HATRED c'est l'histoire d'un mec qui a sacrément les boules... Aujourd'hui mes amis nous allons parler d'un jeu qui ne devrai pas finir entre toutes les mains. N'avez vous jamais pensé, au moins une fois dans votre vie, qu'il fallait agir contre cette humanité décadente que nous représentons. Eh bien! Votre vœu a été exaucé avec HATRED. De nombreux jeux sont connus pour avoir fait débat concernant leur immoralité mais je pense que nous approchons ici du haut du panier. En effet le seul but de ce jeu est d'incarné un sociopathe bien décidé à partir en croisade contre une humanité qu'il répugne au plus au point. Civil ?Policiers ?Femmes ? Quelles différences ? Tous doivent subir son courroux. Du très hard certes, mais du BEAU : Malgré ce qu'il y paraît HATRED possède tout de même de nombreuses qualités. Plongé dans un gameplay fluide en vue isométrique, ce jeu nous offre un très bon défouloir sombre et sordide. Dans un New-York tout de noir et de blanc la croisade de notre très cher inconnu nous happe de plus en plus dans la folie et le vice. Des policiers nous attaquent ? Bah, une petite exécution de civil filmée dans les formes va nous redonner la vie qu'il faut pour les affronter. Peu à peu la folie meurtrière devient jouissive et le désir de destruction omniprésent, car oui que ce soit a coup de voitures, de fusils à pompe ou de grenades , le monde entier est destructible, nous offrant une grande liberté de mouvements et un grand nombre de stratégies possibles dans les moments difficiles où les balles commencent à manquer. Malgré un certain abrutissage dans le fait que le seul objectif du jeu est d'exterminer, HATRED arrive de temps en temps à varier les plaisirs par de petites attentions ; une vingtaine d’exécutions différentes possible, l'objectif bonus de mettre fin à un enterrement, à une soirée de jeunes étudiants ou de nettoyer un commissariat de « boucliers humains » par exemple. En résumé, de quoi nous changer un peu les idées de temps à autres parce que bon , on dira ce qu'on veut mais tuer des gens à la longue ça fatigue. Une note toute particulière est apportée par de petites répliques durant la partie. Provenant du protagoniste ou des victimes ces petites phrases cinglantes à souhait nous permettent de « s’identifier » encore plus au personnage pour, au bout de quelques minutes de gameplay, se retrouver entièrement plongé dans le jeu, jusqu'à ce qu'une mort douloureuse ou un manque certain de cible nous expulse de notre rêverie. En résumé, un jeu BEAU, BOURRIN, LIBERATEUR et IMMERSIF mais qu'il faut utiliser avec PRECAUTIONS sous peine de finir par s’identifier un tout petit peu trop au personnage principal... #DN