b asket pro Du 1 au 14 Février 2016 Basket Landes - Olivier Lafargue "Gérer ce moment de la saison" Par Laurent Dupré ral, elle progresse bien au sein des pros et je pense qu’elle a tout pour devenir un cadre de cette formation." ■ Basket-Landes possède un réel statut dans l'hexagone du Basket ■ ./Sportsland - Bernard Hennequin 8 Qualifiées pour les ¼ de finales de la Coupe d’Europe, dans le peloton de tête d’un championnat très relevé, les filles de Basket-Landes vivent une saison pleine et surtout conforme aux objectifs fixés par le club. Mais là, on entre dans une période difficile au niveau des organismes et du mental, le coach Olivier Lafargue connaît ces mécaniques de décompression sur lesquels il faut agir ou interagir… "C’est toujours la même chose au même moment de la saison. On est dans la période la plus compliquée de l’année car on est à la fin d’un cycle européen, d’une première phase de championnat et il faut se faire violence parfois dans un rythme soutenu de deux matchs par semaine et la gestion de l’effectif est à ce titre essentielle. La blessure d’Anaïs Legluher Cano est un fait de saison qu’il va falloir palier. Ce que nous avons commencé à faire en demandant à des joueuses comme Alexia et Carmen d’élever encore leur niveau. Carmen qui vient d’enchaîner plusieurs rencontres avec un niveau de jeu impressionnant, souffre du pied actuellement" Olivier connaît parfaitement ses joueuses et sait aussi son effectif non pléthorique. Les intégrations des jeunes est une solution mais ce n’est pas si simple. "L’an passé nous avions lancé trois intérieures comme Alexia Lacaule ; Manon Lescurette ou encore Sarah Fruitier mais ces trois joueuses ont connu les mêmes blessures aux ligaments croisés du genou. En revanche, l’intégration de Marie Michèle Milapie est une réussite. Arrivée du centre fédé- Une lutte plus serrée en LFB Le principe même de trois descentes à l’issue de la saison régulière a galvanisé l’esprit de combat des équipes de ce championnat. Et au delà des renforts opérés par chaque formation en effet, on voit que chaque journée réserve son lot de surprises. "Nous, on a perdu à Calais, Nice a perdu à Arras etc… etc, bref, aucune des équipes ne lâche rien et on ne peut guère se reposer sur nos lauriers" commente Coach Lafargue. Dans ce contexte sur le sol français déjà très élevé, gérer un parcours en Coupe d’Europe devient un avantage ou un inconvénient ? "Les joueuses diront que c’est un avantage car elles jouent souvent. Et puis la confrontation avec des formations européennes permet de découvrir d’autres styles et de progresser. En revanche, on en revient toujours au même point, il faut gérer l’effectif." Depuis plusieurs années consécutives maintenant, Basket-Landes se classe dans le peloton de tête de la LFB et donc possède un réel statut dans l’hexagone du Basket. "Nous avons encore franchi un palier supplémentaire en jouant à l’Espace François Mitterrand, cette magnifique salle où nous nous entraînons aussi. C’est important pour les repères dans le jeu. Quand nous étions à Laloubère et que nous jouions à Mont de Marsan ensuite, nous connaissions parfois une période d’adaptation les jours de match" confie le coach landais tout en soulignant aussi la qualité du public qui remplit copieusement les gradins et qui concoure activement à la bonne santé de son équipe. ./Sportsland - Bernard Hennequin Bien sûr que je rêve des JO de Rio ! Olivier Lafargue, sélectionneur de l’équipe tricolore aussi, ne goûtera pas à la trêve internationale du mois de février puisqu’il accompagnera l’équipe de France féminine pour deux rencontres face à la Croatie et l'Estonie. Par ailleurs au mois de juin prochain lors du tournoi pré-olympique organisé par la FFBB en France, il sera à Nantes avec les meilleures joueuses françaises pour peut-être décrocher leur billet pour Rio. "Pour le basket français d’abord puis pour moi aussi très personnellement, je voudrais bien sûr avoir la chance et l’honneur de connaître une fois dans ma carrière les Jeux Olympiques. C’est une occasion qui ne se présente que très rarement deux fois dans une carrière. J’en rêve éveillé oui mais le sport de haut niveau m’a appris à savoir garder les pieds sur terre en toute occasion !"