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Le mot du Président
Ayant pris la présidence de l’association depuis peu je ne peux écrire sans me
permettre de féliciter un certain nombre de personnes : l’ancien président, M.
Bourillon, pour son investissement au sein de la Société astronomique de Saône et
Loire ainsi que tous les membres de la SASL qui, par leurs exposés lors de soirées
adhérents, la mise à disposition de leur savoir faire en matière d’entretien et de
réparation, font que la Société Astronomique de Saône et Loire reste une association
vivante qui a un avenir. La création de cette revue qui renforcera les liens entre les
adhérents abondent sur cette idée de bénévolat.
Malgré tout, toutes ces bonnes actions ne peuvent plus reposer sur la volonté
de quelques membres de la SASL. Par e.mail il y a peu de temps, je mettais en
évidence le fait que dans une association nous y trouvions ce que nous y amenions.
C’est pourquoi afin de ne pas casser la dynamique qui est en train de s’instaurer, je
me permets d’attirer l’attention des adhérents qui jusqu’à maintenant ne se sont pas
tellement investis autant par leur présence que par leurs actes.
Nous sommes 41 et il n’est pas encourageant pour un responsable
d’animation de soirée de constater que seulement 6 personnes sont présentes pour
l’écouter. Le taux de fréquentation des soirées est ridiculement faible par rapport au
nombre d’adhérents et il en de même lors des assemblées générales.
Alors certains diront qu’ils n’ont pas le temps et qu’ils ont d’autres problèmes,
c’est vrai pour certains dont je connais les problèmes de santé qui les empêchent de
participer comme ils le souhaiteraient mais les autres…
Aujourd’hui, nous sommes dans une société où le stress et la vitesse
d’évolution demandent un effort permanent en matière d’adaptation face aux
événements de la vie. La plupart d’entre nous se réfugient chez eux et passent leur
soirée devant la télévision limitant ainsi les échanges autant au niveau de la famille
qu’avec les personnes qui partagent la même passion.
C’est cette facilité à la détente non productive qui est un risque pour la
disparition du bénévolat. Le simple fait d’avoir payé une simple cotisation annuelle
comme nous payons un abonnement sur le câble pour avoir plus de chaînes
télévisées ne suffit pas à faire vivre une association. Alors, à celles et à ceux qui ont
la capacité de s’investir plus mais qui s’abritent derrière des problèmes quotidiens
pour ne rien faire, je leur ferai remarquer que d’autres connaissent les mêmes soucis
et que malgré cela ils n’ont pas coupé le contact.
J’invite donc tous les adhérents à resserrer les liens et à amener à la SASL
l’ambiance et la bonne volonté dont la nature les a dotées.
Remerciement à l’équipe de rédaction.
Didier LAVANDIER, Président de la Société Astronomique de Saône et Loire