
d’une tentative de suicide
Koen De Ridder, infirmier urgentiste principal, le docteur Stefan
Van Hooreweghe, médecin urgentiste, Annemie Aellemeersch,
infirmière-chef de service, et Dennis Jacques, coordinateur
> Le Laboratoire de Biologie clinique dispose actuel-
lement d’un matériel de pointe qui lui permet de
réaliser des analyses très pointues en interne. De
plus, le système permet aux intéressés de consulter
rapidement les sultats par la voie électronique.
<
Les analyses demandées sont minutieusement effec-
tuées par une équipe composée d’une trentaine de
laborantins et analistes, ainsi que de cinq biologistes
cliniques. La pharmacienne-biologiste Patricia Vande-
candelaere: “Le labo effectue des tests permettant de
poser un diagnostic et de suivre l’évolution de certaines
maladies. Pour ce qui est des analyses courantes, nous
assurons une permanence 24 heures sur 24 et 7 jours
sur 7.” Depuis un an, le labo est équipé des techniques
ADN les plus rapides pour détecter la présence de
germes pathogènes comme le MRSA, le Clostridium
et la méningite virale. Patricia Vandecandelaere: “Le
médecin qui a demandé une analyse peut suivre les
résultats très rapidement. Le médecin généraliste peut,
avec l’accord des intéressés, consulter via le site portail
MONA tous les résultats des analyses de ses patients.
Quant aux demandes émanant du généraliste même,
celui-ci reçoit pour chaque demande un rapport d’ana-
lyse via Medibridge.” Et demain? “La banque du sang
de l’hôpital Jan Yperman est reconnue depuis fin 2007,
comme “site pilote” pour l’implémentation d’un sys-
tème avancé de traçabilité complète des transfusions.
Nous serons bientôt équipés du matériel nécessaire
permettant, partout dans l’hôpital et également dans
la chambre du patient de scanner tant le patient que le
produit sanguin avant son administration.
Pleins feux sur le Labo
Le service de Médecine physique
et de revalidation souffle cette
année ses dix bougies. Pour
marquer cet anniversaire, un
symposium a été organisé ré-
cemment destiné aux médecins,
aux paramédicaux et au grand
public. Docteur Filip Lefevre
(chef du service de Revalidation):
“C’est en septembre 1999, que fut
créé le service. L’objectif principal
fut d’offrir un programme de
soins et de revalidation optimal
aux patients souffrant de lésions
du système locomoteur et de
lésions nerveuses. En 2001, nous
avons également proposé une
revalidation ambulatoire. Trois
ans plus tard fut créé le service
de revalidation locomotrice. À
tout cela s’est ajouté, il y a deux
ans, le centre de médecine
sportive et nous venons d’être
agréés récemment comme
centre de référence pour la
revalidation cardiaque. En 2004,
le service de Médecine physique
et de revalidation a été reconnu
comme centre de référence pour
la Flandre. En 2006 le centre
est agréé en tant que “centre de
formation” pour les médecins
spécialistes en revalidation
locomotrice.”
En savoir plus:
Service de Médecine physique et
de revalidation, 057 35 73 80
Dix années
de revalidation
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